All Chapters of Monsieur Fournier, votre épouse veut divorcer depuis longtemps: Chapter 61 - Chapter 70

Si Élise avait vraiment osé provoquer un scandale, elle aurait sans aucun doute contrarié Gabriel.
D'après ce que Léa savait de leur situation matrimoniale, Élise n'osait absolument pas déplaire à Gabriel.
Après tout, si elle devait encore l'irriter, elle ne ferait que le dégoûter davantage d'elle.Les paroles de Léa ont quelque peu rassuré Lila.
Mais elle craignait quand même que Gabriel, étant trop prévenant envers Léa, n'irrite Élise au point qu'elle perde son sang-froid.Élise, pour sa part, ne s'est pas souciée de ce qu'ils pouvaient penser.
Elle n'a même pas particulièrement prêté attention à leur côté de la table, car la personne assise de l'autre côté d'elle était le professeur Lambert.Le professeur Lambert savait depuis longtemps qu'Élise serait présente à l'exposition, et il avait déjà profité d'une occasion pour lui adresser quelques mots plus tôt dans la journée.
Lors de leur dernière rencontre à un dîner, ils avaient discuté longuement et très agréablement.
Depuis, il

Mathieu, ayant remarqué ce qui se passait, a rapidement arrêté sa conversation avec Monsieur Perrin et s'est dirigé vers Élise.
« Tu as eu mal ? »
Élise a secoué la tête.
« Tu t'es foulé la cheville ? »
« Un peu, oui. »
Elle ressentait une douleur dans la cheville, probablement une légère entorse.
En voyant l'inquiétude de Mathieu, un sentiment chaleureux l'a envahie, mais une pointe de tristesse aussi.Elle a également remarqué les regards des autres.
Elle savait que beaucoup pensaient qu'elle avait délibérément cherché à se jeter dans les bras de Gabriel.
Même blessée, ils devaient sûrement se dire qu'elle l'avait bien mérité.
Quant à Gabriel...
Il n'avait même pas pris la peine de la soutenir correctement, et quand elle était tombée, il ne lui avait même pas demandé si ça allait.Le seul qui semblait réellement se soucier d'elle, c'était Mathieu.
« Je peux t'aider à vérifier ? »
« Ce n'est pas nécessaire… »
Il y avait trop de monde autour…Mais Mathieu n'a pas écouté. Il

Thomas est resté silencieux un instant, puis il a dit :
« Je t'envoie mon RIB tout de suite. »
« D'accord. » Élise a répondu poliment :
« Désolée de vous déranger. Et merci beaucoup pour aujourd'hui, vraiment. »Thomas a répliqué d'une voix détachée :
« Ce n'est rien. »
Puis il a raccroché le premier.À côté, Mathieu avait tout entendu. Il a demandé :
« C'est la personne qui t'a aidée à récupérer la voiture aujourd'hui ? »À ce moment-là, Thomas avait déjà envoyé à Élise une photo de son RIB ainsi qu'une copie de la facture de réparation.
Élise a jeté un coup d'œil, a ouvert son application bancaire, et tout en procédant au virement, elle a répondu :
« Oui. »En écoutant la façon dont Élise parlait à son interlocuteur, Mathieu avait compris qu'elle et cet homme n'étaient pas proches.
Quant à Thomas, Mathieu le connaissait aussi, et il savait qu'Élise le connaissait.
Mais d'après ce qu'il savait, ils n'avaient presque aucun lien personnel.
Donc, même s'il avait entendu Élise appel

Après le déjeuner, ils ont encore discuté pendant plusieurs heures dans l'après-midi. À la fin de leur échange, les deux entreprises ont établi un accord de coopération préliminaire.Deux jours plus tard, Élise et Mathieu se sont rendus chez Synetis, la société de technologie dirigée par Gabriel Fournier, pour discuter des modalités du contrat.À leur arrivée chez Synetis, ce sont Monsieur Barbe et Monsieur Richard, un cadre important de l'entreprise, qui les ont accueillis.Cependant, Monsieur Richard est arrivé avec un peu de retard.Une fois dans la salle de réunion, il s'est immédiatement excusé auprès d'eux :« J'étais en réunion à l'étage avec Monsieur Fournier à l'instant, je suis désolé pour le retard. »Donc, Gabriel est aussi présent chez Synetis aujourd'hui ? s'est demandé Élise.Elle a serré la main de Monsieur Richard avec Mathieu et a répondu poliment : « Ce n'est pas grave. »Une fois tout le monde installé, ils ont repris la discussion autour du contrat.Peu de temps ap

Mathieu a marqué un temps d'arrêt :
« Hein… Quelle coïncidence ? »Gabriel a répondu :
« Oui, plutôt. »Mathieu a proposé :
« On est nombreux… et si vous descendiez d'abord ? On prendra le prochain ascenseur. »« D'accord, à la prochaine. »« À la prochaine. »Les portes de l'ascenseur se sont refermées. Élise et les autres ont dû attendre le suivant.Quelques instants plus tard, une fois dans l'ascenseur, le téléphone d'Élise a sonné.
C'était Chloé.Après avoir salué brièvement ses collègues, Élise a décroché :
« Allô ? »« Maman, tu as fini le travail ? Tu rentres quand ? »Depuis qu'Élise s'était blessée au pied, Chloé l'appelait tous les jours. Et depuis qu'elle avait appris que sa mère allait mieux, elle lui avait demandé la veille quand elle rentrerait à la maison.Élise avait eu trop de travail ces derniers jours et n'avait pas pu lui promettre de rentrer.En entendant la voix de sa fille, elle a dit :
« Je viens de finir, maman rentre dans un instant. »Quand elle a raccroché,