Semua Bab Qu’elle revienne, moi je règne: Bab 431 - Bab 440

Mathis était venu seul.Quelques minutes après lui, Camille est aussi arrivée.À sa vue, un éclat a traversé les yeux de Mathis. Il semblait vouloir lui parler.Mais Camille l’a ignoré et demandé directement à Julie :« Julie, ton frère n’est pas là aujourd’hui ? »Julie a répondu :« Il a dit qu’il arrive tout de suite. »À ce moment-là, Camille a aperçu un couple au loin.« Julie, regarde, ce n’est pas ton frère là-bas ? » Elle l’a touchée du coude en désignant la scène.Julie a regardé :« Oui, c’est bien lui. »Camille a écarquillé les yeux :« Mais… qui est la fille à son bras ? C’est sa petite amie, qui est encore une étudiante ? C’est vrai ? Il l’amène aujourd’hui ? »Léa, Julie et Camille ont échangé des regards incrédules.Peu après, Antoine s’est approché en tenant la main de la jeune fille.Mathis a lancé avec un sourire :« Antoine, tu ne nous présentes pas ? »Antoine a répondu, l’air radieux :« Voici ma petite amie, Diane Rousseau. »Diane était très jolie : d

La maison hantée était plongée dans une pénombre rougeâtre, rythmée par une musique lugubre qui donnait la chair de poule.De leur côté, Léa et Alex marchaient ensemble.Au début, Léa n’avait pas très peur.Elle n’était pas aussi peureuse comme Mathis.Mais soudain, du plafond, est tombé sans prévenir une « femme fantôme » : robe blanche, cheveux épars, visage blafard couvert de larmes de sang.Elle s’est retrouvée suspendue juste devant Léa, et leurs regards se sont croisés.« Aaaah ! » Léa a crié, et, par réflexe, s’est jetée dans les bras d’Alex.D’une main ferme, Alex a repoussé la silhouette du fantôme.Il a serré Léa contre lui en la rassurant doucement :« Ce n’est rien, Lélé. Ce n’est pas vrai, juste un accessoire. »Ce n’était même pas un vrai acteur, seulement un dispositif mécanique.Léa tremblait dans ses bras.Il lui caressait doucement le dos, comme pour calmer un enfant :« N’aie pas peur, c’est fini. »Il a fallu un moment à Léa pour se remettre.Elle s’est écarté

Le soir venu, Mathis a invité tout le groupe à dîner dans un célèbre restaurant chinois.Ce restaurant se trouvait dans un jardin de style classique chinois.Une allée pavée de pierres grises s’étendait sous leurs pas.Des pavillons aux toits recourbés se dressaient harmonieusement dans la cour, où un étang d’un vert profond occupait le centre. À la surface flottaient des nénuphars roses et blancs, tandis que quelques poissons glissaient paresseusement, créant de délicates ondulations.Un petit pont de pierre élégant enjambait l’étang.Quand ils sont arrivés, le soleil se couchait déjà.La lumière dorée du crépuscule baignait le jardin, enveloppant le décor ancien d’une lueur douce.Julie a dit en souriant :« Mathis, tu as vraiment fait un bon choix, cet endroit est magnifique. »Mathis a répondu :« C’est le restaurant investi par mon ami, et il n’est pas ouvert au public. »Camille lui a lancé un regard soupçonneux :« Ton ami ? C’est un ami ou une amie ? »Mathis s’est empre

Les jours sont passés dans la chaleur étouffante de juin à Rivélys.Fin juin, l’un des dossiers confiés à Léa par le Groupe des Dubois devait passer au tribunal.Alex et Raphaël ont assisté tous deux à l’audience.Dans la salle solennelle, Léa siégeait du côté du plaignant. Elle portait un tailleur gris foncé parfaitement ajusté, son visage exprimait concentration et gravité, et ses yeux clairs semblaient pénétrer les âmes.Quand elle fixait son adversaire, son regard brillait d’une fermeté tranchante.Quand son tour de parler est venu, sa voix claire et puissante s’est élevée. Son argumentation était rigoureuse, logique et précise.Tel un stratège, elle menait son adversaire pas à pas dans le piège qu’elle avait tendu.Pendant tout le débat, Léa a montré une remarquable capacité d’adaptation. Face aux objections imprévues de la partie adverse, elle restait calme et maîtrisée, trouvant toujours la faille pour riposter d’une répartie cinglante, prenant l’autre de court.Son débit

Bien que parler de travail ne soit qu’un prétexte pour Alex afin d’inviter Léa à dîner, comme plusieurs affaires confiées par le Groupe des Dubois n’étaient pas encore passées au tribunal, Léa en a reparlé à table.Alex a eu un léger sourire :« Lélé, dans une atmosphère aussi romantique, tu veux vraiment seulement parler affaires avec moi ? »Les yeux baissés, Léa a gardé un air impassible :« Alex, ce n’est pas toi qui disais vouloir parler des dossiers ? »« D’accord. Parlons-en alors. »Alex a répondu en arquant un sourcil.C’était toujours mieux que de n’avoir rien à dire.Quand Léa parlait de travail, son regard était calme et concentré. Alex, lui, la contemplait en silence. Au fond de ses yeux obscurs se lisait une tendresse profonde. Il l’écoutait avec sérieux, comme si ce dîner n’avait réellement été organisé que pour discuter des affaires.Un peu surprise, Léa l’a taquiné :« Je pensais que tu n’étais pas intéressé par ce genre de choses. »En effet, même si c’étaien