บททั้งหมดของ Divorcée et oubliée, elle a ébloui le monde: บทที่ 51 - บทที่ 60

Claire a parfaitement deviné les intentions de sa tante. Elle aussi, autrefois, a souvent pensé qu’un jour, si leur relation s’apaisait, elle emmènerait Théo la rencontrer.Mais maintenant…Julie n’a jamais aimé Gabriel, alors le fait qu’il l’ait trompée, Claire peut encore le lui dire. Julie peut encaisser ça.Mais le rejet de Théo, son éloignement… ça, Claire ne peut pas lui avouer.Comment le formuler ?Dire que l’enfant qu’elle a porté pendant neuf mois, qu’elle a mis au monde au péril de sa vie, préfère la maîtresse de Gabriel ? Qu’il veut qu’elle devienne sa nouvelle maman ?Dire qu’elle envisage de lui céder la garde ?Ça, Julie risque de ne pas le supporter. Elle n’est plus toute jeune, et leur relation vient à peine de se réparer.« Julie… » Claire a pesé ses mots. « Pour Théo, rien ne presse. Gabriel et moi, on n’a même pas encore discuté du partage des biens. »Julie, qui a baigné dans le monde feutré de la haute société toute sa vie — et qui est elle-même une figur

À vrai dire, ce n’était pas censé arriver.Mais Gabriel a rapidement remarqué la femme aux cheveux blancs qui se tenait devant Claire : c’était Julie.Il a froncé légèrement les sourcils, un éclair de compréhension est passé dans ses yeux… suivi d’une certaine surprise.Il se souvenait : sept ans plus tôt, Claire et Julie se sont disputées violemment et se sont brouillées.Il a cru qu’elles n’avaient plus aucun lien depuis.Alors pourquoi étaient-elles de nouveau ensemble aujourd’hui ?Gabriel a ravalé l’irritation soudaine qui lui montait à la gorge, puis a commencé à descendre les escaliers pour aller saluer Julie. Après tout, elle restait une aînée — et pas n’importe laquelle : une femme à l’influence considérable.Mais contre toute attente, Julie s’est contentée de lui jeter un regard glacial avant de passer à côté de lui sans un mot, le visage fermé, montant les marches comme s’il n’existait pas.Claire a eu la même attitude.Son expression était indifférente. Elle suivai

Les invités de passage ont été tout aussi surpris. Tout le monde savait que Julie avait peu d’élèves, mais chacun d’eux jouissait déjà d’une solide réputation. Et pourtant, le visage de Claire leur était totalement inconnu. Elle semblait encore très jeune.Mais ce qui a le plus frappé, c’est que Julie l’avait présentée comme une « génie », une première.Julie s’est contentée de sourire : « C’est ma toute première disciple. Elle s’est consacrée à la création en retrait ces dernières années, et maintenant que le moment est venu, je l’amène voir un peu le monde. »Claire avait été prise sous l’aile de Julie dès son plus jeune âge, formée par elle-même. L’appeler sa disciple « personnelle » n’était pas exagéré.Et quand les visiteurs ont entendu son nom de famille, ils ont été encore plus étonnés.Elle s’appelait elle aussi Morea.Certains ont eu des doutes, mais personne n’a osé poser de questions. Après tout, Julie avait toujours affirmé publiquement qu’elle n’avait aucune famille.

…Pendant ce temps, dans un autre salon privé, l’ambiance était à la joie.Assise sur une chaise en bois, Cécile a fixé sa fille, qui se retirait lentement de scène, belle comme une déesse, le visage rayonnant de fierté.Elle savait parfaitement d’où venait la robe haute couture que portait sa fille. C’était une création de Splendid, l’une des marques les plus prestigieuses de la mode.Lorsque la robe avait été livrée à la maison, elle avait entendu Gabriel préciser que les roses brodées sur la robe avaient été cousues à la main par Julie, la fondatrice de Splendid.Or, aujourd’hui, Julie ne réalisait presque plus elle-même de robes : pour porter une pièce sortie de ses mains, il fallait être un membre de la famille royale, un VIP au plus haut niveau chez Splendid, ou appartenir au cercle très fermé de l’aristocratie et des grandes fortunes.C’était un véritable symbole de statut social, sans parler du prix : pas moins de trente-deux millions pour cette robe de mariée haute couture

Il n’a donc aucune honte ?Si, à l’époque, il avait dit que ce n’était pas pour Claire, Julie n’aurait jamais accepté cette commande, même pour une somme énorme.Et en plus, il a osé parler de création et de confection de ses propres mains ?Non seulement Sarah n’en avait pas le mérite, mais Gabriel non plus n’avait pas le privilège pour ça !Gabriel, impassible, a répondu calmement : « Madame Morea, vous devez vous tromper, je n’ai jamais répondu clairement ce jour-là. »À l’époque, quand le membre du personnel lui avait demandé si la robe servait pour célébrer enfin un mariage avec Claire, il s’était contenté de sourire et de baisser les yeux sur sa tasse de thé.Sans donner de réponse directe. Quant à la façon dont l’autre partie avait choisi d’interpréter ce silence, ce n’était pas son problème.« Bang ! »Julie a frappé la table, le regard noir, faisant vibrer les tasses posées dessus.« Gabriel, tu veux donc jouer la carte de la mauvaise foi sans aucun scrupule ? »Gabr