Tous les chapitres de : Chapitre 71 - Chapitre 80

François n’a pas répondu à sa question, mais en a posé une autre, « Tu viens de sortir de la salle de réanimation ? »« Oui, c’est ça ! » a répondu Michel en s’avançant et en s’installant en face de François. Il s’est affaissé sur le canapé, laissant son grand corps se détendre. « Je suis épuisé. J’ai failli le perdre, tu sais ? Si j’étais arrivé une minute plus tard, il serait mort. »En entendant cela, François a levé les sourcils. « Aussi grave que ça ? »« Si ce n’était pas grave, il ne serait pas encore ici ! Il a eu des hémorragies internes. Là, il a survécu, mais il doit rester quelques jours en soins intensifs… »« Des hémorragies internes ? » François l’a interrompu, ses yeux sombres fixant Michel avec une intensité menaçante, comme si une tempête se préparait.Michel, qui était en train de masser son cou endolori, n’a pas remarqué le changement de regard de François. « Oui, hier il allait tout bien, et aujourd’hui… tout a basculé. C’est pour ça qu’il faut vraiment profit

« Désolé, c’est moi qui n’ai pas bien réfléchi. Je pensais que, puisque François avait déjà pris l’initiative de t’aider au début, étant donné sa personnalité, il irait jusqu’au bout. »Michel Benoît s’est arrêté un instant avant de poursuivre, « Mademoiselle Dupont, je sais bien que vous n’êtes pas le genre de personne à vouloir interférer dans la vie amoureuse des autres. Si mes paroles ou mes actions vous ont offensée, je tiens à m’excuser sincèrement. »« Dr. Michel Benoît, vous exagérez. » Claire a répondu d’un ton calme avec un léger sourire. « Je n’ai même pas de relation d’amitié avec François, alors s’il vous plaît, ne le mentionnez pas constamment devant moi. Cela pourrait prêter à confusion. »Michel a acquiescé. « Tu as raison, je ferai attention à l’avenir. »De l’autre côté de la porte, légèrement entrouverte, un homme observait Claire à travers la fente. Le visage de Claire était pâle, presque blême, et un pansement épais recouvrait son front, ce qui lui donnait un a

« Vous avez entendu parler de Mathieu ? C’est notre fils, de François et moi, nous l’avons eu il y a cinq ans. À l’époque, ma carrière était en plein essor, et François ne voulait pas que je perde cette chance à cause d’un enfant, c’est pourquoi il a trouvé cette solution. » Camille, avec un air toujours aussi innocent, a poursuivi, « Tante Charlotte, c’était qu’un malentendu. Je ne suis pas la maîtresse. François et moi sommes des amis d’enfance, et nous nous aimions depuis des années. Votre fille n’est pas une vraie épouse, elle est juste une personne qui a aidé, sous un contrat, à élever notre enfant. »Charlotte a fait les grands yeux, ne pouvant pas croire ce qu’elle venait d’entendre. « Comment ça pourrait être comme ça... » Elle a secoué la tête, regardant Camille d’un air incrédule. « Je ne crois pas tout ça, Claire ne pourrait pas être aussi naïve ! Si elle n’était là que pour vous aider avec l’enfant, pourquoi est-ce qu’elle... »Elle s’est arrêtée net, la question lui brûl

Après être montées dans la voiture, Élodie a ouvert un thermos et l’a tendu à Claire. « Bois un peu de l’eau, ta blessure au front n’est pas encore guérie et tu as couru toute la nuit. Ton corps ne tiendra pas. »Claire a baissé la tête et l’a secouée légèrement, comme pour se parler à elle-même. « À ton avis, où ma mère pourrait bien être ? »Élodie a mordu ses lèvres, perdue elle aussi. Elle n’avait pas la moindre idée.Lola, assise sur la banquette arrière, a frappé soudainement ses cuisses. « Pourquoi ne pas aller demander à Maître Foulin ? »François ? Élodie a tourné la tête vers Lola. « Pourquoi demander à lui ? »« Hier matin, nous sommes allées ensemble au cabinet de Maître Foulin. »« Quoi ? » Élodie était stupéfaite. « Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? »« Vous... vous n’avez pas posé de questions. »Claire a regardé Lola avec incompréhension. « Pourquoi maman est allée au cabinet d’un avocat ? »« Eh bien, elle y est allée pour déposer les cadeaux de fin d’ann

Les bruits des pas s’éloignaient progressivement, et Camille a baissé la tête, poussant un léger soupir de soulagement. François est resté figé, fixant la porte, son visage sombre et ses yeux empreints d’une teinte indéchiffrable.Camille a levé les yeux vers lui, incertaine de ses pensées. « François ? »Il est revenu à lui et a tourné le regard vers elle. « Mademoiselle Dupont a juste été pressée et a dit des mots durs, ne sois pas fâchée. » Camille a tenté de le rassurer avec douceur. « J’espère juste que tante Charlotte sera retrouvée rapidement, le Nouvel An approche, et elle a disparu comme ça... »« Hier, toi et Charlotte, vous n’avez rien discuté ? » François a interrompu ses paroles, ses yeux sombres fixés sur elle sans cligner.Camille a sursauté sous ce regard perçant. Elle s’est sentie soudainement sur la défensive. « François, que veux-tu dire... Tu me soupçonnes ? »François a plissé légèrement les yeux et, d’un ton glacial, a répondu, « Réponds simplement : as-tu pa