Tous les chapitres de : Chapitre 81 - Chapitre 90

ÉLODIELe Don a réussi à ruiner ma vie une seconde fois. Il n’aurait jamais dû s’en prendre à Olivia, ni à Nick. Regarde ce qui allait se passer maintenant. L’homme devant moi voulait se venger de ce qu’on lui avait fait, et il n’y avait aucune échappatoire. Comment étais-je censée choisir entre les deux personnes que j’aimais.J’ai été submergée par des larmes, la douleur m’avait envahie. Peu importe le choix que je ferais, je savais que cette décision me hanterait toute ma vie. « Je n’ai pas toute la journée, Élodie. Je dois encore retourner à Aix-en-Provence pour tuer le Don, ton père. Je serai complètement idiot si je laisse encore ce vieux bonhomme me faire du mal. Ce soir, il meurt. »Mon cœur s’est serré. Je savais que quelque chose se tramait chez nous. Luke préparait l’assassinat du Don, le chef de notre clan, et je savais qu’il ne comptait pas agir seul. Il devait bénéficier du soutien des autres aînés. Mon père avait dû faire quelque chose d’autre pour énerver ces anciens

OLIVIAJ'étais encore plus confuse, qu'est-ce que cette femme racontait au juste ? Elle devait être perdue et en deuil de son mari. Nous savions toutes les deux que mes parents étaient morts dans un accident lorsque j'étais petite. Mon père ne pouvait pas être celui qui avait tué son mari. Peut-être, elle cherchait simplement quelqu'un à blâmer pour ce qui était arrivé.Je comprenais et je ne lui en avais pas voulu, jusqu'à ce que j'entende la suite.« Maman, tu sais que les parents d'Olivia sont morts il y a bien longtemps. Allez, assieds-toi, je vais demander à la bonne de te préparer du thé. Ça te calmera. »« Non ! Je ne veux pas de thé, et l'homme qui est mort n'est pas son père. Mon frère, Luke, l'homme avec qui tu travailles à Aix-en-Provence, est son père. Il m'a tout raconté aujourd'hui et m'a même dit qu'il te surveillait aussi, Nick. » Ma tête bourdonnait, je n'étais plus intéressée à partir, mais à comprendre ce dont elle parlait.Comment son frère pouvait-il être mon p

NICKJe ne savais plus quoi à dire, ni quoi à penser. Pendant deux jours, je n’ai prononcé aucun mot. Ma mère accusait Olivia de la mort de mon père, mais nous savions toutes les deux que c’était moi qui en étais responsable. Aujourd’hui, c'étaient les funérailles de mon père et, en contemplant le cercueil, mon esprit m’avait ramenée au début de tout, à l’époque où Olivia me suppliait de donner un emploi à son amie.Sandra m'a raconté toutes ces choses sur elle et m'a montré des preuves de ses méfaits. J’aurais voulu remonter le temps pour ne pas l’écouter, la renvoyer et m’assurer qu’elle ne s'approcherait plus jamais de nous. J’aurais dû protéger ma femme au lieu d’écouter un inconnu. Si j’avais fait cela, je ne l’aurais pas envoyée en prison.Ma femme serait encore avec un corps complet, et nous aurions été heureux d’élever notre fils. Mais j’étais aveugle, stupide et naïf. J’ai laissé mes émotions guider mes actes au lieu d’utiliser ma raison. Ma femme a été blessée en prison, et

NICKMa mère a sursauté de frayeur quand j'ai crié. « Nick, ouvre cette porte ! » a retenti Ethan de l’autre côté, cognant la porte, mais j’ai gardé mes yeux rivés sur ma chère mère, celle qui a cru détenir le droit de jouer à Dieu en décidant qui vivrait ou mourrait. « Qu’attendais-tu de moi à faire, Nick ? Si je n’avais pas choisi, il allait vous tuer tous les deux ! »J’ai ri en secouant la tête, me disant qu’elle aurait dû nous laisser mourir tous les deux ou bien opter pour le père et me laisser mourir. C’était moi celui qui avais fait du tort à sa fille, mais pas mon père. « Tu n’aurais pas dû le choisir, maman. C’était moi qui avais blessé Olivia, le père n’a rien fait de mal et pourtant tu l’as sacrifié. Pourquoi ? » et alors mes larmes ont commencé à couler au coin des yeux.J’ai été profondément blessé parce que ma mère a joué à Dieu et a fait tuer un homme innocent, pas n’importe lequel, mais son mari, mon père. « Nick, tu es mon fils et tu as tant à vivre. Je n’ai pas pu

OLIVIALes gars n’ont eu d’autre choix que de m’écouter. En vérité, je ne leur avais pas laissé beaucoup d’options. Ils avaient tous deux constaté que Nick avait été aveuglé par ses sentiments pour Sandra. Cet homme s’était montré si protecteur envers elle qu’il avait mis en péril la vie de son propre fils et, malgré ce qu’elle avait fait, juste devant lui, Nick avait trouvé le moyen de l’empêcher d’être punie.Nick était revenu rapidement avec un médecin et, avant que ce dernier ne puisse pénétrer dans la chambre de Samuel pour prélever un échantillon, il m’avait regardée et avait demandé, « Es-tu sûre de ce choix ? Je sais que ce n’est pas nécessaire, puisque je peux voir que Samuel est le mien. Pourquoi cherches-tu à prouver le contraire ? Tu n’as rien à me démontrer et Sandra ne fera plus de mal ni à toi ni à lui, elle est enfermée. »Je n’avais rien dit, mais je l’avais fixé du regard, essayant de faire preuve de courage pour mon fils. Comme je ne lui avais pas répondu, il avai