Tous les chapitres de : Chapitre 681 - Chapitre 690

Nina a admis sans détour :« C'est bien moi. »Maxence éprouvait une certaine admiration pour elle. À son âge, il était rare de voir une jeune femme capable de se battre dans le monde des affaires.« Mademoiselle Leroy, puis-je savoir ce qui t'amène vers moi aujourd'hui ? »Nina a esquissé un sourire en coin.« Monsieur Rochefort, je viens tout juste d'arriver dans la Capitale et j'aimerais rendre visite à la famille Rochefort. »Elle avait bien l'intention de suivre Maxence jusque chez les Rochefort.Maxence a marqué une légère pause, puis a souri.« Tu veux vraiment venir visiter ma maison ? »« Exactement. J'ai entendu dire que la demeure de Monsieur Rochefort est vraiment luxueuse et j'aimerais bien élargir mes horizons. »Maxence ne savait pas trop ce que Nina avait en tête, mais il a tout de même hoché la tête.« D'accord. Viens avec moi, je te ramène chez moi. »Nina ne s'attendait vraiment pas à ce que ce soit aussi simple.« Merci, Monsieur Rochefort. »...Chlo

Nina a tourné la tête et a aperçu une femme vêtue d'une longue robe de soie.Il s'agissait d'Élise Perrin, une quarantaine d'années, une beauté à l'élégance douce et raffinée, aux traits délicats et fragiles, soigneusement entretenue.Nina n'avait encore jamais vu de femme aux côtés de Maxence. Elle avait seulement entendu dire que, des années plus tôt, Maxence et son épouse légitime avaient divorcé.Nina a regardé Élise.« Monsieur Rochefort, et cette dame ? Comment devrais-je l'appeler ? »Maxence a jeté un coup d'œil à Élise.« Mademoiselle Leroy, appelez-la Madame Élise, c'est ainsi que tout le monde l'appelle ici. »Nina a regardé Élise.Lorsque Maxence avait prononcé ce surnom, une ombre furtive de déception avait traversé le regard d'Élise, comme si ce mot rappelait la distance qui la séparait encore d'une place officielle. Mais l'émotion avait disparu aussitôt, remplacée par un sourire parfaitement maîtrisé.« Mademoiselle Leroy, bonjour. »« Bonjour, Madame Élise

Chloé est restée sans voix.Elle était fâchée de l’attitude de Nina.Maxence a posé son regard sur le visage de sa fille :« Chloé, dis quelque chose. »Chloé ne savait pas quoi répondre.Mais si elle continuait à se taire, son père finirait vraiment par se douter de quelque chose.Donc, elle a dit :« J’ai donné rendez-vous à Jade pour aller danser dans un bar. Je veux sortir m’amuser. »« Pas question ! Il est déjà tard, tu ne peux pas sortir. Va vite te reposer dans ta chambre ! »Maxence a répondu sèchement.Chloé a encore essayé :« Papa, je… »Maxence l’a interrompue :« Ta mère rentrera te voir d’ici deux jours. »Quoi ?Sa mère reviendrait ?Chloé, stupéfaite, a demandé :« Ma mère revient ? Mais…elle n’est pas morte ? »Maxence a secoué la tête :« Elle n’est pas morte. Elle revient te voir. »Chloé est restée bouche bée.Elle avait toujours cru que Yvonne était morte. Mais elle avait ressuscité !Le retour d’Yvonne risquait-il de dévoiler le secret de sa propre na

Louis a pris doucement la main de Nina.« Nina, viens, on s’en va. »Il l’a entraînée vers la sortie, mais Nina a retiré sa main de la sienne :« Louis, rentre chez toi. Je suis très bien ici, chez les Rochefort. Je compte y rester quelques jours. »Louis l’a fixée, les sourcils froncés :« Tu veux rester chez les Rochefort ? Tu n’as aucun lien de parenté avec Maxence, pourquoi t’installer chez lui ? »Depuis longtemps, il avait remarqué que Maxence ne traitait pas Nina comme les autres.Par exemple, le bureau de Maxence était strictement interdit à quiconque… et pourtant, Nina s’y trouvait.Il semblait l’autoriser à tout.Nina a dit calmement :« Louis, Maxence est quelqu’un de bien. Tu n’as pas à douter de son intégrité. »Louis a dit :« Quelqu’un de bien ? Nina, je trouve que tu prends un peu trop sa défense. »Nina n’a pas répondu. Elle-même ignorait pourquoi elle avait tant de sympathie pour Maxence.C’était un sentiment de proximité étrange, presque familial, comme un lie

Chloé sentait bien que Élodie avait nettement gagné en sympathie pour Nina.Elle en était furieuse au point de grincer des dents :« Vous n’avez donc pas mangé, ou quoi ?! Vous ne pouvez même pas attraper une petite bâtarde ? »En entendant ces mots, les deux ravisseurs en noir se sont précipités vers Lilou.La petite a hurlé de peur :« Ne me touchez pas ! Mamie, sauve-moi ! »Élodie a résisté de toutes ses forces pour protéger Lilou derrière elle. Fixant Chloé, elle a demandé :« Qui es-tu exactement ? Tu me connais, n’est-ce pas ? »Chloé s’est figée quand elle a entendu cette question.Sa réaction a suscité plus le soupçon d’Élodie.Elle l’a détaillée de haut en bas avec méfiance :« Tu sais que j’avais un problème avec mes jambes et je ne pouvais pas marcher, c’est pourquoi quand tu m’as vu m’élever, tu étais si étonnée et as parlé de mes jambes. Tu es forcément quelqu’un que je connais… »En tant que maîtresse de la famille Bernard depuis tant d’années, Élodie était intelli