Lahat ng Kabanata ng Mariée au jumeau de mon ex-fiancé: Kabanata 91 - Kabanata 100

EMILYJ’étais assise complètement immobile au bord du lit d’hôpital tandis que mon père parlait, les mains serrées dans mon giron comme si cela seul pouvait me maintenir ancrée. La chambre sentait faiblement l’antiseptique, et le bourdonnement régulier des machines dehors semblait trop fort, trop présent, comme s’ils comptaient à rebours quelque chose que je n’étais pas prête à reconnaître.Quand il confirma qu’il était bien patient ici, ma poitrine se serra instantanément.« Qu’est-ce que… qu’est-ce que vous avez ? » ai-je demandé calmement.J’avais déjà une idée, une terrible, et autant je ne voulais pas m’en soucier, après tout, après le silence, l’abandon, et la façon dont il avait choisi la trahison de Daniel et Claire plutôt que moi, je me surprenais encore à espérer me tromper.Je le regardai attentivement en attendant sa réponse. Ce n’était pas l’homme dont je me souvenais de mon enfance. À l’époque, mon père était ferme, autoritaire, et presque intimidant. Il était le genre d

Daniel n’a même pas pris la peine d’enlever son manteau.À l’instant où sa voiture s’est arrêtée dans l’allée, l’un des agents de sécurité s’est penché vers la vitre et a mentionné nonchalamment qu’Ethan était passé plus tôt, et ça a suffi. Daniel n’a pas posé de questions. Il n’a pas ralenti. Il a marché droit vers les portes d’entrée de la maison des Whitmore, la mâchoire serrée et une irritation pulsant derrière ses yeux.Ethan ne venait plus ici, plus maintenant. Pas après des années de tensions, de dîners silencieux, et finalement la rupture complète des liens. La maison aurait aussi bien pu être celle d’un étranger pour lui à présent. Donc si Ethan s’était pointé sans prévenir, ça voulait dire une chose : quelque chose avait très mal tourné, et connaissant son frère, ce ne serait pas petit.Daniel a monté les escaliers deux par deux et s’est dirigé tout droit vers la chambre de leur mère. Il n’a pas frappé. Il a poussé la porte sans hésiter.Elaine Whitmore était assise au bord

EMILYJe n’avais pas réalisé à quel point mon corps était lourd jusqu’à ce que je me force enfin à sortir du lit.J’avais passé presque une journée entière là, à fixer les murs, à fixer le plafond, à fixer le vide. Le temps passait dans un étrange flou, les heures glissant sans signification. Je n’avais pas pleuré tout le temps, mais je n’avais pas dormi non plus. J’avais juste existé, prisonnière de ma propre tête, repassant les mots de mon père encore et encore jusqu’à ce qu’ils perdent leur forme et qu’ils fassent pourtant toujours aussi mal.Ethan avait essayé. Il avait apporté à manger, s’était assis à côté de moi, avait parlé doucement, même quand je ne répondais pas. Il n’avait jamais haussé la voix, jamais montré de frustration, mais je voyais dans ses yeux à quel point il s’inquiétait et se sentait impuissant à me regarder m’effacer en moi-même.Quand il m’avait finalement suppliée de manger au moins quelque chose pour pouvoir prendre mes médicaments, quelque chose dans sa vo

EMILYJ’ai regardé le visage de Marianne tandis que le silence s’étirait entre nous, épais et suffocant, comme l’air juste avant que l’orage ne crève enfin. Ses lèvres se sont lentement courbées, délibérément, en un ricanement chargé de mépris.« Tu veux vraiment savoir ? » a-t-elle demandé enfin, la voix tranchante et amusée. « Tu veux vraiment savoir pourquoi j’ai décidé de te garder ? Pourquoi je t’ai élevée comme la mienne, malgré le fait que tu étais l’enfant d’une aventure ? »Je n’ai pas tressailli. Si quelque chose, je me sentais étrangement calme et engourdie, comme si quelque chose en moi s’était déjà brisé si complètement qu’il n’y avait plus rien à protéger.« Vas-y, » ai-je dit en croisant les bras sur ma poitrine. « À ce stade, il n’y a rien que tu puisses dire qui me ferait plus mal que tu ne l’as déjà fait. »Elle a ricané. Ce n’était pas le genre de rire qui vient de l’humour. Il était bas, satisfait, presque tendre, comme si elle prenait soudain beaucoup plus de plai

ETHANJ’avais mon téléphone à la main, le nom de Talia déjà affiché à l’écran, mon pouce planant au-dessus du bouton d’appel comme s’il risquait de me brûler si je le pressais.Je n’avais pas dormi correctement depuis des jours. C’était évident même pour moi. Les lumières du bureau étaient trop vives, ma tête pulsait de cette façon sourde et persistante qui vient de l’épuisement plutôt que du stress, et mon reflet dans le verre sombre de la bibliothèque me paraissait… plus vieux et plus rugueux, comme le genre d’homme que je m’étais promis de ne plus jamais être.J’étais sur le point d’appuyer sur appeler quand un coup retentit à la porte de mon bureau.J’ai froncé légèrement les sourcils et baissé mon téléphone. « Oui ? » ai-je lancé.La porte s’ouvrit immédiatement, et Talia entra avec un sourire sur le visage, ses lunettes de soleil relevées dans ses cheveux, et un sac de voyage jeté sur une épaule comme si elle avait à peine transpiré pour arriver ici. Elle avait exactement la mêm