Semua Bab Compte à Rebours Avant le Départ d’Aurélie: Bab 71 - Bab 80

Yves a lancé un regard noir à Aurélie, puis s’est éloigné en titubant.« Sale garce, tu vas voir. »Aurélie n’a prêté aucune attention à sa menace. Elle a poussé un soupir de soulagement et s’est tournée vers les deux gardes avec reconnaissance :« Merci, messieurs. Je vous offre un verre ? »Mais les deux hommes ont refusé d’un signe de tête, restant à leur poste avec un professionnalisme irréprochable.Le cerveau d’Aurélie a tourné à toute vitesse. Elle cherchait encore un plan quand ils lui ont demandé sèchement de circuler.Elle n’a pas voulu attirer l’attention, a fait semblant de partir… mais elle est restée au rez-de-chaussée, l’air de rien, les yeux fixés sur l’étage.On ne sait combien de temps a passé, mais enfin, la porte du salon s’est ouverte.Olivier est sorti, un bras passé autour des épaules d’une très belle femme, leurs gestes complices ne laissant aucun doute.Aurélie a plissé les yeux, s’est levée discrètement et les a suivis à distance.Ils ont quitté le b

Le visage de Julien s’est immédiatement durci. Il a dit d’un ton grave : « On en parle dans la voiture. »Le moteur a démarré doucement, mais l’ambiance dans l’habitacle était pesante.Sous le regard inquiet d’Aurélie, Julien a fini par parler : « Mes gars ont confirmé. Omar est bel et bien impliqué. »Il a marqué une pause, avant de poursuivre : « Si les Laboratoires Marchand se sont effondrés aussi vite à l’époque, c’est parce que quelqu’un a sciemment soufflé sur les braises. Des informations internes ont été revendues à la presse. »Les Laboratoires Marchand comptaient parmi les plus grosses structures de Merville. S’il n’y avait pas eu cette succession d’attaques aussi rapides et brutales, si son père avait eu ne serait-ce qu’un peu plus de temps pour réagir, tout ne se serait peut-être pas effondré si soudainement.Le regard de Julien s’est assombri.« Et ce “quelqu’un”, c’était Omar. Il n’a pas seulement vendu des infos : après la chute de l’entreprise, il est parti avec l

Aurélie a fait les cent pas dans la chambre, agitée et nerveuse.Au début, elle avait prévu d’y aller doucement : se rapprocher progressivement d’Omar, puis attendre le bon moment pour exploiter une faille.Mais maintenant…Les paroles de Léa l’avaient poussée à agir plus vite.Aurélie a décidé de retourner voir Omar dès le lendemain. Il fallait accélérer les choses, trouver un moyen de lui faire dire quelque chose.Par exemple… l’hypnose.Ses yeux se sont plissés. Son visage froid s’est durci, laissant paraître une détermination tranchante.Elle n’était pas seulement une femme en quête de vérité. Elle était aussi psychologue.Dès le lendemain, Aurélie est retournée à la clinique pour récupérer le matériel nécessaire à l’hypnose.Elle avait rassemblé ce dont elle avait besoin et s’apprêtait à partir quand elle a entendu des pas près de la porte.Elle a levé la tête… et a reconnu une silhouette familière.« Docteure Marchand, je viens pour une nouvelle séance. »Pascal se fr

« Vous pouvez y aller. »Un policier en uniforme est entré pour lui expliquer : « D’après les conclusions du légiste, Omar est mort il y a deux heures. Vous avez donc un alibi. »À ce moment-là, Aurélie était encore au cabinet, et de nombreuses personnes pouvaient en témoigner. Elle ne pouvait donc pas être la meurtrière.Seul regret : les caméras de surveillance de la résidence étaient en panne ce jour-là, et le tueur n’avait laissé aucune empreinte. L’enquête devait donc se poursuivre.Aurélie a hoché la tête. Lorsqu’elle s’est levée, ses jambes ont flanché légèrement et elle a chancélé.Julien s’est approché aussitôt pour la soutenir. « Ça va aller ? »« Ça va. »Le visage d’Aurélie était d’une pâleur extrême. C’était la première fois qu’elle voyait un cadavre. Maintenant que la tension était retombée, elle était envahie par une peur sourde.Julien a plongé son regard dans le sien, puis s’est agenouillé et l’a soulevée dans ses bras, sans attendre, avant de sortir d’un pas d

Aurélie a répondu par un petit « hum », baissant la tête pour caresser tendrement la tête de son fils.Léon, menton levé, s’est empressé de présenter fièrement à ses nouveaux camarades : « C’est ma maman. »Autour d’eux, les voix des enfants ont fusé, spontanées et sans filtre.« Ta maman est trop belle, on dirait ta grande sœur ! »« Moi aussi je veux une fée comme maman ! »En entendant tous ces compliments, le visage de Léon s’est encore illuminé de fierté, comme si c’était lui qu’on venait d’encenser.Aurélie, légèrement gênée, a rougi.C’est alors qu’une petite silhouette familière a surgi en courant.« Docteur Marchand ! »Aurélie a baissé les yeux et a vu arriver Marc et toute sa famille. Après plusieurs séances avec elle, Célian arrivait enfin à interagir avec le monde extérieur.Peut-être à cause de ce parcours thérapeutique, il avait développé une confiance et une affection particulières pour Aurélie.Mme Moreau a souri : « Justement, Célian disait tout à l’heure qu