Lahat ng Kabanata ng Le compagnon caché: Kabanata 131 - Kabanata 140

Chapitre 131- Elle lui manquePoint de vue d'ArielleJe m'étais dit que je ne reviendrais pas. J'avais fait une promesse à mon cœur : plus de Kael, plus de douleur, plus de mensonges. J'étais libre… ou du moins, je le voulais.Mais l'attraction… l'attraction était trop forte. À chaque pas vers la lisière de la forêt, ma poitrine se serrait, mes jambes tremblaient, et je sentais le lien me hurler dessus, m'attirant plus près. Mira m'avait prévenue. Elle avait dit : « Le lien ne se brise pas en courant. Il t'appellera toujours. Tu dois te pardonner avant qu'il ne se relâche. »Je m'en fichais. J'avais besoin de le voir. Juste une fois. Pas pour rester. Pas pour supplier. Pas pour me souvenir du passé tel qu'il était. J'avais juste… besoin de savoir qu'il était vivant.La nuit était silencieuse, presque étrangement silencieuse. La lune était basse, dessinant des traînées argentées sur le sol tandis que j'avançais silencieusement entre les arbres. Chaque bruit – une branche qui craque, un

Chapitre 137 : Son point de vue EnlacéJe m'appuyai contre lui, le corps tremblant, mes larmes trempant sa chemise. Chaque sanglot semblait emprisonné en moi depuis des mois, des années même, et maintenant, ils jaillissaient tous d'un coup. Ses bras me serraient fort, et je me laissai choir dans cette chaleur, même si une partie de moi hurlait que je ne devais pas, que je ne devais pas lui faire confiance, que je ne devais pas le laisser voir ma faiblesse.« Je… je suis tellement désolé, Arielle », murmura-t-il, la voix brisée. « J'ai été si perdu… si vide… Je ne peux pas te dire combien de nuits j'ai… » Il s'interrompit, frissonnant contre moi. « J'ai pleuré pour toi… pour nous… pour ce que j'ai perdu. Je n'aurais jamais… je n'aurais jamais dû laisser ça arriver. Je t'ai blessé… et je ne pourrai jamais me le pardonner. »Je ne répondis pas, enfouissant simplement mon visage plus profondément dans sa poitrine, son odeur m'envahissant, me rappelant tout ce que j'avais essayé d'oublier.

Chapitre 135 : Plan pour les aînésPoint de vue de Sélène :Je refuse de perdre.Ces mots résonnaient dans ma tête comme un vœu, s'enflammant de plus en plus à chaque battement de cœur. Je revoyais encore l'expression du visage de Kael lorsqu'il rugissait contre moi – cette rage sauvage et protectrice que je n'avais jamais vue auparavant. Et tout ça pour elle.Arielle.Cette fille sale et tremblante qui était revenue dans notre meute comme une chienne errante blessée. D'une manière ou d'une autre, elle l'avait perverti – lui avait fait oublier qui il était, l'avait fait tourner le dos à moi, à tout ce que nous avions construit.Je serrai les poings, mes ongles s'enfonçant dans mes paumes jusqu'à sentir la piqûre du sang. Il m'avait humiliée – devant les gardes, devant toute la meute. Kael, l'Alpha à mes côtés, avait préféré un loup brisé et de basse naissance à moi.Non. Je ne le lui pardonnerais jamais.À la tombée de la nuit, je me faufilai dans les couloirs sombres de la meute, mes

Chapitre 137. Point de vue d'Arielle.La meute ne m'avait jamais semblé aussi petite, lourde ou froide que ce jour-là. J'étais revenue, comme je me l'étais promis – non pas pour rester, ni pour pardonner, ni pour faire confiance – mais pour le voir, lui, Kael, ne serait-ce qu'un instant. Chaque pas vers la salle principale faisait battre mon cœur plus vite. Les murmures se faisaient plus forts maintenant, les yeux de la meute pesant sur moi comme des pierres dans mon dos.J'essayais de me convaincre que cela n'avait pas d'importance. J'essayais de me concentrer sur lui, sur la raison de ma présence. Mais dès que je pénétrai dans la salle, je réalisai que la tension était plus intense que je ne l'imaginais. Kael était déjà là, debout, mais paraissant… plus petit, les épaules raides, le regard creux. La douleur en lui me frappa la poitrine. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et ne jamais le lâcher, mais je me forçai à m'arrêter, à rester prudente.Et puis les anciens arrivèrent. Leur

Chapitre 139 : Pourquoi mentir. Point de vue de KaelLe soleil matinal aurait dû apporter la paix. L'air était calme, celui qui porte le parfum de la rosée et du pin, celui qui apaise habituellement mon loup. Mais ce jour-là, le silence me semblait étrange : pesant, tendu, comme si la forêt elle-même retenait son souffle.Je m'étais réveillé avec Arielle dans mes bras, son corps pressé contre le mien, son cœur battant doucement et régulièrement. C'était comme un rêve, un rêve dont je ne voulais pas me réveiller. Pour la première fois depuis des semaines, je dormais sans faire de cauchemars. Mais la paix ne dure jamais longtemps pour les gens comme moi. Surtout quand des murmures s'échappent de la meute.Quand j'ai quitté notre chambre, je le sentais déjà : ce changement d'énergie. Les loups se turent à mon passage. Des yeux qui me regardaient autrefois avec respect scintillaient maintenant de pitié, ou pire, de suspicion. Mon loup se hérissa. Quelque chose n'allait pas.Puis je l'ai