All Chapters of Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère: Chapter 281 - Chapter 290

En réalité, Élio ne connaissait même pas son nom.Quand il a dit ça, Nolan et Élise sont restés silencieux.Après le divorce, Mathis était toujours le même.Mais on notait quand même quelques petits changements. Par exemple, il était devenu encore plus froid qu’avant.De toute façon, très peu de gens étaient au courant de son mariage ou de son divorce. Alors ce genre d’événement n’avait jamais eu le moindre impact sur son image.Élio a senti que l’ambiance avait changé : « Qu’est-ce qu’il y a ? »Mathis : « J’ai divorcé. »Élio : « … Je n’aurais pas dû poser la question. »« Ce n’est rien. » Mathis n’y attachait aucune importance.Élise l’a observé attentivement. Il était clair qu’il s’en fichait. Elle était donc rassurée.Mais il ne portait toujours pas leur bague de couple.Peu importe.Il ne lui faudrait pas longtemps pour que tout revienne dans l’ordre.Maintenant que Léa n’était plus dans les parages, elle allait pouvoir avancer avec Mathis beaucoup plus vite.Élise

Léa ne s’est pas attendue à ce qu’il réagisse aussi vite. Quand leurs regards se sont croisés, elle a été surprise un instant.Mathis la regardait de loin, les yeux froids et sombres. Puis son regard a glissé vers l’intérieur de la voiture. Son visage s’est encore plus assombri.Arthur a remarqué que Léa s’est figée une seconde. Il a suivi la direction de son regard et a vu les yeux glacials et durs de Mathis.Ses sourcils se sont froncés, presque imperceptiblement.Son regard, à lui aussi, s’est durci.Autrefois, Arthur se serait retenu. Mais ça, c’était quand Léa était encore la femme de Mathis. Maintenant qu’ils étaient divorcés, il ne se gênait plus. Mathis n’était plus rien à ses yeux.Cette tension, ce duel silencieux, et surtout la raison de cette rivalité… seuls Arthur et Mathis la partageaient.Mathis a serré les lèvres.Mais très vite, le regard de Léa est venu lui bloquer la vue.Elle venait de monter dans la voiture.Juste à temps pour se placer entre les deux hom

Mathis a appuyé violemment sur l'accélérateur. Il a poursuivi Léa à toute allure. Il reconnaissait très bien sa vieille voiture : un vieux 4x4 cabossé mais facile à repérer. Au début, il n'avait aucun mal à suivre sa trajectoire.Mais à cette heure-ci, il y avait beaucoup de circulation. Mathis avait déjà doublé plusieurs voitures, puis, à un carrefour, le flot s'est engouffré sur l'axe principal. Il n'avait pas d'autre choix que de freiner.Ce n’est qu’à cet instant qu'il réalisait à quel point il était en train de perdre le contrôle.Avant de voir Léa, il se comportait normalement. Il avait bossé comme d'habitude, puis rejoint ses amis.Mais dès l'instant où il est sorti de l'ascenseur et qu'il a cru reconnaître une silhouette floue mais familière devant lui, son instinct lui a hurlé que c'était Léa.Dès qu'il l'a vue, il a complètement perdu pied.Il revoyait son visage froid le jour du divorce à la mairie, son attitude en train de sélectionner un escort, et ses provocations r

Léa a froncé aussitôt les sourcils.« Tu m’as suivie ? »Le mépris et le dégoût dans ses yeux ont de nouveau frappé Mathis de plein fouet.Avant, quand il apparaissait soudainement, c’était une surprise pour Léa. À chaque fois, il voyait de la joie dans son regard.Aux réunions de famille, il suffisait qu’il joue le jeu pour qu’elle retrouve un peu de bonheur : ils faisaient semblant d’être un couple normal, ils se tenaient la main, ils interagissaient un peu devant les autres.Même ce genre de simulacre suffisait à rendre Léa heureuse pendant un bon moment.Et aujourd’hui, alors qu’il était venu pour elle, il ne retrouvait plus dans ses yeux ni attachement ni émotion.Mathis n’y était pas habitué. Tellement peu habitué qu’il avait l’impression qu’une lame lui transperçait le cœur. La douleur nerveuse l’a ramené à un peu plus de lucidité.« Je dois te parler », a-t-il dit.Léa : « De quoi ? »« L’anniversaire de papi, dans un mois. Il m’a demandé de t’emmener. »Léa : « On e

Malgré trois années passées dans cette villa, Léa n’y avait jamais trouvé la moindre chaleur humaine. Elle rejetait l’idée d’y revenir. Comme ce soir, elle ressentait un malaise sourd.Ce n’était pas qu’elle n’avait pas tourné la page, mais l’influence des émotions passées persistait, comme une réaction post-traumatique.Mathis lui a saisi le menton et a forcé son regard à revenir vers lui.Léa a dû le regarder.Mathis a scruté son expression : « Tu détestes tellement cet endroit ? »Léa : « Oui. »Les doigts de Mathis se sont crispés sur son menton. Il a eu un rire froid : « Mais avant, ce n’était pas comme ça. Tu ne guettais pas toujours mon retour à la maison ? »Léa : « Si j’étais encore comme avant, je n’aurais pas divorcé de toi. »Le regard de Mathis s’est assombri. Il l’a fixée deux secondes, puis il a lâché son menton. Dans ses yeux, une colère contenue est montée.Il était sur le point d’exploser quand Sophie surgit en courant.Elle attendait Mathis, mais en voyant