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Gabriel descendit de sa voiture, serrant fermement la lanière du sac dans lequel se trouvaient les 150 000 euros en liquide. Il avait retiré l'argent à la banque plus tôt dans la matinée, et chaque billet lui paraissait lourd, comme s'il pesait autant que le poids des années de souffrance de Rose. Il ne ressentait aucune satisfaction à transporter une somme aussi considérable ; il n'avait qu'une hâte, se débarrasser de cette dette qui maintenait Rose prisonnière et enfin la libérer de Marc et de cet enfer qu'elle endurait.Il se tenait maintenant devant la grande porte de la demeure de David Elster, une maison imposante, reflet de l'arrogance de son propriétaire. Gabriel frappa avec détermination, son cœur battant avec une fureur contenue. Après quelques secondes, la porte s’ouvrit, et il fut accueilli par l'un des assistants de David qui, avec une révérence exagérée, le fit entrer.— '' M. Elster vous attend dans son bureau,"dit l’assistant en l’accompagnant à travers le couloir mar

36Gabriel poussa la porte d’entrée de la maison familiale, la fatigue de la journée marquée sur ses traits. La confrontation avec Marc avait été tendue, mais il était soulagé de savoir que la situation avançait dans la bonne direction. En franchissant le seuil, il sentit immédiatement une atmosphère chaleureuse l’envahir. Il entendit des éclats de rire venant de la cuisine, et un doux parfum d’épices embaumait l’air. Cela lui apporta un sourire malgré la lourdeur des événements de la journée.Curieux, Gabriel se dirigea vers la cuisine et trouva Rose, debout près du plan de travail, en train d’aider sa mère à préparer le dîner. Elle avait un sourire radieux sur le visage, et ses gestes étaient naturels, comme si elle faisait déjà partie de la famille. Clara, sa sœur, était non loin d’elles, occupée à éplucher des légumes tout en discutant joyeusement.— '' Alors, je vois que tu as été mise au travail," lança Gabriel d’un ton amusé en entrant dans la pièce, les bras croisés.Rose se

En début d'après-midi, Gabriel était tranquillement installé dans le salon de sa maison familiale, le regard perdu dans le jardin où Clara et Mira jouaient encore ensemble. Sa mère et Rose discutaient doucement dans la cuisine. L'atmosphère était paisible, et pour la première fois depuis des jours, Gabriel se sentait réellement détendu. Soudain, son téléphone vibra. Il décrocha rapidement, voyant que c'était son avocat.— "Monsieur Gabriel, c’est Maître Bertrand. Je tenais à vous informer que les papiers du divorce sont prêts. Vous pouvez passer au cabinet quand vous le souhaitez pour les récupérer."Une vague de soulagement traversa Gabriel. C'était la nouvelle qu’il attendait. Le dernier obstacle pour libérer Rose définitivement était presque franchi. — "C’est une excellente nouvelle," répondit-il avec une note d’enthousiasme dans la voix. "Je passe dès que possible."Il raccrocha, le cœur léger, et se leva d’un bond. Rose, assise à la table de la cuisine, tourna la tête vers lui

Au cœur du plaisir L'escorte d'une nuit 40Gabriel était assis au bord du lit dans sa chambre, les papiers de divorce soigneusement pliés dans une enveloppe, un sourire plein de malice sur le visage. Il attendait Rose, impatient de lui annoncer la nouvelle. Dans son esprit, il commençait à entrevoir un futur avec elle, un futur où ils n'auraient plus à se soucier de Marc, où ils pourraient enfin être ensemble sans ombre sur leur bonheur. Mais pour l'instant, il voulait s’amuser un peu avec les émotions de Rose.Quand Rose entra dans la chambre, elle était nerveuse. Son cœur battait à tout rompre, l'incertitude sur le visage. Elle s’approcha de Gabriel, ses yeux cherchant une réponse avant même qu’elle ne puisse poser la question.— "Alors... Est-ce que Marc a signé?" demanda-t-elle d’une voix tremblante, espérant désespérément que ce cauchemar touchait enfin à sa fin.Gabriel laissa échapper un soupir dramatique, son expression s'assombrissant à dessein. Il détourna les yeux, comme s

Au cœur du plaisir L'escorte d'une nuit 42La réunion commence dans la grande salle de conférence, un espace lumineux aux murs vitrés, avec vue sur la ville. Gabriel, en tant que PDG, se tient à la tête de la table, son charisme naturel captant l’attention de tous les employés présents. Il est à l’aise dans cet environnement, habitué à diriger et à inspirer ses équipes. Sa voix est assurée et posée, chaque mot soigneusement choisi.— « Mesdames et messieurs, nous avons franchi une étape importante ce trimestre, mais ce n’est que le début. Nous devons continuer à innover, à nous surpasser, car le marché est en constante évolution. Notre force réside dans notre capacité à nous adapter rapidement tout en maintenant un haut niveau d’exigence. »Gabriel parcourt la pièce du regard, s’adressant à chaque personne avec un mélange d’autorité et de bienveillance. Il est dans son élément, et tout le monde écoute attentivement, absorbé par sa présence.— « Ce que je veux pour cette entreprise, c’