Semua Bab JE TE VEUX SOUMISE: Bab 11 - Bab 20

Après le départ de Gwen, Tiana sortit son téléphone de son sac à main et tenta de l'appeler, mais l'appel fut rejeté. À la place, elle a reçu un appel entrant… de lui. Son cœur se mit à battre la chamade tandis qu'elle fixait le numéro, hésitante à décrocher.Elle était encore en train de réfléchir quand l'appel se coupa. Il rappelle aussitôt ; cette fois, elle a pris une grande inspiration et répondu :— Allô ? dit-elle, incertaine de comment entamer la conversation. Si cela s'était produit un mois plus tôt, elle aurait crié de joie sur tous les toits, mais là… elle ne parvenait à prononcer qu'un simple « allô », encore tremblant.Il y a eu un léger bruissement à l'autre bout du fil, puis il parle :— Allô, Tiana ? Tu es là ? exigea-t-il d'une voix très sobre. Tiana inspire profondément, les yeux fermés ; cette voix lui avait tant manqué… L'entendre à nouveau nourrissait son âme meurtrie, mais son cœur se serra douloureusement, sachant qu'elle ne pouvait pas être avec lui maintenant…

Tiana se lave rapidement et attache ses cheveux dans une serviette ; après avoir appliqué sa lotion, elle noua soigneusement sa robe de chambre avant de sortir de la pièce. Lorsqu'ils la virent apparaissent, ils la suiventnt à l'intérieur.— Maintenant, place à mes mains magiques ! s'exclama l'homme avec un petit sourire, tout en se frottant les paumes.Tiana s'assit sur un siège pendant qu'il travaille. Il a commencé par coiffer ses cheveux avant de s'attaquer à son visage ; son sourires'effaça tandis qu'il se concentre. Il était rapide, mais méticuleux, et lorsqu'il eut terminé, il se dégagea du miroir pour qu'elle puisse se voir.— Waouh ! s'exclama Tiana, émerveillée. Elle était à couper le souffle.— Eh oui, c'est tout le talent, bébé !La femme se leva du canapé et sourit en voyant le visage de Tiana.— Eh bien, je ne suis pas surpris ; c'est une beauté, à la base. Allez, enfile ta robe et tes talons ; à moins de trente minutes devant nous.Elle dit cela en prenant la robe posée

C'était Michelle Howell, l'épouse de Douglas. Elle était assise à côté de son mari, et bien qu'elle ait l'air de manger, elle était en réalité occupée à observateur Nicklaus et Tiana.Lorsqu'elle les vit dans le salon, elle fut choquée ; elle savait que Nicklaus avait des problèmes avec les ordres, et qu'il écoutait à peine les suggestions, elle s'attendait donc à ce qu'il désobéisse à l'ordre du grand-père, mais au contraire, il l'avait obéi de manière exemplaire.Dès qu'elle les aperçut, elle comprit qu'ils n'étaient pas ensemble ; elle savait que le grand-père le savait aussi, mais qu'il voulait simplement le soutenir. Il avait toujours été de son côté depuis le début !Son cœur se serra lorsqu'elle pensa à combien son mari avait travaillé dur pour amener Howells Corporation là où elle était aujourd'hui. Et Nicklaus venait de nulle part et exigeait de la reprendre ? Après douze longues années ! Le grand-père n'avait fait d'elle qu'un pion, un pion pour bâtir l'entreprise du premier

Tiana se mordit la lèvre inférieure en s'arrêtant net. Elle revient lentement pour le regarder.Il n'y avait aucun sourire sur son visage, il était aussi froid que d'habitude et elle comprit qu'il était en colère ; ses yeux glissèrent lentement vers ses jambes déjà tremblantes.— Que faisais-tu là ?Demanda-t-il en avançant lentement vers elle, ses yeux rivés sur les siens.Le cœur de Tiana battait à toute allure alors qu'il s'approchait. Lorsqu'il fut presque à sa hauteur, elle commença à reculer, jusqu'à ce que son dos touche la porte. Il n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle et elle avait du mal à respirer. Son souffle frais effleurait son visage, et elle ne savait pas pourquoi elle se sentait parfois somnolente dans une situation aussi tendue.— Tu es sourde, ou t'as la bouche cousue ?Ses yeux se plissèrent alors qu'il reprenait d'un ton irrité. Tiana avala difficilement sa salive, sentant des perles de sueur se former sur son front. Elle savait qu'elle avait de gros ennu

— Entrez…Dit Nicklaus à la personne qui venait de frapper à sa porte. En levant les yeux, il vit que c'était son secrétaire. Frederick l'avait évité comme la peste pendant plus d'une semaine. Il savait que si la question des parties d'actions revenait sur la table et qu'il ne les avait pas récupérées, il allait en payer le prix fort.Il avait travaillé jour et nuit, sans relâche, pour les récupérer, et il ne s'était pas arrêté avant d'y parvenir. Ce matin-là, il entre dans le bureau de son patron la tête haute.— Monsieur Frederick Qin, vous daignez enfin me rendre visite. J'espère que vous venez avec de bonnes nouvelles ?Demanda Nicklaus sans lever les yeux du dossier entre ses mains.— Excellente nouvelle, Patron.Dit-il, le sourire aux lèvres. Il dépose le dossier qu'il tenait sur la table et le poussa vers lui.Le regard de Nicklaus balaya essentiellement le sien.— Voyons ça.Frederick s'éclaircit la gorge.— Patron, j'ai… pardon, nous avons réussi à obtenir les 5 % d'actions,