Tous les chapitres de : Chapitre 441 - Chapitre 450

MarcusJ'ai regardé ma femme et me suis senti désolé pour elle. Elle avait traversé tant d'épreuves et avait eu peur. Elle avait perdu tant de personnes en cours de route et craignait d'en perdre d'autres. J'aurais ressenti la même chose à sa place. D'abord, Olivia avait perdu sa meilleure amie, quelqu'un en qui elle avait le plus confiance et qui lui avait fait les choses les plus inimaginables, Sandra.Puis c'était sa grand-mère, à qui elle n'avait même pas eu l'occasion de dire au revoir. Ensuite, c'était la grand-mère de Lupita, qu'elle considérait comme de la famille, comme une deuxième grand-mère. Elle l'avait perdue de la manière la plus cruelle possible. Puis c'était Nick, qui l'avait peut-être fait souffrir, mais qui avait changé à la fin.Ensuite, c'était Lupita, combien une personne pouvait-elle encore supporter avant de craquer ? J'avais eu peur qu'elle soit proche de son point de rupture maintenant. Si elle devait perdre quelqu'un d'autre, alors j'avais eu peur de la per

MARCUSMais pourquoi diable ferait-elle une chose pareille ? Pensait-elle qu'ils l'avaient oubliée et arrêtée de la surveiller ? Elle aurait dû mieux savoir que de faire une chose comme celle-là. Mon Dieu ! J'ai bien compris qu'elle voulait faire quelque chose pour son fils, mais est-ce que cela valait la peine de mourir et de laisser ce fils qu'elle aimait tant ?J'ai compris qu'elle était parent et voulait le meilleur pour son fils. Mais pourquoi pensait-elle que c'était acceptable de s'attaquer à de telles personnes ? Elle savait ce dont elles étaient capables, elle l'avait expérimenté de première main. « Olivia, fais sortir ta secrétaire de cet étage afin qu'ils puissent nettoyer ce désordre. »Ma femme s'est promenée jusqu'à son bureau, a pris le téléphone et a appelé sa secrétaire. « Va au magasin de l'autre côté de la rue et achète-moi ces pâtisseries pour le petit-déjeuner et deux cafés, s'il te plaît. » Puis, elle a coupé la communication et m'a regardé. « C'est fait. » Elle

NATHANAujourd'hui, je rendais ma mère à la terre. Marcus et sa famille sont venus pour me soutenir. J'appréciais car je n'avais personne d'autre. C'était toujours ma mère et moi contre le monde. Maintenant, elle m'a laissé seul dans ce monde cruel. Comment pensait-elle que j'allais affronter tout cela sans elle à mes côtés ? Tout ce pour quoi je travaillais dur, c'était pour elle.Je voulais lui donner tout ce qu'elle avait toujours désiré, mais maintenant, quel était l'intérêt de travailler quand je n'avais personne avec qui partager cette richesse ? Pourquoi ces gens m'ont-ils pris mon espoir et pourquoi mon cousin les a-t-il laissés faire ?Il pensait que je ne savais pas qu'il était maintenant le chef de La Lance. Dès qu'il a parlé de quelque chose que ma mère ne m'avait pas dit et que ces gens voulaient, j'ai su que cela avait un lien avec le coffre-fort dont elle m'avait parlé.Elle m'a dit qu'elle ne l'avait pas ouvert sous son nom, mais sous le nom de jeune fille d'une amie

5 Mois Plus TardMARCUS« Tu t'en sors très bien depuis le début, nous avons obtenu de nouveaux contrats et tu as des clients potentiels sur la liste. Je suis impressionné. Continue ainsi et peut-être que d'ici l'année prochaine, tu seras le directeur général. » Hélas, je n'ai pas écouté Luke à l'époque et j'ai embauché Nathan.Il s'est très bien débrouillé. Je le surveillais quand même, tu sais, au cas où il ferait ce que Luke avait dit qu'il ferait. Me mordre dans le dos. Et je devais faire attention de ce que je disais devant lui. On pouvait voir qu'il voulait plus que le poste que je lui avais donné. Il se montrait méritant et me faisait confiance pour que je lui donne un rôle plus élevé.Je n'y pensais même pas, pas encore. Je m'occupais actuellement de La Lance et du transfert des activités illégales à Luke. Il voyageait et apprenait à connaître les fournisseurs et tout le monde avec qui nous travaillions. Les fermes de cannabis, les entrepôts où les drogues étaient fabriquée

LUKE« Oh, excusez-moi. Je n'ai pas voulu faire ça. Je suis juste allergique au manque de respect et aux conneries. » Je me suis accroupi devant lui. Son nez saignait maintenant, j'étais sûr qu'il était cassé. « Avez-vous autre chose à dire ? » Il n'a rien dit, mais continuait d'essuyer le sang de son nez. « Alors, levez-vous et montrez-moi ce que je suis venu voir. »Il s'est levé, a marmonné en nous guidant à l'intérieur de l'entrepôt. Je l'ai suivi, laissant mes hommes dehors. Je pouvais dire que ce type se prenait pour quelqu'un d'important et qu'il pourrait être celui qui avait commandité l'attaque. S'il pouvait l'être, il semblait vraiment surpris de me voir là, comme s'il ne m'attendait pas.Il m'a fait visiter l'opération. « Savez-vous ce qui maintient des hommes comme vous dans ce business ? » Il m'a fusillé du regard, mais n'a rien dit, continuant à vérifier les choses. « Regardez-moi quand je vous parle. » Il a reniflé en se tournant pour me faire face.Peut-être que le c