Semua Bab Les Blessures du Cœur : Bab 61 - Bab 70

Le retour à la maison n’avait rien changé à l’état d’esprit de Lucas. Rien ne pouvait effacer le poids écrasant qui pesait sur sa poitrine. Clara lui avait demandé de l’oublier, de penser à son fils Adrien et de laisser le passé derrière lui.Il devait avancer.Et la seule manière d’y parvenir était de se plonger entièrement dans son travail.La matinée était déjà bien avancée lorsque Lucas pénétra dans l’imposante tour de verre de l’entreprise, une silhouette droite, déterminée, mais intérieurement rongée par des pensées qu’il s’efforçait d’ignorer.Le hall résonnait du bruit des employés qui se saluaient brièvement avant d’aller se plonger dans leurs dossiers.Dès son arrivée, les regards se tournèrent vers lui. Il était le patron, celui qui dictait le rythme, celui que tout le monde respectait, mais aussi celui qui semblait étrangement différent aujourd’hui.D’ordinaire, Lucas affichait une rigueur calculée, mais aujourd’hui… quelque chose en lui était plus tranchant, plus dur, pres

La nouvelle s’était répandue vite dans les couloirs de Dupont Entreprises. Clara allait travailler aux côtés de Lucas dans le cadre de cette collaboration stratégique.Lorsque Janine l’apprit, son sang ne fit qu’un tour.Clara, ici ? Clara, en collaboration avec Lucas ?C’était inacceptable. Elle avait passé dix ans à bâtir sa place dans cette entreprise, à se conformer aux attentes, à gagner en influence en tant que fiancée de Lucas. Et maintenant, Clara faisait son grand retour, prenant une place qu’elle ne devrait même pas avoir.Mais ce n’était pas seulement la colère qui la rongeait.Il y avait quelque chose d’autre, une inquiétude qui la hantait depuis le jour où elle avait découvert que Clara avait un fils.Un fils dont elle ne connaissait pas le père.Et cette incertitude la perturbait profondément.Elle ne pouvait pas rester sans agir.Tandis que la journée avançait, Janine quitta son bureau sous prétexte d’un appel urgent et se réfugia

Clara rentra chez elle après une journée qui l’avait autant épuisée qu’émue. La maison, silencieuse et familière, lui semblait à la fois refuge et tombeau de souvenirs. Assise dans le salon, elle repensait sans cesse à Lucas. Malgré tout ce qu’elle avait décidé de faire pour sécuriser l’avenir d’Adriano, elle ne pouvait se résoudre à oublier l’homme qui avait marqué son existence. Ses pensées se bousculaient, entre la douleur de l’abandon et l’espoir ténu d’un renouveau. « Il faut que je l’oublie... Même si cela fait mal, » se répétait-elle à l’infini, en contemplant les ombres sur le vieux canapé, comme autant d’échos d’un passé qu’elle voudrait enterrer.Pendant que Clara se retrouvait seule avec ses émotions, l’atmosphère était tout autre du côté de Lucas et Janine. Dans le vaste salon de la maison familiale, les parents de Lucas avaient convoqué une réunion importante. L’urgence du mariage approchait à grands pas, et les parents, inquiets de voir leur fils repousser sans cesse tou

La nuit était tombée sur la ville, recouvrant les rues d’un voile de lumière tamisée. Dans l’imposante tour de Dupont Entreprises, les derniers employés quittaient le bâtiment après une longue journée de travail. La plupart d’entre eux ne prenaient même pas le temps de regarder autour d’eux ; ils disparaissaient rapidement dans les ascenseurs, impatients de rentrer chez eux.Mais pour Clara et Lucas, cette fin de journée avait un goût différent.Clara, debout devant l’entrée principale du bâtiment, réajustait machinalement son sac sur son épaule, le regard lointain. Elle attendait un transport, mais elle n’avait pas encore décidé si elle allait prendre un taxi ou marcher un peu avant de rentrer.C’est à ce moment précis que Lucas sortit du bâtiment, son pas assuré mais légèrement plus lent qu’à son habitude. Lorsqu’il aperçut Clara, il s’arrêta une fraction de seconde, comme s’il hésitait à faire ce qu’il s’apprêtait à dire.Lucas : — Je peux te ramener.Sa voix était calme, maîtrisée

 La nuit était tombée sur le manoir, mais Emma n’avait trouvé aucun répit dans l’obscurité apaisante des lieux.Elle était allongée sur le lit, les bras croisés contre son ventre, son regard fixé sur le plafond. Malgré les tentatives de Pierre pour la réconforter, elle n’arrivait pas à chasser les mots de la mère Dupont de son esprit.Ferme ta gueule, Emma.                                   Ces mots résonnaient en boucle, comme s’ils s’étaient gravés à l’intérieur d’elle.Pierre était à ses côtés, assis contre le reb