Semua Bab Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère: Bab 151 - Bab 160

Sophie a cru qu’elle avait mal entendu. Elle s’est figée sur place. Puis, elle a entendu le même bruit une seconde fois. Elle s’est retournée brusquement. En voyant Léa devant elle, Sophie est devenue livide. Son visage était d’une pâleur effrayante.Elle a poussé un cri de surprise, et son corps est tombé en arrière, sans qu’elle puisse le contrôler.Léa lui a attrapé le poignet pour la retenir, puis elle a jeté un regard vers l’armoire. Elle avait été encore bien remplie, mais là, environ un tiers des vêtements avait disparu.Léa n’achetait presque jamais de vêtements. Pour éviter qu’elle ait l’air négligée lors des réunions de famille, Mathis faisait livrer chez elle des modèles féminins des marques qu’il portait lui-même. Voilà pourquoi l’armoire avait toujours été pleine à craquer.Elle a détourné les yeux des vêtements et a fixé Sophie : « Que fais-tu ? »Sophie ne l’avait pas vue depuis si longtemps qu’elle ne savait même pas comment réagir. Être prise sur le fait, c’était

Sophie était véritablement sous le choc : « Madame… Madame a dit qu’elle ne reviendrait plus… »Le visage de Mathis s’est durci jusqu’à en devenir livide.Sophie a senti, pour la seconde fois, que la pression dans l’air chutait brutalement. C’était la première fois qu’elle voyait Mathis dans un tel état.« Madame disait la vérité, on dirait bien », a-t-elle ajouté, baissant les yeux pour cacher sa peur. « Je ne sais même pas ce qui lui est arrivé… »Mathis a serré les poings. Lui non plus, il ne comprenait pas ce qui s’était passé avec Léa.À chaque dispute, elle revenait dans les un ou deux jours. Sans jamais aucune exception.Alors, pourquoi cette fois était-elle différente ?Mathis ne s’était jamais réellement soucié de Léa.Mais ce moment dans la voiture, où elle l’avait frappé et mordu sans retenue, l’avait profondément marqué.C’était la première fois qu’il avait ressenti le besoin de comprendre ce qu’elle pensait. Mais elle était descendue de la voiture juste après.

Les doigts de Juliette s’apprêtaient à s’enfoncer dans l’épaule de Léa… mais ils se sont brusquement figés.Elle est restée là, rigide, une ou deux secondes, puis sa main, d’abord en forme de griffe, s’est lentement aplatie… et elle a tapoté l’épaule de Léa avec une légèreté absurde.Puis Juliette a esquissé un petit sourire, a relevé légèrement le coin des yeux, et a pris un ton tout doux : « Léa, pourquoi marches-tu si vite ? Tu avais un peu de poussière sur l’épaule… Je t’ai juste aidée à la faire partir. »Léa : « … »Emma : « … »Léa la regardait comme si elle avait une déficience mentale.Emma, elle, n’en revenait pas. Elle connaissait bien le côté arrogant de Juliette la voir ramper ainsi, c’était tout simplement insoutenable.Juliette, de son côté, n’arrêtait pas de faire des clins d’œil à Léa, lui lançant des regards insistants pour qu’elle joue le jeu.Arthur allait forcément prendre le parti de Léa. D’abord parce qu’elle était sa secrétaire, ensuite, Juliette l’avait

Léa a été brièvement déstabilisée par le regard d’Arthur. Mais la seconde suivante, il a relâché son emprise.« Tu dois conduire. Tu ne peux pas boire, » a-t-il simplement dit.Léa : « ... »« Quoi ? Es-tu déçue ? » a-t-il demandé, en voyant son expression.« Pas du tout. J’avais juste envie d’un verre, » a-t-elle répondu. « Je suis heureuse aujourd’hui. Je voulais fêter ça avec quelqu’un. Tu m’as appelée, ça tombait bien... Mais boire ou pas, ça ne change rien à ma bonne humeur. »Arthur : « ... »Il a presque regretté d’avoir dit ça. « Bois si tu veux, Arthur. Quand tu seras prêt à rentrer, tu n’auras qu’à me prévenir. »Elle ne savait pas pourquoi il buvait seul. Mais après tout, chacun ses préférences. Certains aimaient la foule, d’autres la solitude.Arthur s’est resservi. Il a bu la moitié du verre avant de le reposer.Puis il s’est levé : « On y va. »Ce n’était pas l’alcool qui a apaisé l’agitation en lui. C’était ce que Léa venait de dire. Alors boire, ou pas, impo

Victor a levé les yeux au ciel : « Tu fais juste l’orgueilleux, comme toujours ! »Léo a répliqué : « Hé, c’est Léa qui m’a appelé pour m’inviter à dîner, ce n’est pas moi qui l’ai contactée. Puisque je devais sortir pour une réunion, c’était logique qu’on y aille ensemble. »Victor n’a même pas cherché à discuter davantage. Dans l’ancien temps, dès que la boîte rencontrait un problème, Léo n’en parlait jamais à Léa. Et maintenant ? Il l’invitait carrément à une réunion. N’essayait-il pas de se rapprocher d’elle, franchement ?Et ce jour-là, quand il a voulu se battre avec Louis, c’était Léa qui l’a retenu. Léo a hurlé qu’il allait l’envoyer valser… Et au final, il ne l’a même pas frôlée. Grand bruit, zéro action.Victor, lui, se souvenait bien d’un truc : Le moment où Louis a voulu frapper Léa à la tête avec une bouteille, c’était Léo qui l’a écartée sans hésiter et a protégé Léa avec son propre bras.Depuis, chaque fois que Victor heurtait accidentellement l’avant-bras de Léo,