Lahat ng Kabanata ng Remariée juste après le divorce : Kabanata 171 - Kabanata 180

Quand la porte se ferma derrière Hugo, Robert prit un moment pour réfléchir à ce qui venait de se passer. Boris était encore plus dangereux qu'il ne l’avait imaginé. Il allait devoir agir vite et avec discernement s’il voulait empêcher son fils de détruire tout ce qu’il avait bâti. Robert, encore troublé par les événements récents, rentra dans son bureau, le visage fermé. Sans perdre une seconde, il décrocha son téléphone et appela Léonard. Sa voix, grave et tendue, ne laissait aucune place au doute : il voulait le voir immédiatement à l’entreprise des Evans.Au groupe Diamond, Léonard, qui était en train de finaliser quelques documents, fut surpris par l’appel de son père. Il comprit aussitôt que c’était important. Il rangea ses papiers méthodiquement, ferma son ordinateur portable d’un geste précis, puis se leva calmement. Il attrapa sa veste et sa clé, puis se dirigea vers la sortie de son bureau.Mais à peine avait-il tourné la poignée de la porte que des pas précipités se firent

Léonard quitta le bureau de son père et se dirigea vers l’ascenseur, une vision claire de la suite des événements s'imprégnant dans son esprit. Il savait que le chemin serait semé d’embûches, mais il n’avait pas l’intention de reculer. Les jeux étaient faits, et c’était désormais à lui de prendre les rênes.Il sortit de l’immeuble des Evans, prêt à affronter la guerre qui s'annonçait, avec Boris et Martin comme adversaires redoutables, mais déterminé à montrer qu’il était prêt à tout pour préserver ce qui lui appartenait.En avançant dans le parking, il aperçut une silhouette en train de tituber, un homme se tenant à une voiture, l’air visiblement éméché. C’était Boris. Son regard flou et son visage rougeâtre montraient les signes d'une soirée agitée, et à mesure que Léonard se rapprochait, l'odeur de l'alcool devenait plus forte.Boris leva la tête en entendant des pas approcher, mais ne sembla pas reconnaître son demi-frère immédiatement. Ses yeux vagues se posèrent sur Léonard, et

M. Mendez était assis sur la terrasse, plongé dans un livre dont les pages avaient commencé à se froisser sous ses doigts. Le doux bruit du vent dans les arbres était interrompu par le ronronnement d’un moteur qui s’approchait du parking. Intrigué, il leva les yeux, referma son livre d’un geste distrait et se leva lentement, la curiosité prenant le pas sur son engourdissement.Il avança jusqu’à la balustrade, plissant les yeux pour mieux distinguer l’arrivée du véhicule. Un frisson le traversa en voyant Boris descendre de la voiture d’un pas instable, manquant de trébucher sur le bitume. Le cœur de M. Mendez fit un bond. Comment Boris a-t-il su où vit Martin ? se demanda-t-il, alarmé. Une vague d’angoisse l'envahit à la pensée de ce qui pourrait se passer.Sans prendre le temps d'accueillir l’invité inattendu, il fit volte-face et courut à l’intérieur, prenant les escaliers deux à deux. Sa tête résonnait de pensées tourbillonnantes alors qu'il atteignait le premier étage. Il frappa av

Chez Martin, Boris se réveilla lentement. Sa tête lui tournait légèrement, et il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu’il n’était pas chez lui. Le plafond, les rideaux, l’odeur… tout lui semblait étranger. Un frisson d’angoisse le traversa alors qu’il sursauta, tentant de se lever, mais une voix calme l’arrêta.— Jeune maître, ne bougez pas, s’il vous plaît. Restez allongé.C’était M. Mendez, son visage impassible mais empreint de prévenance. Boris cligna des yeux, un peu confus. Pourquoi est-ce qu’il m’appelle "jeune maître" ? pensa-t-il. Cela lui semblait à la fois respectueux et distant, comme un rappel de son statut dans cette maison, mais aussi un écho de son enfance. N'était-il pas simplement Boris, un jeune homme perdu et en colère ?— Qu’est-ce que je fais ici ? demanda Boris, la voix encore rauque, une confusion palpable dans ses yeux.— Vous êtes chez Martin Ramsay, répondit M. Mendès.— Martin ? Pourquoi je suis ici ?À cet instant, Martin entra dans la chambre, les

Dès qu’il eut quitté la maison, Orissia monta à l’étage, son esprit tourbillonnant, et entra dans leur chambre. Elle verrouilla la porte derrière elle, s'assurant que personne ne pouvait les entendre. Elle sortit son téléphone et composa le numéro de Thomas, ses mains tremblant légèrement.— Orissia ? Tu m’appelles tard. Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda Thomas, sa voix teintée d’inquiétude.— Il s’est rendu compte que le dossier a disparu, dit-elle, la voix tremblante, trahissant la peur qui l’habitait.— Quoi ? Et tu lui as dit quelque chose ?— Non, j’ai nié. Mais il commence à douter, j’en suis sûre, répondit-elle, la panique montant dans sa poitrine.— Écoute, reste forte. On est tout près du but. Il ne faudra plus longtemps pour le faire tomber.— Je sais… Mais il m’a menti en disant qu’il avait retrouvé le document. Il essaie de me piéger, c’est certain.— C’est la preuve qu’on a raison de se méfier. Reste sur tes gardes. Sa chute est proche.— D’accord… murmura-t-elle, bien q