บททั้งหมดของ Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère: บทที่ 161 - บทที่ 170

En tant que secrétaire du bureau du PDG du Groupe ATech, Léa avait une bonne connaissance du secteur financier à Merville.Le jeu de Léo avait beau être prometteur, valait-il vraiment qu’Antoine se déplace en personne ? Absolument pas.S’il était là, cela ne pouvait signifier qu’une chose : ce n’était pas M. Legrand qui avait repéré ce projet, il s’en était occupé uniquement parce qu’Antoine lui avait soufflé le nom.Et Léa, depuis qu’elle avait rompu tout lien avec Mathis, a naturellement inclus Antoine dans cette rupture.Elle se préparait donc à ce que Léo et Victor refusent la collaboration, pour ensuite proposer son propre investissement.Mais à sa surprise, c’était Léo qui a pris l’initiative : « M. Legrand, nous ne donnerons pas suite. »Victor est resté sidéré : « Attends… Quoi ? »Léo a tranché, sec et sans appel : « Rassemble tes affaires, on s’en va. » Aucune discussion possible.Victor en a blêmi.Antoine, de son côté, n’avait pas prévu de tomber sur Léa. Mais lors

Antoine avait toujours eu la langue bien pendue, et l’explication qu’il a donnée à Léa pour justifier son investissement auprès de Léo était parfaitement cohérente. Elle l’a acceptée.Mais elle a omis un point essentiel : Antoine était l’ami de Mathis. Et pas un simple ami, un ami très proche.Un peu comme elle avec Manon. Chacun pouvait avoir ses idées propres, mais jamais elle ne se serait opposée frontalement à Manon.Antoine, d’habitude si bavard, est resté silencieux.Léa n’était pas pressée. Elle buvait tranquillement son café.S’il ne voulait rien dire, elle ne comptait pas insister.Quelles que soient ses intentions, cela ne changeait rien à sa décision de refuser son investissement.Malgré tout, quelque chose lui semblait étrange. Une impression diffuse de décalage.Antoine fixait le paysage par la fenêtre.Il était plutôt du genre direct, un homme d’action. Lorsqu’il aimait, il agissait sans détour. Jamais il n’aurait cru vivre un jour où il devrait se taire.À prés

Cette pensée lui avait traversé l’esprit, mais Léo s’est retenu juste à temps : «  Tes histoires à la con, faut les prendre comme des blagues ! »Léa avait aimé Mathis, et elle avait même voulu l’épouser. Léo, lui, l’avait toujours considérée comme une idiote, une fille qui perdait la tête dès qu’elle tombait amoureuse.Antoine, même s’il était un sale type, savait très bien se faire passer pour un homme bien. Il était beau, riche, et maintenant que Léa était divorcée et célibataire, il n’était pas impossible qu’il cherche à la séduire. Et peut-être même qu’elle retomberait dans le piège.Pour le moment, Léa ne montrait rien de tel, mais Léo préférait rester sur ses gardes.« Je ne vois pas en quoi il aurait pris mes affaires pour des blagues, franchement », a répondu Léa, visiblement agacée.Ceux qui l’avaient traitée comme une farce, c’étaient Nolan, Julien, Juliette. Mais Antoine ? Son explication semblait raisonnable, et il a parlé avec sincérité. Au moins, il s’exprimait mieux que

Léo était plutôt de bonne humeur cette semaine : la base de données, c’était réglé. Et ce jour-là, il avait rencontré l’une des meilleures boîtes de capital-risque du marché.Il était tombé sur Antoine, certes, mais vu comment Léa l’avait recadré, il n’était même plus inquiet.Louis avait débarqué pour balancer deux ou trois piques, mais il se croyait trop malin, plus il parlait, plus il faisait rire. Léo, sincèrement, n’avait même pas envie de s’énerver.Et surtout… Léa lui avait glissé une petite phrase : qu’Antoine n’avait pas intérêt à se foutre de lui.Il ne l’avait pas relevée sur le moment, mais intérieurement, ça lui avait fait plaisir. Elle tenait à lui, non ? Léo n’aimait pas qu’on le brusque, mais dès qu’on était gentil, il se radoucissait. Léa était bienveillante, alors forcément, il lui rendrait la pareille.Seul Victor lui tapait sur le système. Ce gars-là s’incrustait partout. Même quand Léo avait envie de parler à Léa, impossible de placer un mot.Du coup, la phrase de

Le moment approchait à grands pas.Léa était de très bonne humeur. Elle n’avait pas encore obtenu l’acte de divorce, mais en moins d’un mois, elle avait complètement tourné la page sur Mathis et sur leurs trois années passées ensemble.Avec ce changement d’état d’esprit, sa vision de Mathis n’était plus du tout la même.Léo, en voyant son visage rayonnant, s’est assombri : « Mathis t’a appelée, et ça t’a rendue aussi joyeuse ? »« …C’est parce qu’il a la poisse que ça me réjouit. »Pourquoi Léo réagissait-il comme Arthur ? Ils s’imaginaient toujours n’importe quoi.Léa lui a lancé un regard en biais : « C’est à cause du boulot. »Léo s’est bien rassuré, même s’il ne comprenait pas vraiment : « Tu es aussi douée, et tu te contentes d’être secrétaire ? Ça te rend heureuse, ce poste ? »Victor non plus ne comprenait pas : « Léa, même si c’est une grosse boîte, en tant que secrétaire, tu ne dois pas gagner grand-chose. Pourquoi t’accrocher comme ça ? »« Tu connais une autre entre