All Chapters of Amour mafieux cruel: Chapter 101 - Chapter 110

Gabriel Aucun signe de Mazur. Ça me fait bouillir le sang, de savoir que j'étais si proche, mais qu'il a réussi à filer. En descendant le chemin pavé, le jardin paysager baignant le terrain de fougères vertes et de rosiers forme une oasis autour de moi. Ma grand-mère a toujours aimé jardiner. Chaque fois qu'elle taille un buisson ou se promène dans la verdure, elle est véritablement en paix. J'ouvre la porte du cottage et, en entrant, je regarde Murat, le soldat qui garde la femme que j'ai volée à Mazur. « Est-elle réveillée ? » je demande. Il secoue la tête et jette un coup d'œil vers la chambre. « Mais le Dr Bayram a dit qu'elle était sortie d'affaire. Vous l'avez raté de peu. Il reviendra dans deux heures pour la surveiller. » « Elle guérit ? » je demande. Ce n'est pas par inquiétude. J'espère juste qu'elle aura des informations que je pourrai utiliser contre Mazur. Mazur hoche la tête. « Tout s'est bien passé pour l'opération. Le Dr Bayram l'a mise sous perfusion. » Poussant

Lara J'ai passé les quarante-huit dernières heures à paniquer, à essayer de me libérer de mes chaînes et à sombrer dans le sommeil par intermittence .Les seules interactions humaines que j'ai eues, c'est quand le gardien m'a apporté à manger et m'a laissé aller aux toilettes, et que le médecin est venu examiner mes blessures.Je suis épuisée, j'ai mal et j'ai une peur bleue.Quand la porte de la chambre s'ouvre, je me redresse rapidement, ignorant la douleur dans mon ventre. Le Dr Bayram entre, suivi d'une femme qui semble avoir une cinquantaine d'années.Hier, j'ai supplié le médecin de m'aider à m'échapper, mais il s'est contenté d'examiner mes blessures, de me mettre des pansements frais, puis est parti sans un mot.Peut-être que la femme m'aidera ?Je la regarde poser une pile de vêtements sur la chaise.Lorsqu'elle vient se placer à côté du médecin, j'essaie de la regarder dans les yeux, mais elle refuse de me regarder.Comme si je n'étais pas là, le Dr Bayram lui montre comment

Lara Encore sous le choc d'avoir cru à cent pour cent que Gabriel allait me tuer, je m'effondre sur les fesses. Que vient-il de se passer ? J'enroule un bras autour de ma taille fragile, ma respiration devient trop rapide, mon cœur martèle mes côtes. Mon Dieu, c'était pas passé loin. Haletant, j'essaie de comprendre que je vais travailler pour Gabriel. C'est une porte de sortie. Au moins, je suis en vie. Je vais travailler dur pour qu'il ne regrette pas de m'avoir épargnée. Jusqu'ici, tout est différent ici. Ils me donnent trois repas par jour, alors que nous ne dînions que chez Tymon. Gabriel est terrifiant. Avec Tymon, au moins, je savais quand m'attendre à une gifle, une fessée, un bras ou des côtes cassés. Je suis désorientée, luttant pour garder le contrôle de mes émotions tout en me remettant encore de mes blessures par balle et des coups de fouet dans le dos. Tout est différent. Je suis projetée dans un monde dont j'ignore les règles. Murat, l'homme qui me surveillait, entre

Gabriel Après le petit-déjeuner, où j'étais content de ne pas voir Lara nous servir, je m'installe sur une chaise pour déguster un thé avec ma grand-mère.« J'ai entendu dire que vous aviez donné un travail à cette femme », dit ma grand-mère avec désinvolture avant de siroter sa boisson.« C'est temporaire », je marmonne.Emre entre et se sert du thé. « De quoi parlons-nous ? » « De la femme », l'informe Babaanne (grand-mère).« Je suis curieux de savoir pourquoi Gabriel lui a donné un travail. » Laissant échapper un soupir, je demande : « Préfères-tu que je la tue ? » « Allah Allah. » Elle me lance un regard noir. « Ne me rends pas la nourriture amère. » « C'était la seule autre option », dis-je.« Je suppose que tu ne pouvais pas la laisser retourner à Mazur », acquiesce Babaanne.Laissant échapper un soupir, j'explique : « C'est juste pour le moment, le temps que je trouve quoi faire d'elle. » « Ce serait peut-être une bonne chose. Nisa n'est plus aussi jeune qu'avant et elle

Gabriel Quand j'entre dans la cuisine pour prendre une bouteille d'eau et que je trouve Nisa qui travaille seule, je demande : « Où est Lara ? » La femme qui est comme une seconde mère pour moi émet un grognement de mécontentement du nez, puis me serre la gorge d'un air renfrogné . « Elle se repose. Tu te souviens qu'on lui a tiré dessus il y a moins de deux semaines, non ? » Comment oublier ? C'est moi qui lui ai tiré dessus. Sans répondre, j'ouvre le réfrigérateur et j'en sors une bouteille.« Lara a vécu l'enfer. Tymon Mazur est la lie de la Terre », commence à pester Nisa, visiblement bouleversée.Adossée au comptoir, je bois une gorgée d'eau, les yeux rivés sur Nisa. Une fois que quelque chose l'a contrariée, on ne peut qu'écouter pendant qu'elle se défoule .« Je n'ai jamais souhaité de mal à personne, mais j'espère que tu trouveras ce monstre et que tu le feras payer. » Je hausse un sourcil. « Tu dois beaucoup aimer Lara pour vouloir verser du sang pour elle. » Nisa laisse tomb