Semua Bab SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT: Bab 381 - Bab 390

Le silence, lourd et presque irréel, s’étira quelques secondes après l’explosion d’énergie de Liora. Les débris flottaient encore dans l’air, suspendus comme si le temps lui-même hésitait à reprendre son cours. Ses yeux flamboyaient d’une lumière surnaturelle, ses cheveux légèrement soulevés par une force invisible, et chaque respiration qu’elle prenait semblait vibrer dans l’espace.Son oncle se redressa, essuyant une trace de sang au coin de sa bouche. Sa lame tremblait dans sa main, mais son sourire restait intact.– Impressionnant… Tu as dépassé ce que ton père lui-même osait maîtriser. Mais crois-tu que cette force suffira à me vaincre ?Il fit un pas en avant, et le sol se fissura sous ses bottes. Une aura sombre se mit à onduler autour de lui, épaisse, suffocante. Kael et Adrian, même en restant en retrait, ressentirent cette pression comme une chape de plomb.Kael serra les dents. Son regard suivait Liora, mais son cœur hurlait. Il voulait la p

Le silence de la nuit s’étendait comme une couverture lourde sur la villa, seulement brisé par le bruit lointain des vagues qui venaient mourir sur la plage. Liora, assise sur le canapé, fixait le feu qui crépitait dans la cheminée. Son cœur battait à un rythme désordonné, comme si chaque pulsation lui rappelait que rien n’était encore gagné.Kael, debout derrière elle, ses mains glissées dans ses poches, n’arrivait pas à trouver les mots justes. Il avait l’impression que chaque vérité qu’il dévoilait à Liora ne faisait qu’ajouter un poids sur ses épaules. Pourtant, il savait qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible.— Tu es trop silencieuse, dit-il enfin d’une voix grave. Ça m’inquiète.Liora leva ses yeux vers lui, brillants à la lueur du feu.— Et toi, tu en dis toujours trop peu, Kael. Chaque fois que je crois te connaître, une nouvelle ombre surgit. Comment veux-tu que je respire dans ce tourbillon ?Kael s’approcha lentement et

Kael fixait Liora, son regard sombre, presque hanté. Les mots venaient de franchir ses lèvres, et déjà il regrettait la violence avec laquelle la vérité s’imposait à elle. Liora, elle, restait immobile, comme pétrifiée, ses doigts crispés contre sa poitrine, tentant de reprendre son souffle.— Descendante… murmura-t-elle, comme si le mot brûlait ses lèvres. Tu veux dire que tout ce que cet homme a dit… était vrai ?Kael secoua lentement la tête, posant ses mains sur ses épaules tremblantes.— Pas tout. Mais une partie, oui. Et je ne peux plus te cacher ce que je sais.Liora leva les yeux vers lui, sa voix presque brisée.— Alors parle, Kael. Dis-moi tout, même si ça me détruit.Il inspira profondément. Son regard, d’ordinaire si dur, se voila d’une douleur intime.— Le Conseil… ce n’est pas seulement une organisation secrète. C’est un réseau vieux de plusieurs générations. Ils contrôlent, manipulent, tirent les ficelles dans l’ombre. M

La nuit avait déposé son voile d’ombres sur la ville, mais rien ne semblait apaiser le tumulte qui grondait encore dans le cœur de Liora. Chaque pas qu’elle faisait dans le vaste couloir du manoir résonnait comme un écho de ses incertitudes. Les derniers événements avaient laissé derrière eux un champ de ruines invisibles : des secrets arrachés au grand jour, des alliances fissurées, et surtout ce lien fragile qui la tenait encore debout aux côtés de Kael.Elle s’arrêta devant une haute fenêtre et laissa son regard se perdre dans l’obscurité. Le ciel était voilé, mais quelques éclats d’étoiles parvenaient à percer les nuages, scintillant comme des promesses lointaines. Son reflet tremblait dans la vitre, pâle et tourmenté, presque étranger.— Jusqu’où cela va-t-il nous mener ? murmura-t-elle, sans s’attendre à une réponse.Derrière elle, le plancher craqua doucement. Elle savait déjà qui se tenait là, sans avoir besoin de se retourner. La présence de Kael

Kael fixait les flammes qui dansaient dans l’âtre, ses pensées s’entrechoquant comme des lames dans l’ombre. La révélation du nom de Valter Morn résonnait encore dans son esprit comme une alarme. Cet homme n’était pas un simple ennemi : il était l’ombre de son passé, la cicatrice qui n’avait jamais guéri.Liora s’installa à ses côtés, le regard préoccupé. Ses mains tremblaient légèrement, mais elle refusait de le montrer. Elle avait choisi d’être là, auprès de lui, même si chaque pas dans ce monde ressemblait à une marche sur un champ de mines.— Dis-moi qui il est vraiment, Kael, souffla-t-elle. Ne me cache rien cette fois.Kael inspira profondément, ses yeux s’assombrissant.— Valter Morn… est l’homme qui a détruit mon père.Les mots tombèrent comme des pierres. Liora écarquilla les yeux, son souffle se bloquant dans sa gorge.— Ton père ?Kael hocha la tête.— Quand j’étais adolescent, Valter était l’associé