บททั้งหมดของ L'ombre du Pacte: บทที่ 71 - บทที่ 80

SashaLa terre tremblait sous mes pieds, mais je ne pouvais plus l’entendre. Le rugissement du sol, la souffrance de la terre elle-même, tout cela m'était devenu secondaire. Tout ce qui comptait désormais, c'était cette créature, cette entité ancestrale, face à moi. Elle m'obsédait, comme un poison s'insinuant dans mes veines. Ses yeux sans fond me fixaient avec une intensité glaciale, tentant de percer mes pensées. Mais j'avais fait le choix. Le choix de ne pas me laisser consumer par sa terreur. J’étais prête à sacrifier tout ce que je connaissais pour préserver l’équilibre.La lumière en moi s’intensifia, m'envahissant comme une mer déchaînée. Cette lumière, c’était la force de mes ancêtres, l'énergie de tous ceux qui avaient sacrifié leur vie pour protéger ce monde. Chaque seconde qui passait semblait plus lourde, comme si le temps lui-même avait ralenti sous le poids de ce combat. La créature semblait réfléchir, mesurer la portée de ma détermination. Mais elle n’avait pas compris

SashaJe ne pouvais plus ignorer le poids qui pesait sur mes épaules. Ce n'était plus juste une question de survie, de combats physiques ou de créatures surnaturelles. Nous étions désormais face à une guerre invisible, un ennemi qui se tapissait dans l’ombre et dans nos esprits. Chaque mot, chaque geste, chaque pensée semblait être scruté, analysé par une force intangible, et je n'arrivais plus à savoir si je pouvais lui faire face sans me briser.Il y avait quelque chose de profondément dérangeant dans l’air. La paix, bien que temporaire, était une illusion. Nos esprits étaient loin d’être en sécurité, surtout après ce que nous avions découvert la veille. J’avais l’impression d’être une marionnette, tirée par des fils invisibles, dans un jeu dont je ne connaissais même pas les règles. Les murmures dans ma tête, les rêves troublants, ces visions étranges… tout ça me rattrapait, m'étouffait.Je me levai de la vieille chaise, mes mains tremblant légèrement. Dante et Adrian étaient toujo

SashaL’obscurité était maintenant totale, un abîme sans fin autour de nous. Même la lumière de la lune, habituellement si forte, semblait se dissiper sous la pression de la terreur palpable. Je pouvais sentir la présence qui nous entourait, grandissant à chaque instant, comme une bête prête à nous dévorer. Le sol tremblait à intervalles réguliers, et chaque vibration semblait nous tirer plus profondément dans un enfer que nous n’aurions jamais pu imaginer.Les ombres s’agitaient autour de nous, devenant des formes mouvantes, des silhouettes diffuses qui se tordaient et se redressaient dans les ténèbres. Elles n’étaient ni des créatures, ni des entités définies, mais quelque chose de bien plus ancien et dangereux. Des vestiges d’un temps révolu, des souvenirs d’une époque où la terre elle-même était vivante, imprégnée d’une magie ancienne et oubliée. Et nous l’avions réveillée.Adrian marchait à mes côtés, son regard fixé droit devant lui, comme s’il pouvait voir à travers cette obscu

SashaJe pris une profonde inspiration, sentant l’air se resserrer autour de nous alors que nous franchissions le seuil du portail. La brume épaissit l’espace, une brume d’un noir d’encre, s’étendant comme un voile autour de nous. La lueur pâle de la lune perçait à peine à travers cette obscurité, mais elle n’offrait que peu de réconfort. Nous marchions lentement, chacun perdu dans ses pensées, tout en restant sur le qui-vive. Les échos de nos pas semblaient se multiplier dans l’air lourd, réverbérant dans cette dimension où le temps semblait suspendu.Qu’est-ce que c’est ? murmurai-je, la voix faible, alors qu'une étrange vibration parcourait le sol sous nos pieds.C’était comme si la terre elle-même réagissait à notre présence, comme si elle nous rejetait, cherchant à nous engloutir dans ses profondeurs.Je ne sais pas encore, répondit Dante, sa voix calme mais empreinte de cette inquiétude palpable. Mais je suis certain que nous sommes sur le bon chemin.Chaque mot semblait résonne

SashaL’éclat de lumière qui avait jailli de mes mains s’intensifia, frappant la créature avec une force telle qu’elle hurla, une vibration sinistre déchirant l’air autour de nous. Le sol trembla sous la puissance du choc, mais ce n’était qu’un bref instant de victoire. L’entité, semblant se reformer sous nos yeux, ne céda pas. Au contraire, elle se tordit dans une danse infernale, repoussant la lumière et absorbant l’énergie avec une facilité déconcertante.J’échangeai un regard rapide avec Adrian. Nous ne pouvions pas rester là à attendre. Cette créature, cette chose née du chaos, semblait inaltérable. Les runes autour de nous brillaient de plus en plus fort, mais elles commençaient à se fissurer sous la pression. Je savais que nous devions réagir vite avant que l’énergie ne se dissipe. Je rassemblai tout ce que j'avais, la colère, la peur, le désespoir, et la jetai dans l’instant. Ma voix se leva, à la fois fragile et déterminée.Adrian, Dante, préparez-vous à tout !Le cri de la c