บททั้งหมดของ Les Lettres que tu n'as jamais lues: บทที่ 21 - บทที่ 30

Bryan regarda à nouveau les lettres, le cœur serré. Il se précipita sur la table, vérifiant chacune des lettres dans un rythme rapide et agité. — C’était la dernière lettre qui me restait de Carine. Comment a-t-elle pu disparaître ?!! Son regard vacillait, confus et troublé. Soudain, il se lança dans une marche effrénée jusqu’à l’étage. Arrivé devant la porte de sa chambre, Bryan actionna brusquement le poignet et entra directement. Ses yeux parcoururent l’entièreté de la pièce. Il courut vers son lit, soulevant tous les oreillers, puis les draps qui recouvraient le lit. Mais rien. Elle ne s’y trouvait pas. — Où est-ce qu’elle se trouve ?! Il se laissa tomber sur le lit, totalement perdu. Il se demandait où il avait bien pu la mettre. Il réfléchissait ardemment… — Cathy ?! Non, à quoi ça lui servirait ? pensait-il à toutes les possibilités. Les minutes s’écoulaient, mais toujours aucune idée. Exaspéré, Bryan grogna de colère. Dans un élan de frustration, il enleva d

La porte refermée après elle, Lise s’effondra, les larmes ruisselant le long de ses joues, adossée contre la porte.« Je ne pensais pas que les choses se passeraient de cette façon… je ne le voulais pas, Carine. »Anita s’avança jusqu’à elle, le visage reflétant son inquiétude.— Ma’a, tu ne devrais pas rester là comme ça. Viens, s’il te plaît ; tu devrais aller te reposer un peu.Lise s’essuya les yeux imbibés.— Oui, Anita… je vais y aller, ne t’en fais pas. Et la petite, s’est-elle finalement endormie ? demanda-t-elle d’une voix encore emplie de tristesse.— Oui, ma’a, elle s’est rendormie… s’il te plaît, ne reste pas ici. Tu dois te reposer, toi aussi. Cet homme ne reviendra plus ici.Lise acquiesça en hochant légèrement la tête. Mais elle était encore sous le choc ; la pâleur de son visage et la difficulté à se tenir debout montraient que la venue de Bryan ne l’avait pas laissée indifférente.Elle s’appuya sur la main d’Anita, puis fit un pas après l’autre jusqu’à la première mar

— Ma’a, j’ai déjà terminé. Tout est prêt ! Toutes les affaires de la petite sont déjà rangées, déclara Anita, transportant un sac sur le dos.Lise se leva, la petite dans ses bras. Elle avança jusqu’à elle en souriant tendrement.— D’accord Anita, merci… Sans toi, je ne saurais vraiment où donner de la tête. Je me demande bien comment je ferai sans toi pendant ces quelques jours, déclara Lise, reconnaissante.— Ne t’en fais pas. Je reviendrai très vite. Et la petite me manque déjà, confia-t-elle tout en regardant tendrement la petite avec le sourire.— Je pense que tu lui manqueras toi aussi, répondit Lise.Soudain, un bruit de klaxon se fit entendre à l’extérieur.— Je pense que le taxi est déjà là pour te conduire à la gare, annonça-t-elle par la suite.— Merci beaucoup, Ma’a, répondit Anita.— Pas de quoi Anita. Quand tu arriveras, appelle-moi pour m’en informer, et salue ta maman pour moi. D’accord ?Anita acquiesça, elle aussi souriante.Lise la déposa jusque dans la voiture. Le

Lise coucha la petite qui s’était endormie dans ses bras. Après un long moment à contempler sa petite bouille si innocente et fragile, avec ce sourire tendre sur son visage plus détendu qui reflétait cette tranquillité d’âme et d’esprit qu’offre la présence d’un enfant, elle se redressa et se dirigea le cœur léger jusqu’à la porte de sortie.Alors qu’elle se dirigeait tout droit vers sa chambre, soudain, juste en face, une porte fermée.Son regard se figea vers cette porte ; on aurait cru qu’elle ne pouvait même plus s’en détourner.Puis, elle fit un pas hésitant en avant et un autre par la suite jusqu’à ce qu’elle posa sa main sur la poignée.Ses yeux se mirent à briller. Elle porta sa main à sa poitrine puis elle inspira profondément ; et la poignée fut actionnée.Lorsque la porte s’ouvrit, le regard de Lise s’agrandit aussitôt. Ses yeux parcoururent la pièce comme si elle se remémorait des souvenirs liés à cette chambre.Elle se décida enfin à entrer, le pas lourd. Elle s’avança ve

— Après tout ce que t'as pu lui faire, comment arrives-tu à te regarder tous les jours dans une glace ? Comment est-ce que tu arrives à avoir le courage de t'approcher de moi ? Léane mérite de connaître que tu es son père mais je ne serai pas capable de la voir triste, de voir la déception dans son regard juste parce que t'as perdu l'espoir qu'un jour sa mère puisse lui donner un enfant.Le regard de Lise était figé tout droit devant elle. En larmes, elle regarda, durcie, son pied tapotant le sol d'un rythme rapide de colère. La plaie était encore beaucoup trop fraîche et fragile.Tout d'un coup, elle se leva de son lit et se dirigea tout droit vers la chambre en face d'elle ; l'ancienne chambre où logeait son amie.Rapidement, elle ouvrit la porte et marcha le plus rapidement possible vers le tiroir. Ses mains tremblaient déjà et dans ses yeux humidifiés par les larmes, on y voyait un mélange de tristesse, de colère, de rancune dissimulée. Dans son agitation, elle sortit les document