All Chapters of MA VIRGINITÉ CONTRE MILLES EURO : Chapter 121 - Chapter 130

Chapitre 23 : le bordel LE POINT DE VUE DE D'AITANA Je n’ai pas dormi de la nuit. J’avais ce goût amer sur la langue, une tension électrique dans la poitrine, et le souvenir vif d’un regard volé, d’un baiser presque échangé… ou peut-être plus encore.Je le trouve dans le petit salon, assis nonchalamment, jambes croisées, une tasse de café dans une main, l’autre posée derrière sa tête comme s’il n’avait aucun souci au monde. Ce genre d’attitude… toujours détaché, toujours insaisissable. Mais pas aujourd’hui.Je m’approche, le pas ferme. Il lève à peine les yeux, avant de sourire comme si j’étais juste sa sœur préférée venue le saluer.« Tu comptes m’expliquer ce que j’ai vu hier ? » Ma voix est calme. Trop calme. C’est souvent comme ça quand je suis à deux doigts de m’enflammer.Il arque un sourcil. « Tu vas devoir être plus précise. J’ai vu beaucoup de choses hier. »Je serre la mâchoire. Typique Alejandro. Esquiver avec de l’humour.« Ne joue pas à ce jeu avec moi. Je parle de toi

Chapitre 25 : Les yeux partout LE POINT DE VUE d'aureliaJe suis rentrée comme une ombre, sans allumer la lumière. Le manoir était silencieux, baigné dans cette atmosphère feutrée du soir, où chaque pas résonne plus fort que d’ordinaire. Je sentais encore le froid du parc sur ma peau, mais ce n’était rien comparé à la tempête à l’intérieur de moi.Je fermai doucement la porte de ma chambre. Puis je sortis le micro de la poche de mon manteau. Il tenait dans la paume de ma main. Minuscule. Inoffensif à l’œil nu. Et pourtant, il suffisait d’un seul instant pour qu’il fasse tomber tout un empire. Pour qu’il fasse exploser ce fragile équilibre.Je le fixai, le cœur battant.Pourquoi je fais ça ?Pourquoi je risquais tout, pour un homme qui ne voyait plus que l’ennemi dans mes yeux ? Pourquoi, alors que j’avais enfin trouvé un semblant de stabilité, que les enfants commençaient à me sourire, qu’Aitana me confiait des secrets, qu’Alejandro…Je me sentis vaciller.Je resserrai les doigts aut

Chapitre 27 : Ne le tue pas !LE POINT DE VUE D'AURELIA Tout se passa trop vite. Quand j’ai reconnu Adrien, un cri de terreur s’est échappé de ma bouche, un cri incontrôlable. Il résonna dans l'entrepôt désert, comme un écho, et je me figeai, mes jambes tremblantes sous moi. Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser.Alejandro ne sembla pas surpris par ma réaction. "Pas de panique," dit-il, d’une voix calme, presque glaciale. Il s’approcha d’Adrien, et je suivis, hésitante, mes pieds semblant lourds de chaque pas.L’image d’Adrien attaché à cette chaise m’emplissait d'angoisse. Ses yeux étaient fatigués, presque haineux, mais je pouvais y lire aussi une sorte de défi, une résistance à la situation. Je voulais le sauver, mais je n’arrivais pas à bouger. Alejandro se pencha légèrement vers lui et se tourna vers moi, ses yeux plongés dans les miens."Tu te souviens du jour où tu as rencontré Adrien pour la première fois ?" demanda Alejandro, sa voix neutre,

Chapitre 29 : Le baiser interditLE POINT DE d'AlejandroJe n’avais presque pas fermé l’œil de la nuit.Le silence de la villa était plus lourd que d’habitude. Même les oiseaux semblaient avoir compris qu’il ne fallait pas troubler l’air ce matin-là.Je descendis lentement les marches de marbre, une tasse de café noir à la main, encore brûlante. Je n’arrivais pas à m’en détacher. Je ne savais pas si c’était la chaleur du café ou le poids de ce que j’avais fait qui me brûlait le plus la paume.Je n’avais pas osé aller frapper à sa porte… Pas tout de suite. Je savais qu’elle était rentrée bouleversée. Qu’elle n’avait probablement pas dormi non plus. Mais il fallait qu’on parle. Qu’elle entende les choses comme elles sont, même si je ne savais pas par où commencer.J’inspirai profondément, puis montai les escaliers. Chaque pas me semblait plus lourd que le précédent. Je m’arrêtai devant sa porte. Hésitai.Puis je frappai deux coups discrets.Un silence. Puis sa voix, faible.— C’est ouve

Chapitre 31 : LES TRACES DE SANG LE POINT DE VUE D'AlejandroLe jour s’était à peine levé, et la lumière pâle du matin glissait à travers les rideaux entrouverts. Je n’avais pas vraiment dormi. À vrai dire, j’avais passé la nuit à la regarder. À écouter son souffle tranquille contre mon torse, à sentir ses doigts enroulés doucement autour de ma main. Elle dormait comme une enfant, paisible, vulnérable… belle à en perdre la tête.J’aurais voulu rester là, pour toujours. Mais le monde extérieur, lui, ne s’était pas arrêté de tourner.Mon regard glissa vers l’horloge posée sur la commode. Six heures trente. Mon père serait de retour bientôt. Et s’il me surprenait dans la chambre de sa femme… Non. Je ne pouvais pas risquer ça. Pas maintenant. Pas alors que tout devenait si fragile, si dangereux.Je me redressai lentement, avec précaution, sans faire le moindre bruit. Elle gémit légèrement dans son sommeil, sa main cherchant la mienne dans un réflexe inconscient. Mon cœur se serra. Même d