All Chapters of Renaissance et Vengeance - Quand Mademoiselle Mercier dit non: Chapter 301 - Chapter 310

Élodie savait qu'avec les ressources dont disposait Victor, il découvrirait tôt ou tard des informations sur elle.Si elle ne prenait pas l'initiative et perdait l'avantage, le moindre indice découvert par Victor mettrait en péril sa position et celle de la société W.Face à cette réalité, Élodie a déclaré avec difficulté : « Je ferai de mon mieux. »« Il ne s'agit pas de faire de ton mieux, mais de réussir. »Hugo a tapoté l'épaule d'Élodie : « Tout se joue maintenant, réfléchis-y bien. »« Compris, je ne lui laisserai pas entrevoir la moindre faille. »Hugo s'est contenté d'un vague « Hmm ».Alors qu'Élodie continuait d'examiner son bureau, Hugo a soudainement repris : « Au fait... »« Quoi encore ? »Élodie l'a regardé avec perplexité.Pourquoi était-il si étrange aujourd'hui ?« J'ai entendu une histoire très intéressante à la fac aujourd'hui, ça t'intéresse ? »« ... Pas vraiment. »Même sans explication, Élodie devinait que cette histoire la concernait probablement.

La propriétaire a regardé les billets dans sa main et a finalement cédé : « Elle peut rester pour cette nuit, mais demain elle doit déguerpir. Mon appartement n'est pas un refuge pour n'importe qui. Je ne veux pas m'attirer d'ennuis ! »Autour d'elles, les voisins pointaient Élodie du doigt, persuadés que cette femme n'était pas une jeune femme convenable.Élodie, face à cette scène, trouvait la situation presque comique.Même l'appartement de standing que Victor lui avait trouvé ne l'intéressait guère, alors cette vieille résidence lui importait encore moins.Sans hésiter, Élodie a sorti son téléphone et composé le 17. Tous les présents ont pu entendre distinctement les touches qu'elle pressait.En voyant qu'Élodie appelait vraiment la police, la propriétaire s'est encore plus emportée : « Eh bien voyons ! Je n'ai même pas encore signalé vos activités de prostitution ! Et c'est vous qui appelez la police ! Venez tous juger, regardez-moi cette femme, quelle phénomène ! »« Cousin

« C'est moi qui ai appelé la police. »Après cette déclaration d'Élodie, l'agent a paru déconcerté : « Vous avez appelé la police ? Vous voulez vous faire arrêter vous-même ou quoi ? »« Cette femme m'a accusée faussement de prostitution, a fait irruption dans mon appartement, a tout retourné et a fouillé dans mes affaires personnelles avant de vouloir me mettre à la porte. Nous avons un contrat en bonne et due forme, son comportement a été clairement illégal. J'ai simplement appelé pour défendre mes droits. »Élodie s'est exprimée avec une logique implacable.La propriétaire, peu impressionnée, a rétorqué : « Cette femme a loué mon appartement, et il est hors de question que je laisse mon bien devenir une maison close ! J'ai eu tort de vouloir l'expulser ? Monsieur l'agent, soyez honnête ! »En entendant cela, l'agent a commencé visiblement à douter.Ces histoires de voisinage étaient précisément ce que les policiers détestaient régler.« Est-ce vrai que vous vous prostituez ?

Après un long silence, quelqu'un a finalement osé prendre la parole.« Ce n'est pas moi ! J'ai simplement répété ce que j'avais entendu ! »« Moi non plus ! Je ne sais même pas qui a lancé cette rumeur au départ, tout le monde en parlait ! »« Si j'avais su qu'elle était l'héritière des Mercier, jamais je n'aurais colporté ces ragots ! Quelle ordure, celui qui a inventé cette histoire ! »Les voisins se sont renvoyé la balle comme dans une partie de ping-pong, personne ne voulant assumer la moindre responsabilité dans cette affaire.« Mademoiselle Mercier, je vous donne ma parole, je vais régler cette situation. Je vous garantis une réponse satisfaisante sous trois jours... non, sous 48 heures ! » a proclamé le commissaire d'un ton solennel.À ce moment précis, le regard d'Élodie s'est posé sur Yvonne.Celle-ci s'est sentie transpercée par ce regard.« Ce ne sera pas nécessaire. Je sais parfaitement qui est à l'origine de cette rumeur. »Le regard d'Élodie était glacial.Yvon

« Espèce de petite garce ! Sors de là ! »La propriétaire a déboulé devant la chambre d'Yvonne, fulminante de rage.En la voyant surgir, Yvonne a blêmi : « Madame ! De quel droit entrez-vous chez moi sans frapper ? Vous n'avez pas le— Aïe ! »Avant même qu'elle n'ait pu terminer sa phrase, la propriétaire lui a asséné une gifle.« Comment osez-vous lever la main sur moi ! »Le visage d'Yvonne s'est décomposé.Elle qui était adulée par ses camarades de classe ces derniers temps, c'était la première fois qu'on la giflait.« Et pourquoi je me gênerais ? Tu m'as mise dans un pétrin monstre ! Tu savais pertinemment que ta cousine était une héritière, et malgré ça, tu as colporté ces rumeurs sordides dans toute la résidence ! À cause de toi, je me suis mise à dos une femme influente ! Comment peut-on être aussi machiavélique ? »Face à ces accusations, Yvonne a changé d'attitude : « Qui peut prouver que c'est moi ? Vous n'avez pas le droit de m'accuser sans preuve ! »« Tu sais parf