Semua Bab Désir Interdit : Bab 11 - Bab 20

Elena marchait à travers la forêt dense, ses pieds effleurant à peine le sol. L’air était lourd, presque suffocant, et chaque souffle semblait chargé de l’énergie du monde ancien dont la Gardienne lui avait parlé. Elle se sentait étrange, comme si quelque chose en elle avait changé, quelque chose qu’elle ne pouvait pas encore comprendre.La forêt, qui semblait calme à première vue, cachait sous ses ombres un danger invisible. Les arbres se touchaient presque, formant un voile épais qui bloquait la lumière du soleil, laissant l’endroit enveloppé d’une obscurité douce et menaçante. Chaque bruit, chaque craquement des branches sous ses pas semblait amplifié dans l’immensité du silence autour d’elle. Elle jeta un regard furtif vers Damian, qui marchait à quelques pas devant elle. Il n’avait rien dit depuis leur départ de la bâtisse de la Gardienne. Ses yeux étaient fixés sur l’horizon, son visage comme un masque impénétrable. Elena savait qu’il gardait quelque chose pour lui, mais elle n

Le vent soufflait fort à travers la forêt, emportant avec lui des murmures que seule Elena semblait entendre. L’air était lourd, saturé de l'énergie étrange qui flottait dans les environs. Même après avoir vaincu la créature des ténèbres, quelque chose persistait. Une sensation d’imminence, comme si le monde autour d’eux attendait quelque chose.Damian marchait à ses côtés, silencieux, mais elle pouvait sentir la tension dans ses épaules. Il n’avait pas encore dit un mot depuis leur victoire. Sa posture, habituellement assurée, était maintenant tendue, comme un homme prêt à se préparer à un nouvel assaut.— Damian, commença Elena, brisant le silence. Il faut qu’on parle. Pourquoi tu m’as dit que je devais rester en arrière pendant le combat ?Il tourna lentement la tête vers elle, ses yeux sombres, son visage marqué par l’épuisement et la préoccupation.— Tu n’étais pas prête, répondit-il après une pause, sa voix teintée d’une gravité qu’Elena ne pouvait ignorer. Je savais que tu avai

Le vent avait cessé de souffler, laissant un silence lourd s’abattre sur la ruine. Le sol semblait vibrer sous les pieds d'Elena, comme si la terre elle-même était témoin de l’affrontement silencieux qui se jouait entre elle, Armand, et Damian. La vérité qu'Armand venait de dévoiler semblait gravée dans l'air, comme une prophétie inéluctable.Elena serra les poings, le cœur battant à tout rompre. Détruire les loup-garous ? Cela ne pouvait pas être vrai. Elle ne pouvait pas être l'instrument de la fin de l’humanité… pas de cette manière. Et pourtant, une part d'elle se sentait comme un pion sur un échiquier dont elle ne maîtrisait pas les règles.— Je ne suis pas ce que tu dis, Armand. Sa voix était plus forte maintenant, remplie de détermination. Je ne vais pas détruire ceux que j'aime.Armand la fixa intensément, comme s’il tentait de sonder son âme, de déceler la moindre fissure dans sa conviction. Il avait l’air amusé, presque pitoyable dans son arrogance.— Tu crois ça ? dit-il av

La lumière rouge pulsait à chaque seconde, comme un cœur battant dans une cavité sombre. La créature, un hybride monstrueux entre le loup et une ombre maléfique, se tenait devant Elena et Damian. Son corps gigantesque, couvert de poils noirs qui semblaient se fondre dans l’obscurité, émettait une aura de puissance pure. Les griffes de la bête raclaient le sol avec une lenteur inquiétante, comme si elle savourait l’instant avant de s’attaquer à ses proies.Le bruit de ses griffes se propageait dans l’air, chaque mouvement semblait remplir la pièce d’une énergie oppressante. Elena sentit son cœur battre fort dans sa poitrine, un souffle court venant du fond de ses poumons. Ses yeux se fixaient sur la créature, qui ne semblait pas pressée. Elle attendait. Elle les observait.Damian se plaça devant Elena, une détermination évidente sur son visage. Ses poings étaient serrés, mais il ne se précipita pas, restant calme, analysant chaque mouvement de la créature.— Elle ne bougera pas tant qu

Le vent soufflait faiblement à travers les ruines, emportant avec lui la poussière des siècles passés. La lumière de l’aube se frayait timidement un chemin à travers les fissures des murs effondrés, jetant des ombres longues et tordues sur le sol. L’air semblait plus léger, presque libéré, comme si le poids de l’obscurité qui avait régné dans cet endroit depuis trop longtemps venait de se dissiper.Mais ce calme ne durait qu'un instant.Damian serrait Elena dans ses bras, refusant de la lâcher. Son cœur battait à toute vitesse, chaque respiration un effort de plus en plus difficile. La bataille était terminée, la créature vaincue, mais une grosse partie de lui n’arrivait pas à croire que tout cela était vraiment arrivé. Elena avait risqué sa vie, et peut-être même son âme, pour sauver quelque chose qui ne semblait plus humain, quelque chose d’impossible à comprendre. — Tu… tu as fait ça pour elle… pour la bête. Pourquoi ? sa voix tremblait encore de l’intensité du combat. Pourquoi as