Lahat ng Kabanata ng L'ombre du Pacte: Kabanata 41 - Kabanata 50

SashaL’air de la nuit est lourd, presque suffocant. Chaque souffle que je prends semble chargé d’une anticipation électrique, comme si la terre elle-même se préparait à l’explosion qui ne tarderait pas à secouer ce monde. La guerre approche, et tout ce que j’ai connu, tout ce que j’ai aimé, tout ce que j’ai craint, est sur le point de se heurter à une réalité bien plus violente et plus sombre. La bataille à laquelle nous allons participer n’est pas juste un combat entre clans, entre loup et vampire. C’est la confrontation entre l’amour et le pouvoir, entre la loyauté et la trahison, entre la vie et la mort.Je me tiens dans le hall d’entrée de la maison, observant la nuit qui s’étend devant nous, par-delà les portes ouvertes. La lueur des torches jette une lumière tremblante sur les murs, projetant des ombres dansantes, comme des spectres du passé qui reviennent nous hanter. Tout est calme, trop calme. Le vent siffle faiblement, comme un murmure venu de l’au-delà, mais au fond de moi

SashaLe sol tremble sous nos pieds alors que la bataille fait rage autour de nous, un tourbillon de violence, de fureur et de sang. Le bruit des corps percutant le sol, les hurlements des créatures blessées, tout se mêle dans une symphonie macabre qui semble ne jamais finir. Mais au milieu du chaos, une seule pensée s'impose dans mon esprit, aussi nette que la lame d'un couteau : nous devons gagner. Peu importe les sacrifices, peu importe ce qu'il en coûte. Nous devons gagner, car tout ce que nous avons construit pourrait s’effondrer en un instant si nous échouons.Adrian est à mes côtés, inflexible, une bête enragée dans son combat. Ses yeux sombres, remplis d’une détermination féroce, sont fixés sur ses ennemis, et je peux voir la rage qui l'habite. Il se bat avec une précision presque surnaturelle, un mouvement fluide, rapide, presque hypnotique. Mais ce n’est pas la seule chose que je remarque. C’est aussi la peur, cachée au fond de ses prunelles. Pas la peur de mourir, mais la p

SashaLa nuit est tombée, lourde et silencieuse, enveloppant la ville d'un manteau obscur. Les lumières des rues vacillent, comme des étoiles mortes qui cherchent à se rallumer, mais l'ombre de la guerre est plus forte, plus persistante que la lueur de l’espoir. Je marche en silence aux côtés d’Adrian et Dante, notre trio à nouveau soudé, mais avec une tension nouvelle, une prise de conscience partagée que tout ce que nous avons construit peut s'effondrer d’un instant à l’autre.La guerre n’est pas finie. Elle n’a même pas commencé, dans le fond. Ce que nous avons vu, ce que nous avons traversé, ce n'était qu’un échauffement, une mise en bouche. Le vrai défi commence maintenant. Les autres factions, celles qui sont restées à l’écart, commencent à s’agiter. Les loups. Les vampires. Et d’autres encore, des joueurs cachés dans les ombres, prêts à tout pour saisir ce qui nous appartient.— Il faut agir vite, lance Dante, brisant le silence avec sa voix grave. Les autres clans ne nous lais

SashaLa chaleur de la bataille est encore dans mes veines. Le goût du sang, l’odeur métallique qui imprègne l’air, les bruits sourds des corps frappés, le chaos autour de moi – tout cela se mêle dans une danse violente qui me pousse à aller toujours plus loin. Les vampires tombent un par un sous la pression de nos attaques. Chaque coup porté est un message, un avertissement pour ceux qui oseraient défier notre pouvoir. Les loups, aussi sauvages qu'ils soient, obéissent à un seul commandement, à un seul principe : survivre, et régner.Je fais une pause un instant, dans une ruelle ombragée du hall principal, pour reprendre mon souffle. Mes yeux cherchent Adrian au milieu des combats. Il est là, implacable, une silhouette solide, inébranlable, perçant la nuit de ses yeux d’acier. La lutte est partout autour de lui, mais il semble à l’aise, comme un fauve au milieu d’une tempête.Je me tourne alors vers Dante. Ses yeux ne quittent pas un instant la scène, calculant chaque mouvement, obse

SashaL'odeur de la poussière, des vieux meubles en bois, de l'acier froid. Le silence est oppressant, lourd de promesses de violence et de rétribution. Nos pas résonnent dans l'ombre, chaque mouvement calculé, chaque respiration contenue. La scène s’est figée, le temps lui-même semble suspendu. Ce moment est le nôtre, celui que nous avons attendus, préparés, et pourtant, il est difficile de ne pas sentir l'adrénaline déchirer nos veines.Les couloirs du bâtiment sont étroits, presque claustrophobiques. Les murs sont tapissés de portraits en noir et blanc, représentant des visages sévères, figés dans le temps. Des souvenirs du passé, des hommes qui ont bâti cet empire de sang et de pouvoir. Ce sont eux qui ont alimenté la guerre entre nos peuples, créant des fissures profondes, des cicatrices que nous portons encore aujourd’hui.Dante marche en tête, son regard acéré perçant l’obscurité comme un prédateur en quête de sa proie. À ses côtés, Adrian, aussi silencieux qu’un spectre, l’air