Autrefois, lorsque je m'épuisais à lui plaire, il restait de glace, comme une pierre qu'aucune chaleur ne pouvait réchauffer. Ce n'était qu'avec l'arrivée d'Isabelle que j'avais compris : ce n'était pas de la froideur, mais simplement l'absence d'amour pour moi.Il y a deux ans, j'avais déchiré notre contrat de mariage de mes propres mains, leur laissant le champ libre. Aujourd'hui, séparé d'Isabelle, il prétendait éprouver pour moi une passion inaltérée ?D'une voix glaciale, j'ai annoncé : « Désolée, mais Théo est mon fiancé. Notre mariage est fixé au 18, dans dix jours. »Les traits de Didier se sont décomposés. Ses yeux se sont empourprés, comme incapable d'accepter que j'épouse un autre.Mais je n'avais nulle envie de prolonger cette scène. Entraînant mes amis, j'ai changé d'établissement. En passant près de lui, il a agrippé machinalement mon vêtement. D'un geste sec, je me suis libérée pour saisir la main de Théo, le laissant seul, pétrifié.Une fois en voiture, Théo a lâché bru
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