All Chapters of Divorcée et oubliée, elle a ébloui le monde: Chapter 311 - Chapter 320

Le bruit de l'eau a résonné longtemps dans la salle de bain.Finalement, la jeune fille a été portée dehors, tout le corps rouge, s'asseyant sans force dans les bras de l'homme, et elle a été nourrie bouchée par bouchée.Les cheveux du jeune homme étaient humides et en désordre, il portait seulement un peignoir ouvert sur la poitrine, laissant voir sa silhouette entière. Il dégageait une aura noble, mais mêlée à une paresse détendue après satisfaction. Son humeur était excellente ; il ne s'est ni soucié du fait que la fille lui ait mordu l'oreille jusqu'à la faire saigner, ni de ses blessures, et il l'a patiemment nourrie.La jeune fille, cependant, n'a plus eu de force.Elle a évité la cuillère qui lui était tendue, posant une main sur le torse du jeune homme, manifestant un refus évident, et a parlé d'une voix rauque et faible : « Tu comptes me laisser partir quand exactement ? » « Tu voulais dormir avec moi, très bien, tu l'as eu maintenant, alors tu devrais me laisser sortir.

Bien que la pluie se soit arrêtée, la nuit restait froide.À l'intérieur de la tente, on pouvait entendre le bruit des gouttes d'eau tombant des rochers extérieurs, ainsi que des bruits d'animaux dont l'origine était incertaine.La tente était éclairée par une lumière chaude.Pacome avait insisté pour laisser la lumière allumée. Bien qu'il pensât que les bruits de pleurs étaient probablement dus à des hallucinations causées par le mal aigu des montagnes de Claire, il ne pouvait s'empêcher de se sentir effrayé.On ne s'attendait vraiment pas à ce que ce grand garçon ait peur de ces choses irréelles.Claire, elle, ne ressentait pas vraiment de peur. Bien qu'elle fût confuse, elle ne semblait pas effrayée. Pourtant, une douleur aiguë, semblable à une piqûre de dard, la traversait parfois la tête, rendant son esprit lourd et brumeux.Chaque fois qu'elle réfléchissait, une douleur intense lui déchirait la tête.Au fil de la nuit, des bruits lourds de respiration sifflante se sont fai

Il n'avait pas tort ! Gabriel, les yeux rouges, maîtrisait la jeune fille devenue folle, la serrant fermement dans ses bras, refusant de la lâcher.Ce n'était que le début, il ne devait pas fléchir.« N'aie pas peur, tout ira bien. Sois sage », a-t-il murmuré pour la calmer.Mais la jeune fille dans ses bras ne voulait rien entendre, elle éclata en sanglots, pleurant si fort qu'elle avait du mal à respirer… Est-ce qu'il comprenait seulement ? Ça ne s'arrangerait pas, jamais ça ne s'arrangerait ! Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait fait de mal, pourquoi elle devait endurer tout cela.Parce que de ce verre de vin ? Mais c'était Gabriel qui avait pris le verre, elle n'avait jamais pensé à lui laisser en boire, pourquoi la punition devait-elle retomber sur elle ? Pourquoi ! ? À force de pleurer, Claire a perdu connaissance et s'est évanouie.Thomas est entré en entendant du bruit. Il a aperçu dans la pièce faiblement éclairée le jeune homme, debout dans la salle de bain

Le soleil rond venait tout juste de se lever, diffusant une lumière faible et douce.Au milieu des montagnes enneigées, parmi les rochers escarpés et les ruisseaux sinueux, quelques tentes noires avaient été dressées sur une étendue d'herbe verte. Un peu plus loin, des dizaines de yaks buvaient et se déplaçaient lentement.Des volutes de vapeur s'échappaient des tuyaux installés au sommet des tentes.Un jeune garçon vêtu de vêtements traditionnels de Norven a couru d'une tente à l'autre en criant à voix haute : « Ma belle-sœur, viens boire un peu de thé au lait sucré ! » À l'intérieur, Claire, elle aussi habillée d'un vêtement traditionnel rouge de Norven, a lentement repris ses esprits en voyant le garçon entrer.Elle a pris la tasse de thé sucré, chaude et fumante, semblable à du lait, et en a bu une gorgée. La chaleur s'est répandue de sa gorge jusqu'à tout son corps, lui apportant un confort délicieux.On pouvait dire qu'ils avaient eu de la chance. La veille au soir, ils av

Il ne fallait pas penser aux mauvaises choses.Claire a fait de son mieux pour chasser de son esprit les souvenirs douloureux et les images effrayantes qui surgissaient à cause de la peur, et elle a essayé de se rappeler certains moments heureux de son passé.Elle se souvenait de son enfance, des nuits passées à partager le même lit avec sa tante, qui lui apprenait à enfiler l'aiguille et à coudre, à acquérir un savoir-faire manuel, tout en lui disant : « Le monde est vaste, ne te laisse pas enfermer par ce qui est devant toi. » Ces paroles étaient devenues une force pour briser ses chaînes, s'enracinant profondément dans son cœur et y poussant des branches.Elle se souvenait aussi de son professeur de français au lycée, qui l'avait recueillie après sa fuite de la maison et l'avait accompagnée jusqu'au train. Inquiet qu'elle ne mange pas à sa faim ou qu'elle n'ait pas de toit à Ville de Montjoie, il avait discrètement glissé cinq mille euros dans son sac pour subvenir à ses besoins.