---MaximeJe suis resté longtemps assis après son départ.Trop longtemps, sans doute. Assez pour que la lumière décline et que le froid s’infiltre à travers mes vêtements. Assez pour que les pensées prennent la forme d’un raz-de-marée silencieux.Le banc était dur, inconfortable. Le ciel, immense, d’un bleu gris qui s’éteignait à mesure que les minutes s’égrenaient. Et moi, au milieu de tout ça, j’étais ce point fixe que plus rien ne reliait à rien.Je ne bougeais pas parce que je n’avais nulle part où aller. Parce que chaque direction me ramenait à elle. À Léa.Elle était partie comme elle était venue : droite, digne, bouleversante de vérité. Elle m’avait dit les choses comme elles sont, sans fard, sans tentative d’adoucir. Elle avait déposé cette vérité nue entre nous, puis elle était repartie.Et moi, je suis resté avec ce battement nouveau dans la poitrine.Un souffle. Un vertige.Ce n’était pas seulement la nouvelle. Ce n’était pas seulement ce mot — père — qui résonnait dans me
Terakhir Diperbarui : 2025-04-21 Baca selengkapnya