Lahat ng Kabanata ng Mariée au jumeau de mon ex-fiancé: Kabanata 71 - Kabanata 80

EMILYJe suis sortie de cet aquarium en ayant l’impression d’avoir laissé des morceaux de moi éparpillés sur le sol parmi les pétales de fleurs. Je n’ai pas dit oui, mais je n’ai pas dit non non plus. En réalité, je n’ai rien dit du tout. Je suis simplement… partie, pas avec colère, pas avec froideur. Juste submergée.Dès que j’ai mis un pied dehors, l’air froid m’a giflé le visage et m’a un peu éclairci les idées, mais pas assez pour donner un sens à tout ce qu’Ethan avait dit ou tout ce qu’il m’avait montré. Mon cœur battait fort et en désordre, et mon cerveau était trop fatigué pour lutter contre lui.Je suis montée dans ma voiture avant que les larmes ne coulent enfin. J’ai posé mon front contre le volant et pris une inspiration tremblante, essayant de décider si j’avais envie de hurler, de pleurer plus fort ou de disparaître quelques heures. À la place, j’ai attrapé mon téléphone.Mes mains tremblaient légèrement, mais j’ai quand même tapé.« Laisse-moi quelques heures pour réflé

ETHANJ’ai dû faire les cent pas dans le salon une centaine de fois, peut-être plus. À un moment j’ai même arrêté de compter, parce que compter ne faisait qu’allonger l’attente. Je vérifiais sans cesse mon téléphone, même si je savais qu’elle n’allait pas réécrire. Cette situation m’avait fait réaliser que, quand elle était contrariée, Emily n’était pas du genre à répéter deux fois la même chose. Quand elle disait qu’elle avait besoin de quelques heures pour réfléchir, elle le pensait vraiment.Ça n’empêchait pas mon estomac de se nouer.Tout dans cette journée avait ressemblé à marcher pieds nus sur du verre brisé. Je m’étais réveillé avec le plan déjà prêt dans la tête : je vais m’excuser correctement, demander une semaine, et prier pour qu’elle m’accorde ne serait-ce que cinq pour cent de la gentillesse qu’elle offrait si naturellement avant. J’avais répété ce que j’allais dire, le ton, les pauses, l’honnêteté, parce que pour la première fois de ma vie, j’avais vraiment peur de per

EMILYLe trajet a commencé dans le silence.J’étais assise la tête tournée vers la vitre, regardant le paysage défiler en formes floues. Ethan avait essayé, au début, de petites questions par-ci par-là, de timides tentatives pour me tirer dans une conversation. Des choses comme : « Tu as bien dormi ? » ou « Tu es bien installée ? » ou « Tu veux que je monte la clim ? »Et à chaque fois, sans le vouloir, je répondais en un seul mot.« Oui. »« Non. »« Ça va. »Pas parce que je voulais le repousser, mais parce que mon esprit était noué, trop plein de pensées qui se battaient pour la place. Je ne savais pas encore parler normalement avec lui. Mes mots me semblaient trop lourds, trop exposés, et plutôt que de bafouiller quelque chose de maladroit ou compliqué, je me rabattais sur la solution la plus simple : des réponses courtes.Au bout d’un moment, je l’ai vu me jeter un regard du coin de l’œil, et j’ai compris qu’il avait compris, ou du moins accepté, qu’il n’y aurait pas de vraie con

EMILYJe suis sortie du vestiaire beaucoup plus lentement que prévu. Surtout parce qu’il me fallait une seconde, peut-être plusieurs, pour digérer ce que je portais et à quoi allaient ressembler les prochaines heures à venir. Ethan m’avait acheté un maillot de bain. Un maillot de bain qu’il avait réussi à prendre dans ma taille exacte, alors que je ne lui avais jamais, pas une seule fois, donné la moindre indication sur mes mensurations.Mais après tout, c’était Ethan Whitmore. Le même Ethan qui m’avait avoué avoir été silencieusement, désespérément amoureux de moi pendant quatre ans. S’il y avait quelqu’un capable de récolter en secret chaque détail de ma vie, c’était bien lui.Le maillot était… sage. Exactement mon style, exactement ce que j’aurais choisi moi-même. Rien de trop échancré, rien de trop voyant, juste simple, confortable et, étonnamment, très flatteur. Je ne savais pas si ça me soulageait ou si ça m’énervait.Probablement les deux.Quand j’ai enfin marché vers le bassin

EMILYSes lèvres ont rencontré les miennes, douces d’abord, hésitantes, comme s’il attendait encore que je le repousse ou que je revienne à la raison, mais dès l’instant où nos bouches se sont touchées, quelque chose en moi s’est fissuré en grand. Tous les murs que j’avais construits, la colère, la trahison, les promesses que je m’étais faites de garder mes distances, tout a volé en éclats comme du verre sous la pression de ce baiser.J’ai tout oublié. J’ai oublié que j’étais censée le détester, censée planifier ma sortie de ce chaos. À la place, je lui ai rendu son baiser, mes mains remontant agripper ses épaules mouillées, le tirant plus près.Ethan a répondu immédiatement, comme si une digue cédait. Ses bras se sont enroulés autour de ma taille, forts et assurés, me plaquant contre lui dans l’eau. Le baiser s’est approfondi, devenant passionné et désespéré. Sa langue a glissé entre mes lèvres, s’emmêlant à la mienne, et je l’ai suivi coup pour coup, mon corps se pressant contre le