Lahat ng Kabanata ng Le compagnon caché: Kabanata 111 - Kabanata 120

Chapitre 112 : Les Ombres du SouvenirPoint de vue de KaelJe me suis réveillé dans ma chambre, la lumière du soleil filtrant faiblement à travers les hautes fenêtres du manoir. Le lit était trop mou, trop vide, et pour une raison inconnue, ma poitrine était serrée. Je ne pouvais l’expliquer, mais il y avait une lourdeur que je n’avais jamais ressentie auparavant. Quelque chose… n’allait pas.J’ai essayé de la chasser, me concentrant sur ma routine matinale. Pourtant, même en ouvrant grand les yeux, je ne pouvais m’empêcher de voir son visage. Arielle.Je clignai rapidement des yeux, m’obligeant à me concentrer. Mais les flashs continuaient : ses yeux, écarquillés et désespérés, la façon dont elle serrait quelque chose dans ses mains, le collier autour de son cou… mon collier. Mes doigts brûlaient de le toucher, de le tenir à nouveau, mais quelque chose m’en empêcha. Quelque chose dans mon esprit murmurait : « Ne fais pas ça. »J’ai essayé de le repousser, me disant que j’imaginais de

Chapitre 114 : La Prison des Ombres(Point de vue d'Arielle)Le froid me frappa en premier.C'était le genre de froid qui transperce la peau et s'enfonce jusqu'aux os, comme des couteaux de glace.Ils me traînèrent dans les escaliers – deux gardes de chaque côté – et plus nous descendions, plus l'obscurité s'installait. L'air était lourd et humide, empli d'une odeur de rouille et de sang. Lorsqu'ils ouvrirent la porte de fer, je la vis… la prison souterraine.C'était là que les traîtres étaient enfermés. Là où les gens allaient disparaître.L'un des gardes me poussa brutalement en avant et je trébuchai, mes genoux heurtant le sol en pierre. « Lève-toi », aboya-t-il.« Je ne peux pas… » murmurai-je. Mon corps tremblait de tous ses membres. Mes poignets étaient meurtris par les cordes et mes pieds saignaient à force de marcher pieds nus sur les pierres.« Ordres de Kael », dit l'autre garde d'un ton neutre. « Tu travailles ici maintenant. Pas de repos. Pas de pitié. »Les ordres de Kael

Chapitre 116 : Le Choix de la Liberté Je me suis réveillé au doux bruissement des feuilles et à la faible odeur de rosée du petit matin. Mon corps me faisait mal, chacun de mes membres hurlait de protestation, mais je m'en fichais. J'étais toujours là, toujours en vie, et pour l'instant, c'était suffisant. Liam était allongé non loin de là, recroquevillé sur le sol froid, la respiration lente et régulière dans son sommeil. Même au milieu de cette souffrance, il semblait paisible – un réconfort rare dans un monde qui nous avait tant volé. Je resserrai ma fine cape autour de moi, frissonnant de froid. La faim me tenaillait l'estomac, l'épuisement me tiraillait les membres, mais le poids dans ma poitrine était bien plus lourd. Des mois de maltraitance, d'humiliation et de souffrance constante m'avaient laissée vide, mais ma volonté – ma volonté désespérée et obstinée – vacillait encore en moi. C'est alors que j'ai remarqué la silhouette qui approchait. Au début, j'ai cru qu'il s'agissa

Chapitre 118 : Les murs se resserrent Point de vue d'Arielle Quand Darian quitta enfin la pièce, l'air me parut plus léger, mais pas ma poitrine. Je sentais encore l'écho de sa gifle sur ma peau, j'entendais encore le poids de sa voix dans mes oreilles. La peur persistait ; elle persistait, rampant sous ma peau comme une créature vivante. Je m'entourai de mes bras et me tournai vers le couloir, essayant de me rappeler comment respirer. Le couloir était silencieux, à l'exception du léger craquement du parquet sous mes pieds. Chaque pas me donnait l'impression de traverser un rêve, un cauchemar dont je ne parvenais pas à me réveiller. Mes jambes étaient faibles et je trébuchai une fois, me raccrochant au mur. La pierre fraîche contre ma paume me rapprocha juste assez pour continuer à avancer. En arrivant dans la petite chambre que Liam et moi partagions, j'hésitai avant d'ouvrir la porte. L'odeur d'air humide et de vieilles couvertures me saisit, mais je m'y sentais plus en sécurité

Chapitre 120 - KaelPoint de vue de KaelJe tenais la photo dans mes mains, la fixant comme si elle pouvait me parler. Mes doigts en parcouraient les bords, et ma poitrine était… serrée. Étrange. Lourde. Quelque chose me tiraillait, une force que je ne pouvais nommer, un murmure que je n'entendais pas. La fille sur la photo… Je devrais la connaître. Je devais la connaître.Mais mon esprit… mon esprit était une tempête de vide. Visages, noms, voix… tout semblait lointain, comme si quelqu'un les avait cachés derrière un mur. Pourtant, mon instinct alpha me criait que cette fille était importante. Qu'elle comptait. Qu'elle avait sa place dans ma vie.Je serrai la photo plus fort. Mon loup grogna dans ma poitrine, agité, mal à l'aise. Pourquoi est-ce que je ne me souviens pas ?La douleur dans ma tête commença lentement, puis devint vive et insistante, comme si les souvenirs peinaient à remonter en moi, luttant contre une force invisible. Mes dents grinçaient. Mes mains tremblaient. Je se