Semua Bab Arnaquer un Millionnaire ?: Bab 21 - Bab 30

Les jours suivants, Nafi ressentit un poids croissant sur ses épaules. L’offre d’Amadou flottait constamment dans son esprit, comme une ombre dont elle ne parvenait pas à se débarrasser. Plus elle y réfléchissait, plus elle réalisait à quel point la situation devenait périlleuse. Elle devait trouver une parade.Elle passa une matinée à aider sa mère dans la maison. Cette dernière, pleine d’énergie malgré son âge avancé, n’arrêtait pas de poser des questions, curieuse de ces fréquentes sorties."Tu sembles bien occupée ces temps-ci, ma fille. Modou t’a vraiment trouvé un travail si exigeant ?" demanda-t-elle en rangeant une pile de vêtements.Nafi sourit légèrement, tout en pliant un pagne. "Oui, c’est un petit boulot, rien de bien extraordinaire. Mais ç

Les premiers jours de Nafi au travail étaient un véritable tourbillon. Même si elle avait réussi à convaincre Amadou qu’elle avait de l’expérience, la réalité du bureau était tout autre. Elle n’avait jamais réellement travaillé dans une entreprise auparavant, et tout était nouveau pour elle. Les murs blancs, les bureaux alignés, et les visages sérieux de ses collègues lui donnaient l’impression de se perdre dans un monde qui ne lui ressemblait pas.À chaque réunion, elle se sentait un peu plus comme un imposteur. Les autres employés semblaient tous si expérimentés, si sûrs d’eux. Nafi avait l’impression qu’ils pouvaient tous lire en elle son manque de pratique. Elle n’avait pas vraiment d’idée de ce qu’elle devait faire, ni comment s’intégrer dans cette dynamique professionnelle. Heureusement, elle savait qu’il ne fallait pas que cela se voie. Elle avait un rôle à jouer.Les premières semaines furent une succession de faux pas. Elle passait des heures à observer ses collègues, prenant

Cette fois, il n’y avait pas de mots. Le geste était plus fort que tout, une promesse silencieuse. Son visage se rapprocha du sien, lentement, chaque mouvement précis, calculé. Le bout de ses lèvres frôla les siennes, à peine un souffle, un murmure de contact, avant de se retirer.Il attendit un instant. Elle resta là, les yeux fermés, son corps frémissant sous la chaleur de cet instant suspendu. Puis, il revint, plus pressant cette fois. Ses lèvres effleurèrent à nouveau les siennes, mais cette fois, il les captura plus fermement, avec une douceur dévorante, un baiser qui semblait l’aspirer dans une mer de sensations et d’émotions.Nafi n’eut plus le temps de réfléchir. Les lèvres d’Amadou étaient comme du velours contre les siennes, un contact doux mais puissant qui la laissa sans souffle. Ses mains glissèrent lentement dans ses cheveux, la tirant plus près de lui, son corps se pressant contre le sien. La chaleur montait en elle comme une vague, et elle sentit ses jambes faiblir sou

Le temps semblait se figer autour d’eux. Leurs corps se touchaient, se cherchaient, se frôlaient comme si chaque mouvement était une promesse silencieuse de ce qui allait suivre. Amadou, son visage toujours si proche du sien, observait Nafi avec une intensité qui lui coupait presque le souffle. Ses yeux, sombres et pénétrants, exploraient ses traits, ses lèvres, chaque petite imperfection, chaque parcelle de sa peau comme s’il voulait tout comprendre, tout connaître.Nafi, quant à elle, se sentait submergée par cette attirance. Ses mains tremblaient légèrement alors qu’elles se posaient sur le torse d’Amadou, ressentant la chaleur qui se dégageait de son corps, l’odeur de son parfum, légèrement boisée, qui l’enivrait. Elle ferma les yeux un instant, laissant ses sens la guider, son corps répondant de plus en plus à l’appel de l’autre.Il la regarda, son regard doux mais impitoyablement incisif. Il savait que Nafi avait peur. Peur de perdre le contrôle, peur de se laisser aller à cette

Le souffle de Nafi était encore saccadé lorsqu’ils se séparèrent, l’air dans la pièce vibré de l’empreinte de ce moment intense. Elle sentait son cœur battre fort dans sa poitrine, comme s’il avait pris le rythme de leur échange, de leurs lèvres qui s’étaient trouvées. Son corps tout entier frémissait, la chaleur de ses lèvres encore brûlante sur la sienne.Amadou ne bougea pas, ses mains reposant sur ses hanches avec une douceur infinie, mais il restait à l’écoute, observant la moindre de ses réactions. Ses yeux brillaient d’une lumière presque obscure, et Nafi avait cette sensation étrange que chaque mot, chaque geste, était une promesse. Une promesse qu’il ne pouvait pas encore lui faire, mais qu’il laissait flotter autour d’eux comme une vague prête à les engloutir.« Tu veux savoir pourquoi je t’ai embrassée ? » dit-il finalement, sa voix toujours aussi basse, presque un murmure. Il n’attendait pas vraiment de réponse, mais se sentait obligé de poser la question, de savoir si ell