All Chapters of Épouser un monstre de la mafia: Chapter 41 - Chapter 50

Point de vue de Mirabella« Laissez-moi finir. S'il vous plaît. » Il prit une inspiration. « Si vous me dites de quitter Portland demain et de ne plus jamais vous contacter, je le ferai. Si vous voulez gérer cette affaire Maria toute seule, je vous donnerai toutes les ressources nécessaires et je disparaîtrai. Mais si vous êtes prête à collaborer avec moi, à me laisser vous soutenir pendant que nous empêchons ces gens de faire du mal à d'autres femmes, alors peut-être qu'après, nous pourrons voir s'il y a quelque chose d'intéressant à construire entre nous. »Je me suis adossée à ma chaise, bouleversée par la manière méticuleuse avec laquelle il avait exposé les options. Aucune pression, aucune exigence, juste des possibilités offertes sans conditions.« Vous avez vraiment changé », ai-je dit.« Vraiment ? »« L'Alessandro que j'ai épousé il y a six mois m'aurait dit qu'il prenait en charge l'enquête et que je devais rester en lieu sûr pendant qu'il la menait. »« Et vous, qu'auriez-v

Point de vue de Mirabella« Combien d'hommes ?» demandai-je lorsqu'il raccrocha.« Deux. Assez pour assurer la surveillance et le soutien d'urgence, pas assez pour dégénérer en guerre.»« Et ils resteront invisibles ?»« Complètement. Tu ne sauras même pas qu'ils sont là, sauf en cas de problème.»J'y réfléchis. La partie Emma Martinez en moi voulait gérer ça seule, prouver que je pouvais résoudre les problèmes sans avoir recours à des hommes dangereux et armés. Mais la partie en moi qui se souvenait d'avoir été attachée à une chaise dans une cathédrale savait que certaines situations nécessitaient toute l'aide possible.« D'accord », dis-je. « Mais ils nous suivent. L'enquête reste notre affaire.»« D'accord.»Nous avons passé le reste de la matinée à visiter les lieux où les femmes disparues avaient travaillé. Premier Services avait un bureau dans un immeuble du centre-ville, mais lorsque nous avons consulté l'annuaire, le bureau était vide. Le gérant de l'immeuble m'a dit qu'ils av

Point de vue de MirabellaLe couteau dans ma botte et le petit pistolet caché dans mon dos n'étaient peut-être pas très efficaces face à un entrepôt rempli d'hommes armés, mais c'était mieux que rien.L'intérieur de l'entrepôt était un labyrinthe de conteneurs et de murs de fortune. Des néons pendaient du plafond, projetant des ombres crues qui donnaient à l'ensemble des allures de décor de film d'horreur. Les gardes m'ont conduit à travers le labyrinthe vers l'arrière du bâtiment, où j'entendais des voix et voyais des lumières plus vives.« Mirabella De Luca Rossi », a crié une voix familière à notre approche. « Pile à l'heure. »Mirabella Volkov est sortie de derrière un conteneur, et j'ai été de nouveau frappée par son apparence ordinaire. D'âge moyen, de taille moyenne, le genre de visage qui disparaît dans la foule. Elle aurait pu être la femme de ménage ou la directrice de bureau de n'importe qui.Sauf pour ses yeux. Ils étaient froids et calculateurs, le regard de quelqu'un qui

Point de vue de MirabellaMon sang se glaça. Alessandro se pencha pour m'entendre.« Vous avez obtenu ce que vous vouliez », dis-je. « Les femmes sont saines et sauves. »« J'ai eu un contretemps temporaire. Mais vous et votre mari m'avez coûté bien plus que dix-sept ouvriers. »« Nous ne sommes pas… »« Oh, mais vous l'êtes. Mariés, travaillant ensemble, jouant à la maison dans votre petit appartement de Portland. C'est vraiment touchant. »J'avais l'estomac noué. Elle nous observait. Elle observait notre appartement, notre vie, nos routines.« Que veux-tu, Maria ?»« Ce que j’ai toujours voulu. La justice. Mais maintenant, je veux aussi une compensation pour mes pertes.»« Quel genre de compensation ?»« On en discutera en personne. Demain midi, place du Palais de Justice des Pionniers. Viens seul.»« Trop ! » dit Alessandro assez fort pour qu’elle l’entende.Maria rit. « Salut, Alessandro. J’espère que tu vas bien après nos retrouvailles ?»« J’ai l’impression que j’aurais dû te tu

Point de vue de MirabellaJe le regardai, cet homme qui avait traversé le pays en avion parce qu'il s'inquiétait pour ma sécurité. Qui s'était laissé capturer pour m'aider à sauver des femmes qu'il n'avait jamais rencontrées. Qui avait passé six mois à devenir quelqu'un de meilleur sans aucune garantie que je m'en soucierais un jour.« J'ai choisi de découvrir ce que cela pourrait être. »Ces mots restèrent suspendus entre nous comme un pont que nous pouvions traverser ou brûler.Alessandro se leva lentement et me tendit la main. « Veux-tu qu'on le découvre ensemble ? »Je regardai sa main tendue, pensant à la confiance, au choix et à la différence entre les deux. Puis je me levai et la pris.Ses doigts étaient chauds, fermes, calleux par le travail honnête plutôt que par la violence. Lorsqu'il me serra contre lui, je ne résistai pas.« Mirabella », dit-il doucement, mon vrai nom sur ses lèvres comme une prière.« Oui ? »« Je vais t'embrasser maintenant. Si ce n'est pas ce que tu veu