บททั้งหมดของ Cœur de tiran : บทที่ 31 - บทที่ 40

Aldric Les semaines qui suivirent ma déclaration furent remplies de changements radicaux. La reconstruction, tant matérielle que morale, était une tâche colossale, mais le royaume, sous ma direction, commença lentement à retrouver espoir. Dans chaque village, chaque ville, des travaux de réparation des murs, des routes, des ponts prenaient forme. La récolte, bien que maigre cette année-là, était partagée équitablement parmi les citoyens, une promesse de justice qui résonnait dans les cœurs fatigués par la guerre.Cependant, la paix n’était pas encore gagnée. Malgré notre victoire, les tensions demeuraient palpables dans le royaume. Les seigneurs et les nobles, bien que plus enclins à me soutenir, demeuraient circonspects. Certains craignaient que le partage du pouvoir ne mène à des conflits internes, tandis que d’autres étaient tout simplement réticents à l’idée de céder une partie de leur autorité. Mais je ne me laissais pas intimider par ces doutes. J'avais montré ma volonté de cha

La décision de faire la guerre contre les dissidents n’a pas été prise à la légère. Les horreurs de la guerre, bien que j’en ai été un acteur moi-même, me hantaient encore. Mais le royaume était en péril. J’avais promis à mon peuple un avenir de paix et de prospérité, et je ne pouvais pas permettre à des factions internes, aveuglées par l’ancien ordre et la soif de pouvoir, de détruire ce fragile équilibre que j’avais mis tant de temps à établir.Les mois qui suivirent furent marqués par des tensions croissantes. Des rumeurs circulaient dans tout le royaume concernant les mouvements des rebelles. Leurs attaques devenaient de plus en plus audacieuses : des raids sur les villages frontaliers, des embuscades tendues aux patrouilles royales, et des tentatives de saper la confiance du peuple en son roi. Mais je savais que je ne devais pas répéter les erreurs du passé. Plutôt que de simplement écraser l’ennemi par la force brute, j’ai concentré mes efforts sur une stratégie visant à diviser

Le roi Ma déclaration résonna dans tout le royaume. Partout où les rumeurs de rébellion avaient pris racine, des messagers apportaient le même message : une invitation à la réconciliation. Ce n’était pas une simple capitulation, mais une véritable chance de guérir les blessures du passé, de bâtir un royaume uni, où ceux qui avaient été poussés à la rébellion pourraient retrouver leur place, à condition d’abandonner la violence. Une nouvelle chance de marcher ensemble vers un avenir commun.Les réactions furent partagées. Certains, comme les anciens rebelles modérés et les seigneurs plus jeunes, acceptèrent mon offre, espérant une stabilité durable et la possibilité de retrouver leur place dans ce royaume en reconstruction. Mais d’autres, plus radicaux, rejetèrent l’invitation, estimant qu’elle était un signe de faiblesse. Pour eux, je devais tomber, et rien ne les ferait changer d’avis.Je savais que la route vers la paix serait semée d’embûches. Je n’étais pas dupe : une poignée d’o

AldricMalgré les progrès réalisés, je savais que mon royaume n'était toujours pas à l'abri de l’instabilité. Le chemin vers la réconciliation était semé d’embûches. Si la majorité des seigneurs et des anciens rebelles avaient accepté de coopérer, les rancunes profondes restaient vivaces. Des voix discordantes, provenant des recoins les plus isolés du royaume, se faisaient entendre. Il y avait encore des foyers de résistance, des dissidents qui refusaient de se plier à la nouvelle autorité. Mais chaque jour de paix était un pas de plus vers la guérison.Dans les mois qui suivirent, je mis en œuvre une série de réformes ambitieuses, notamment la redistribution des terres, la mise en place d’un système de justice plus équitable et l’abolition de privilèges injustes. Cependant, la gestion de ces réformes n’était pas simple. Beaucoup étaient impatients de voir des résultats tangibles, et les tensions montaient lorsque les promesses semblaient prendre plus de temps que prévu à se réaliser.

AldricLe matin suivant, le château de Valmor était baigné d'une lumière douce, presque apaisante, qui semblait symboliser le début d'une nouvelle ère pour le royaume. Les échos du duel nocturne résonnaient encore dans les rues silencieuses de la ville, mais quelque chose d’essentiel avait changé. Aldric et Theron, autrefois ennemis mortels, se tenaient désormais côte à côte, dans une alliance fragile mais nécessaire. Leur rencontre, bien que marquée par le sang et la douleur, avait ouvert la porte à un dialogue, à une possibilité de guérison.Lorsque Theron accepta finalement de déposer les armes et d’accepter l’idée de la réconciliation, Aldric n’eut pas de faux espoirs. Il savait que le chemin serait difficile. Beaucoup dans le royaume ne comprendraient pas cette alliance. Certains verraient cela comme un acte de faiblesse, d’autres comme une trahison. Mais Aldric, malgré les doutes qui pesaient sur lui, savait que c’était la seule voie qui offrirait une chance de paix durable.Dan