Tous les chapitres de : Chapitre 31 - Chapitre 40

NICKJe n'ai pas pu croire que mon père m'ait conseillé de laisser partir ma femme, celle qui est la mère de mon fils. Lui qui m'avait appris qu'on ne renonce jamais à sa famille, qu'on se bat pour ceux qu'on aime et qu'on fait toujours tout pour arranger les choses, et pourtant, aujourd'hui, ce même homme m'avait dit d'abandonner ma femme, de la laisser partir.Quel hypocrite il avait été ! Je suis persuadé que lui et ma mère avaient aussi leurs différends. Il n'avait pas renoncé ; ils étaient toujours ensemble et m'avaient élevé en famille. Alors, pourquoi me demandait-il d'abandonner la mienne ? J'ai fait des erreurs avec ma femme, je le reconnais, mais que pouvais-je faire quand toutes les preuves étaient contre elle ?Je voulais simplement qu'elle reconnaisse ses torts et en tire les leçons. Sandra, son amie, comptait sur elle pour se racheter. Il lui aurait fallu du temps pour surmonter ce qu'elle avait fait, et j'étais convaincu qu'elle finirait par lui pardonner. Je ne me sou

OLIVIAJ’ai été occupée dans mon bureau à effectuer le travail de deux personnes depuis que j’ai licencié Jane. J’ai demandé à Lauren d’afficher l’offre d’emploi pour moi, mais le processus a pris au moins un mois avant que je puisse trouver quelqu’un pour occuper le poste. En attendant, j’ai dû m’y résoudre et faire le travail moi-même. C’était mon entreprise, après tout, et elle a connu une croissance rapide.J’ai eu deux grands clients et plus de quinze petits clients, sans oublier le conseil fiscal et financier individualisé destiné aux petites entreprises locales. Il est devenu évident que j’ai dû embaucher quelqu’un d’autre pour m’aider, si la situation a persisté ainsi.Ma porte s’est ouverte et s’est refermée. « Lauren, c’est bien que tu sois venue. J’ai voulu te demander si le dealeur de camions t’a répondu concernant les deux camions que nous souhaitions acheter et, s’il te plaît, demande au service RH où en est le recrutement des deux chauffeurs qui vont les conduire. Nou

NICKJe suis devenu fou depuis qu’Ethan m’a révélé qu’Olivia était la propriétaire de cette entreprise. J’ai eu beau retourner l’information dans ma tête, je n’ai pas compris comment elle avait pu convaincre des investisseurs de la suivre après le scandale d’il y a deux ans. Elle a dû avoir un soutien puissant, car elle n’aurait jamais pu monter une telle affaire seule et en si peu de temps.« Maintenant, je comprends pourquoi l’entreprise a été en difficulté. Tu es resté assis derrière ton bureau à rêvasser toute la journée au lieu de bosser. » J’ai sursauté, arraché à mes pensées. Mon père s’est tenu sur le pas de la porte, le visage fermé. « Papa ? Tu fais quoi ici ? » Il est entré d’un pas assuré et s’est installé en face de moi.« Je suis venu t’aider à sauver ton entreprise, puisque visiblement, tu n’as pas été capable de le faire tout seul. » J’ai poussé un soupir. Il n’a pas compris. Si ça avait été n’importe qui d’autre, j’aurais déjà pris les mesures nécessaires. Mais là,

OLIVIAJe ne me suis pas sentie à l’aise depuis la visite que nous avons eue de la part de mon père. Sa menace a été réelle et elle m’a effrayée, car j’ai cru qu’il allait faire quelque chose d’horrible, soit à Marcas, soit à l’entreprise. Lorsque j’ai exprimé mes inquiétudes, Marcas m’a assuré de ne pas m’en faire et m’a dit qu’il allait s’en occuper. J’ai donc tout laissé avec lui, et avec ses mesures compétentes.À cet instant, j’étais avec Ethan et nous allions chercher Samuel à Caen. J’ai été terrifiée à l’idée de sa réaction quand il me verra. Je n’étais pas sûre qu’il se souviendrait de moi ou non. Je ne l’avais vu qu’une seule fois après sa naissance et, maintenant, il avait deux ans et parlait déjà.« Ne t’inquiète pas, il se souviendra de toi. Aucun enfant n'oublie sa mère », Ethan tenté de me rassurer, mais sans succès. « Qu’est-ce qu’il aime ? Je ne veux pas arriver les mains vides. » Nous nous trouvions dans la boutique de cadeaux de l’aéroport. « Tu es le cadeau qu’il

OLIVIAIl a laissé qu'elle m'insulte devant notre fils. Il aurait pu l'en empêcher et prendre mon parti, mais j'ai vu qu'elle gardait toujours son emprise sur lui. J'aurais souhaité savoir ce que Sandra avait sur lui pour le rendre aussi fidèle à elle. Cet homme n'a même pas montré la moindre émotion le jour où je lui ai remis les papiers de divorce signés.Il a amené ces papiers à mon bureau, les a placés devant moi et a attendu que je les signe. Comme il n'a rien dit, je n'ai pas eu besoin de prononcer un mot. Je les ai simplement signés et les lui ai rendus afin qu'il puisse, lui aussi, les signer et les déposer auprès du tribunal.L'homme a pris les papiers et est sorti, ça n'a ressemblé à rien, comme si je venais de signer un autre contrat avec un client, et non un document marquant la fin de notre union. Mais, en fin de compte, j'étais celle qui avait demandé ces papiers de divorce, et je ne savais pas pourquoi j'étais si émotive ce jour-là.« Hé, redresse ce visage contrit.