Semua Bab L'abandonnée: Bab 1 - Bab 7

Dans l'église, le prêtre a annoncé avec douceur : « Les époux peuvent maintenant échanger les alliances. »J'ai tendu mon annulaire, attendant silencieusement. Mais Gervais restait immobile, les yeux rivés sur un message. Puis, il a jeté l'alliance et s'est précipité dehors.Sur mon téléphone, j'ai vu la dernière publication de Léonie : « De retour seule au pays pour me soigner… quelle tristesse », accompagnée d'une photo d'un lit d'hôpital.Autour de moi, les murmures allaient bon train : « Pourquoi Gervais est-il parti ? »Mon frère, Jasmin, s'est approché : « Clara, tu as toujours été forte. Je sais que tu peux gérer ça seule. Là… c'est Léonie qui a besoin de moi. »Après ces mots, il est parti, lui aussi.Ils m'avaient abandonnée, pour la même femme.Plus tard, impossible de joindre Gervais. C'était encore une publication de Léonie qui m'a appris la vérité : une photo où Gervais et Jasmin veillaient à son chevet. Le collier fabriqué par Gervais ornait son cou, et la robe de rêve de

Après avoir repris mes esprits, je suis rentrée chez moi, chez Gervais et moi. Cette maison que j'avais décorée de mes propres mains, notre nid d'amour pour la vie après le mariage.Mais dès que j'ai poussé la porte, j'ai vu Léonie, vêtue d'une robe neuve, assise sur le canapé en train de manger des fruits.Mes précieux jasmin, qui ornaient autrefois la pièce, gisaient maintenant dans la poubelle. Ma tasse en céramique préférée, réduite en éclats. Même les coussins et le tapis avaient été remplacés par des modèles qui plaisaient à Léonie.« Clara ? Tu es revenue ? » a-t-elle dit avec un sourire suffisant, « Je viens de me faire opérer d'une fracture, et Gervais a insisté pour que je m'installe ici. Apparemment, c'est plus confortable qu'un hôtel. »Elle a ajouté, narquoise : « Tu sais, je suis allergique aux fleurs, alors j'ai dû les jeter. Et cette tasse… Je l'ai malencontreusement fait tomber en buvant. »Cette tasse… Celle avec le petit chien dessiné, était le premier cadeau que Ger

Je suis restée affaiblie dans le coin, incapable de parler sous l'effet de la douleur, des larmes de désespoir coulant sur mes joues...Je me suis souvenue alors des paroles de Léonie sur le bateau : « À ton avis, qui compte le plus pour eux ? Toi... ou moi ? »Maintenant, j'avais ma réponse : pour eux, c'était Léonie qui importait. Moi, j'étais nulle.Peu après, les médecins des urgences ont fait appel aux orthopédistes.Finalement, Léonie et moi étions conduites simultanément en salle d'opération.Jasmin a saisi ma main et a tenté de m'expliquer : « Clara, désolé... Nous ne savions pas que... »Je me suis dégagée de sa prise, détournant le regard.Sa gifle, je l'oubliais, la considérant comme une dette repayée pour toutes ces années d'affection.J'ai fermé les yeux, résolue à ne plus jamais les revoir.À mon réveil dans la chambre d'hôpital, Gervais se tenait près du lit.Il a ordonné : « Les médecins disent que ton bras guérira sans séquelles. Tu pourras toujours jouer du piano. Ma

Le jour de l'essayage, Maël m'a accompagnée.Ma main encore fragile rendait l'habillage difficile. Il m'a aidée alors avec une patience infinie, sans la moindre impatience.J'ai essayé plusieurs robes, jusqu'à ce que mon regard se pose sur « Étoile de Nuit », un modèle que j'avais conçu à l'université avant de le vendre pour financer le projet de Jasmin et Gervais.Je n'aurais jamais imaginé la retrouver ici, dans cette boutique de mariée appartenant aux Pichard.L'acheteur mystérieux d'autrefois n'était autre que cette famille.« Elle te plaît ? »Maël l'a décrochée délicatement, m'a aidée à la revêtir et a fermé la fermeture avec précaution. Il a ajouté même une voilette pour dissimuler mon attelle.Avec une grâce toute chevaleresque, il s'est agenouillé pour ajuster les plis de ma robe. Son attention était si touchante... Il me traitait toujours comme un trésor précieux.J'ai compris enfin pourquoi ma mère avait tant insisté sur ces fiançailles : ils savaient que Maël était un homme