Semua Bab Un deal entre nous : Bab 11 - Bab 20

PVD de PaulaL'odeur aigre du désinfectant flotte dans l’air. Les couloirs de l’hôpital ne font que bourdonner doucement, rythmés par les pas pressés des infirmiers et les murmures feutrés des patients. En plein travail à l’hôpital, alors que je termine d’administrer un médicament à un patient, mon téléphone se met à vibrer dans ma poche. Je jette un coup d’œil rapide à l’écran. « Voisine maman » s’affiche. Une goutte de sueur froide glisse le long de son dos. Je m’excuse rapidement auprès du malade et m’éloigne du lit pour décrocher. À l’autre bout du fil, la voix tremblante de notre voisine, madame Inès, bourdonne et cela m'angoisse davantage. ___ Allô ? dis-je.Une voix tremblante me répond, à peine audible.___ Paula... c’est ta voisine… C’est ta mère… elle est… elle est inconsciente. Je… je suis entrée pour lui rendre visite… Elle ne répondait pas. Mon cœur s’arrête. Un frisson glacial me traverse l’échine et mes doigts se mettent à trembler. Le goût sal

PVD de Nicolas Je coupe le moteur et me gare devant un immeuble modeste, dans un quartier que je ne fréquente jamais. Le genre d’endroit que j’aurais sûrement ignoré si je n’y étais pas conduit ce soir. Paula détache sa ceinture en silence, la mâchoire serrée. Je jette un coup d'œil discret à l'entrée : deux escaliers décrépis, des boîtes aux lettres rouillées et une lumière clignotante qui donne à l’endroit une atmosphère un peu glauque.___ Tu vis ici ? demandé-je, plus par curiosité que par jugement.___ Oui, c’est chez moi, répond-elle en ouvrant la portière.Elle descend rapidement et claque la porte. Je fais de même et l’accompagne jusqu’au hall. Une odeur de renfermé et de produits ménagers bon marché flotte dans l’air. L’intérieur est encore plus délabré que je ne l’imaginais : les murs sont tachés, le sol en carrelage est ébréché par endroits.Paula sort ses clés et ouvre la porte de son appartement. Je l’observe discrètement pendant qu’elle déverr

PVD de l'auteure Le matin se lève doucement sur la ville, apportant avec lui une fraîcheur qui apaise les esprits tourmentés. Paula se tient devant le miroir de sa petite salle de bain, attachant ses cheveux en un chignon rapide, les traits encore légèrement tirés par la fatigue de la veille. Son regard est vide, son esprit ailleurs, bien que son corps suive les gestes mécaniques de la routine. L’opération de sa mère a eu lieu, et elle prie pour que tout se soit bien passé.Elle enfile rapidement une tenue confortable, un jean noir et un pull beige, puis attrape son sac. Lorsqu’elle sort de son immeuble, un détail attire immédiatement son attention : une voiture noire garée de l’autre côté de la rue. Son cœur rate un battement. Elle plisse les yeux. Elle reconnaît cette silhouette familière derrière le volant.Elle traverse la rue d’un pas hésitant, intriguée par sa présence. Arrivée à la hauteur de la voiture, elle frappe doucement à la vitre. Celle-ci se ba

PVD de PaulaJe regarde Nicolas, toujours assise à côté de lui, le contrat posé entre nous comme un mur invisible. Son regard est fixé sur moi, mais je sens qu’il attend quelque chose. Peut-être que je cède. Peut-être que je signe sans discuter davantage. Peut-être qu’il espère que je sois docile. Mais je ne suis pas ce genre de femme. J'ai besoin de tout comprendre avant de m'engager.Je prends le contrat entre mes mains, l’agite légèrement avant de murmurer :___ Je veux qu’on modifie encore certaines formulations. Je ne suis pas une esclave ni une employée. On parle d’un accord entre adultes, non ?Il me regarde, sourcils légèrement relevés. Puis il sourit, ce genre de sourire mi-arrogant, mi-amusé qui me donne envie de lui balancer un coussin à la figure. Je sais qu'il en a marre de mes remarques, mais c'est comme ça. Il doit faire avec et même s'il m'a fait comprendre que je ne suis pas un jouet à ses yeux, je reste tout de même méfiante. ___ C’est justement

PVD de Paula Il s’avance, décontracté, toujours torse nu, en séchant paresseusement ses cheveux avec une petite serviette.___ Peut-être. Mais j’aime bien mes rêves quand ils te mettent en vedette.Je serre les dents. Ne pas rougir. Ne pas flancher. Ne pas oublier pourquoi je suis ici.___ On devait discuter. Pas… jouer au chat et à la souris.___ Ah... Paula, soupire-t-il en s’asseyant nonchalamment sur le lit. Tu sais très bien que dans notre cas, discuter est un mot bien trop faible pour décrire ce qui se passe entre nous.Je détourne les yeux, mal à l’aise. C’est comme ça qu’il fonctionne. Il teste, il cherche mes failles, il essaie de me faire flancher.___ T’es toujours habillée comme si tu partais à la guerre. Tu ne veux jamais te détendre ?___ Parce qu’on est en guerre, Nicolas. Toi contre moi. Et je ne baisse jamais ma garde.Il sourit lentement, un brin amusé.___ C’est dommage. J’ai toujours aimé les femmes imprévisibles. Mais j’avoue que celles qu