Semua Bab Je Me Venge, Cendres à la Main: Bab 341 - Bab 350

Pour décrocher le nouveau projet de développement dans l'ouest de la ville, Alex avait vraiment sorti le grand jeu ces derniers temps. Il enchaînait les dîners d'affaires, buvait jusqu'à plus soif, et rentrait tous les soirs complètement ivre, s'écroulant direct sur le lit.Ce soir-là, il avait encore trop bu. Son assistant, Charles, peinait à le traîner jusqu'à chez lui.« M. Richard, allez-y doucement… » disait prudemment Charles en le déposant sur le canapé. En voyant son patron dans cet état, il avait un pincement au cœur.« Isabelle est où ? Dis-lui de m'apporter un verre d'eau », grognait Alex en fronçant les sourcils, visiblement agacé.« Mlle Moreau dort déjà », répondait Charles à voix basse.« Dormir ? À cette heure-ci ? Il est même pas dix heures ! » Alex a ouvert les yeux, regardait l'heure et se renfrognait.« Va la réveiller. Dis-lui de venir me servir un verre. »« M. Richard… je crois qu'il vaudrait mieux la laisser dormir. Vous savez bien qu'elle est fragile, el

En voyant le regard tendre de Théo, Léa sentait une douce chaleur lui envahir le cœur. Elle se disait que si elle l'avait rencontré plus tôt, peut-être que sa vie aurait été différente. Mais elle savait aussi qu'il n'y avait pas de « si » dans ce monde. Seulement des résultats… et des conséquences.Alors, tout ce qu'elle pouvait faire, c'était chérir le présent, et profiter de chaque instant passé avec Théo.Une fois les courses terminées, ils sont rentrés à la maison. Théo s'est mis aussitôt aux fourneaux, pendant que Léa s'installait sur le canapé du salon.Elle regardait son dos s'activer en cuisine, et un sourire léger se dessinait sur ses lèvres. Elle se disait que, parfois, une vie simple comme celle-ci, passée aux côtés d'un homme bon, suffisait à rendre quelqu'un heureux.Pendant ce temps, Alex est rentré chez lui. En voyant l'appartement froid et silencieux, il sentait une irritation lui monter au cœur. Il se rappelait qu'à l'époque où Léa vivait encore là, tout était to

« Alex, qu'est-ce qui t'arrive ? Tu m'as jamais parlé comme ça avant… Pourquoi tu me parles si méchamment maintenant ? » La voix d'Isabelle tremblait, les larmes coulant déjà sur ses joues.« Rentre chez toi, repose-toi, et arrête de venir me déranger. » Les mots d'Alex étaient froids comme la glace.Isabelle, bouleversée, a quitté la chambre en pleurant, courant presque dans le couloir.Charles, qui la croisait en sortant de l'ascenseur, la voyait s'éloigner sans un mot. Il a poussé un soupir et est entré dans la chambre.Il s'approchait du lit : « Monsieur Richard, calmez-vous un peu… Mlle Moreau est quand même venue parce qu'elle s'inquiétait pour vous. »Alex avait l'estomac vide, mais la bouche pâteuse, sans appétit. « Dégage, toi aussi ! J'veux voir personne ! »Charles a discrètement levé les yeux au ciel.Ça fait des années que je bosse pour lui. Même si j'ai pas fait des miracles, j'ai toujours été là. Et voilà comment il me remercie ?« Très bien. Je vous laisse. Repo

Ce week-end-là, Théo emmenait Léa au cimetière pour rendre visite à Eva.« Eva… maman est venue te voir », murmurait-elle en s'agenouillant devant la stèle, caressant doucement la photo gravée sur la pierre. Les larmes lui coulaient silencieusement sur les joues.Théo se tenait derrière elle, silencieux. Il a posé doucement une main sur son épaule pour lui offrir un peu de réconfort.Ils restaient là un long moment, sans parler, jusqu'à ce que le soleil disparaisse derrière les collines. Ce n'est qu'à la tombée du jour qu'ils reprenaient la route à contrecœur.Sur le chemin du retour, ils passaient devant l'hôpital. Par la baie vitrée du couloir, Léa a aperçu Alex en train de marcher aux côtés d'Isabelle.Il avait encore le teint pâle, mais on voyait qu'il allait mieux. Isabelle marchait en le soutenant légèrement, collée à lui. À les voir, ils semblaient très proches.Léa détournait légèrement le regard. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait. Tristesse ? Détachement

Isabelle se tenait dans l'encadrement de la porte. En voyant Alex tituber, visiblement ivre, une ombre d'agacement passait dans son regard. Mais très vite, elle affichait un sourire doux comme du miel.« Alex, c'est moi », disait-elle d'une voix tendre, presque caressante. « Tu as encore trop bu… Le médecin t'a pourtant dit de faire attention à ton estomac, non ? »Le regard d'Alex perdait d'un coup toute sa lumière. Il lui lançait un sourire amer : « T'es rentrée. »Il posait son verre et, chancelant, allait s'affaler sur le canapé.Isabelle venait s'asseoir à côté de lui, puis tendait la main pour lui masser les tempes. « Alex, tu as quelque chose sur le cœur ? Tu peux m'en parler, tu sais. »Mais Alex repoussait sa main, visiblement agacé. « J'ai rien. Occupe-toi de tes affaires. »Il a fermé les yeux, la tête rejetée en arrière, l'air fermé.La main d'Isabelle restait suspendue dans le vide, son sourire crispé.Elle inspirait profondément, ravalait sa frustration, puis repr