Todos los capítulos de Reprends Mon Cœur, Tu n'as Plus à Rester: Capítulo 11 - Capítulo 20

François n'avait pas révélé son « plan de vengeance » à Julie. Il lui avait simplement demandé d'accompagner Sophie le matin pour essayer sa robe de mariée, puis l'après-midi, d'emmener Claire faire le même.Julie en avait donc naturellement conclu que toute cette histoire d'anniversaire de mariage et de cérémonie de rattrapage pour Claire n'était qu'un prétexte ! Son cher frère devait certainement prévoir de faire sa demande en mariage à Sophie devant tout le monde le jour de son anniversaire. C'était pour cela qu'il l'avait appelée si tôt ce matin-là, la pressant d'emmener Sophie essayer sa robe.Quant à Claire... Julie supposait que son frère voulait simplement l'humilier pour la forcer à partir d'elle-même.Avec cette idée en tête, Julie avait pris l'initiative de faire placer un seau d'eau froide au-dessus de la porte de la salle de réception, dans l'intention de jouer un mauvais tour à Claire.L'histoire des robes de mariée était également le résultat de ses manigances.La robe q

Après avoir envoyé son dernier message menaçant, François était convaincu d'avoir la situation bien en main.Claire l'aimait tellement qu'après avoir lu son message, elle allait sûrement revenir le plus vite possible dans la salle de réception. Comme d'habitude, elle baisserait la tête, les yeux rougis, et s'excuserait timidement en implorant son pardon.À cette pensée, François se sentait déjà plus serein.Il ne s'est même pas pressé d'aller chercher Claire. Il a simplement planté tout le monde là et est retourné tranquillement dans la salle de réception.À ce moment-là, comme tout le monde était dehors à chercher Claire, il ne restait plus que Sophie dans la salle.En voyant que Sophie était encore là, François a ricané avec mépris : « Tu n'es toujours pas partie ? Ne me dis pas que tu veux rester pour assister au mariage de Claire et moi ? »À ces mots, Sophie s'est mise à rire aux éclats. Peut-être était-ce dû au choc émotionnel, mais elle riait comme une folle tout en pleurant : «

Pendant les mois qui ont suivi, François cherchait Claire avec frénésie.Il s'est rendu dans la ville natale de Claire, où il a rencontré ses anciens professeurs, camarades de classe et voisins... Il a interrogé une par une toutes les personnes qui la connaissaient, espérant obtenir des indices sur elle.Au fil de ses recherches et de ses visites, il a commencé petit à petit à mieux comprendre qui était Claire.Il a appris qu'elle avait grandi dans une famille monoparentale, son père l'ayant abandonnée très jeune. Cela lui avait causé un profond manque de sécurité affective. Par manque d'amour, elle avait développé un caractère complaisant, cherchant inconsciemment à plaire à tout le monde autour d'elle.En fait, sa tolérance envers lui n'avait jamais été par amour, mais parce que la vie avait été trop dure et qu'elle s'était habituée à tout endurer en silence.Pourtant, malgré une vie marquée par le malheur, elle était restée bienveillante. Après leur mariage, elle faisait des dons me

Dans ce monde, la plus grande souffrance est certainement celle de réussir sa vie, mais de ne plus pouvoir remercier l'être cher qui est parti trop tôt...À chaque fois que tante Louise parlait de sa sœur, ses yeux se remplissaient de larmes. Le départ de sa sœur lui avait laissé d'infinis regrets et remords.Heureusement, même si sa sœur était partie, elle avait laissé derrière elle une fille.« Quand j'étais petite, mes parents préfèraient les garçons. Ils ne permettaient qu'à mon frère, un véritable incapable, d'aller à l'école. Je ne l'acceptais pas et j'ai insisté pour y aller aussi. Ils m'ont alors priver l'argent de poche et refusé de payer mes frais de scolarité, espérant me forcer à abandonner », racontait tante Louise, les yeux humides. « À cette époque, c'est ma sœur qui prenait plusieurs petits boulots en cachette pour me payer mes études et mes dépenses quotidiennes... Pour moi, elle était comme une mère. C'est elle qui m'a élevée, pas mes parents qui ne se sont jamais occ

Claire s'est trouvée prise au dépourvu. Elle avait imaginé Henri comme un patron froid et distant, qui ne souriait jamais, mais en fait... Il était plutôt plein d'humour.« Dans ce cas, je devrais peut-être aussi vous remercier de m'avoir complimentée sur ma beauté ? » a dit Claire en riant.En la voyant, les sourcils d'Henri se sont relevés avec amusement : « Enfin, vous souriez cordialement. »Claire a été surprise, ses joues ont légèrement rougi : « Je... je n'ai pas arrêté de sourire, non ? »Quand sa tante l'avait présentée tout à l'heure, elle n'avait pas cessé de sourire.Le sourire était la politesse minimale. Même si elle venait d'un milieu modeste et avait peu côtoyé la haute société, elle connaissait au moins ces règles élémentaires.« Avant, vous ne faisiez que sourire par politesse. » Les yeux sombres d'Henri brillaient de malice en regardant Claire : « Maintenant, c'est un vrai sourire, un sourire de joie. »Claire a senti son cœur s'émouvoir. C'était étrange — c'était le