Lahat ng Kabanata ng Le compagnon caché: Kabanata 121 - Kabanata 130

Chapitre 119 : Les Souvenirs Reviennent Point de vue de Kael J'avais la tête qui battait. Chaque pensée était comme un incendie. Je me suis serré les tempes et je me suis effondré au sol. Je n'ai pas compris au début pourquoi je me sentais si étrange, si lourd, si douloureux. Mais ensuite… de petits fragments sont revenus. Des éclairs. Un rire, une main effleurant la mienne, une voix douce qui m'appelait. « Arielle… » ​​ai-je murmuré. Ma poitrine me faisait mal. Ma respiration était courte et douloureuse. Mon cœur avait l'impression d'avoir été déchiré et mal recollé. J'ai essayé de repousser les souvenirs. J'ai essayé de me dire qu'ils n'étaient pas réels. Mais ils l'étaient. Chaque souvenir, chaque sourire, chaque contact me sont revenus d'un coup. Je me suis souvenu de la façon dont elle était restée avec moi quand j'étais faible. Je me suis souvenu de sa voix douce quand elle m'a dit que j'étais en sécurité. Je me suis souvenu de l'avoir portée, serrée contre moi, de sentir son

Chapitre 124: Dans le silence de ses brasJe me souvenais à peine comment j'étais arrivée ici. Mon corps tremblait encore, affaibli par la rivière, mes poumons brûlants à cause de l'eau, mes muscles raides et endoloris. Je savais seulement que, d'une manière ou d'une autre, Kael me portait. Ses bras puissants me serraient contre eux, inflexibles, fermes – une présence que j'avais désirée et redoutée à la fois.Il me porta jusqu'à une petite cabane privée, loin de la maison principale, loin de Sélène et des autres. La cabane sentait légèrement le bois et les herbes. Les fenêtres étaient petites, ne laissant passer que quelques rayons de lune. C'était le silence ici. Trop silencieux, si j'avais été seule. Mais Kael était là, et ce silence me semblait sécurisant, presque sacré.Je voulais parler, lui demander pourquoi, lui dire que je ne savais pas encore si je pouvais lui pardonner, mais j'avais la gorge sèche, la voix éteinte. Alors je le laissai m'allonger délicatement sur le lit, bor

Chapitre 127 : Le point de rupture Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais assis là. La chambre était calme, trop calme. Le feu était mort il y a quelques heures, et il ne restait plus qu'à l'odeur de la fumée et des choses cassées. Arielle était partie. Elle s'éloigna de moi - pas en courant, ne pleurant pas - s'éloigna comme si elle avait déjà enterré chaque sentiment qu'elle avait jamais eu pour moi. Et je l'ai laissée. Je suis juste resté là comme une imbécile, la regardant disparaître dans le noir. Maintenant, le silence me tuait. Je ne pouvais pas manger. Je ne pouvais pas dormir. Chaque fois que je fermais les yeux, je voyais son visage – ses yeux brisés, ses lèvres tremblantes, sa voix quand elle disait qu'elle ne voulait plus de moi. Il a déchiré ma poitrine encore et encore jusqu'à ce que je puisse à peine respirer. J'ai brisé un autre verre contre le mur. Des morceaux se sont éparpillés partout, mais la douleur en moi ne s'est pas arrêtée. « Pourquoi ? » Je cria

Chapitre 128 : Guérison et CulpabilitéQuand j'ouvris les yeux, tout me parut flou. Mon corps était lourd, ma gorge sèche et ma tête me faisait mal comme si j'avais dormi pendant des années. Une légère odeur d'herbes et de fumée emplissait l'air. Je tournai légèrement la tête et aperçus un petit toit en bois au-dessus de moi, la lumière du soleil filtrait à travers les fissures.Un léger bourdonnement provenait de quelque part à proximité. Je clignai lentement des yeux, essayant de bouger, mais mes muscles hurlèrent de protestation.« Oh, c'est bien, tu es réveillée », dit une voix douce.Je tournai la tête et la vis : une femme âgée aux cheveux argentés soigneusement attachés derrière la tête. Son visage était calme, bienveillant et chaleureux. Elle sourit lorsque nos regards se croisèrent.« Ne bouge pas trop vite », dit-elle doucement. « Tu es encore faible. Tu dors depuis deux jours. »« Deux… jours ? » murmurai-je d'une voix rauque et tremblante.Elle hocha la tête. « Tu t'es éva

Chapitre 130 - Point de vue d'ArielleCela fait des semaines que j'ai quitté la meute de Kael, et pourtant son nom résonne encore dans mon esprit comme une chanson que je n'arrête pas d'entendre.Parfois, quand la nuit devient trop calme, j'entends sa voix – douce, brisée – m'appeler. « Arielle… s'il te plaît. »Je me dis que ce n'est que mon imagination. Juste le lien. Juste de la douleur qui se fait passer pour de l'amour.Mais au fond… je sais que c'est plus que ça.Mira dit que je guéris. Elle sourit chaque fois que je termine la soupe qu'elle prépare ou que j'arrive à sortir de la cabane. Mais ce qu'elle ne voit pas, c'est à quel point ma poitrine est lourde à chaque respiration. J'ai l'air bien de l'extérieur, mais à l'intérieur, tout semble vide.J'essaie de remplir mes journées de petites choses – aider Mira à sécher les herbes, nourrir ses poules ou m'asseoir près du feu pendant qu'elle fredonne de vieilles chansons – mais quoi que je fasse, son visage revient sans cesse dan