Semua Bab Pas de temps pour mes funérailles, mais quand je renais, tu deviens fou: Bab 61 - Bab 70

Chloé, déjà hostile envers Sylvie, s’est montrée implacable : « Puisque tu as des histoires à régler chez toi, fais-le avant de venir. Inutile de te donner en spectacle et de ralentir tout le monde. »Sylvie a senti la chaleur de la colère lui monter au visage, mais elle a gardé ses traits impassibles.Dans sa vie précédente, elle avait souvent courbé l’échine face à ce genre d’humiliations, croyant que le silence valait mieux que le conflit.À cet instant, Sara Berard, une collègue de l’équipe, est intervenue : « Ça suffit, on y va. Tout le monde en salle de réunion. »Sylvie était là, intégrée à l’équipe, et l’insulte ne changerait rien à sa présence.Chloé a ricané, puis s’est dirigée vers la salle de réunion.Sara s’est approchée de Sylvie, un peu compatissante, et a dit : « Chloé est comme ça. Elle est compétente, mais arrogante. Elle pense que tu as été pistonnée. Montre-lui ce que tu vaux, et elle t’acceptera. Dès que tu feras tes preuves, elle changera d’avis. »Sylvie

Cet homme, Sylvie le connaissait bien.C’était Vallis Trinquier, l’assistant personnel d’Alain - et le seul, à l’entreprise, à connaître leur lien marital.Sylvie a froncé les sourcils et a jeté un regard dans une direction précise.Une Maybach était garée à l’ombre d’un arbre, non loin de là.À l’entrée de la maternelle d’élite, parmi les nombreuses voitures de luxe, celle d’Alain passait presque inaperçue.Sylvie a deviné sans peine la raison de sa présence.À part venir défendre Héloïse, elle ne voyait pas pourquoi il se serait donné tant de mal.Elle n’avait aucune envie d’échanger le moindre mot avec lui.Mais Vallis s’est redressé, bloquant le passage, inébranlable. Il n’avait pas l’intention de les laisser partir.Émilie, les sourcils froncés, a fixé Vallis avec un regard chargé de colère.Sylvie, le visage durci, a lâché : « Vous comptez vraiment enfreindre la loi et nous forcer à monter dans cette voiture ? »Vallis, impassible, a répondu : « Je n’oserais pas, Madame. I

Le lendemain.Sylvie n’est pas allée chez Ennea Espace ; elle a préféré chercher une robe pour le banquet d’anniversaire.Elle avait refusé d’y aller avec Alain, car à ce moment-là elle ne voulait plus passer une seule seconde de plus en sa compagnie.Sylvie a pris un taxi et est arrivée à la boutique de robes de soirée.Une fois entrée, elle a fait un tour. Les modèles étaient variés, et à force d’en voir trop, elle en avait presque le tournis.Finalement, Sylvie a décidé de prendre une robe sirène de couleur claire.Au moment où elle tendait la main pour la prendre, une autre main s’est interposée ; toutes deux ont saisi la robe en même temps. En relevant la tête, elle a croisé le regard d’Héloïse.Celle-ci est restée un instant interdite, puis en voyant Sylvie, elle s’est montrée très surprise : « Quelle coïncidence, Sylvie. »« Toi aussi tu aimes cette robe ? Moi je la trouve très jolie, elle me plaît beaucoup. »C’était évident : elle voulait la lui disputer.Sylvie jugeait qu

On ne savait pas depuis combien de temps Alain se tenait là.Il avait sans doute entendu les mots d’Héloïse au sujet du « tatouage d’amitié ».Pourtant, son regard froid n’a glissé sur elle que deux secondes avant de s’écarter.Aucune intention d’expliquer.C’était comme un aveu tacite.Comme dans sa vie précédente, il ne se souciait jamais de l’apparence ou des sentiments de Sylvie en tant que Madame Chéron ; son mépris était d’une complète et totale indifférence !Sylvie a pincé les lèvres en silence.Heureusement, dans cette vie, elle n’y attachait plus aucune importance.Elle n’a rien dit, s’est légèrement tournée de côté et a voulu s’en aller.Mais Alain s’est placé devant elle pour l’empêcher de passer.Son regard s’est posé froidement sur la robe de soirée qu’elle tenait à la main : « Pourquoi tu ne l’as pas essayée ? Tu attends que je t’aide ? »Sylvie, ne voulant pas perdre davantage de temps ici, a répliqué : « C’est déjà fait. Elle me va bien, je prends celle-là. »Alai

Un cadeau ?Sylvie n'a pas pu s'empêcher d'y voir une ironie cruelle.Dans sa vie précédente, elle avait préparé avec soin une tapisserie ancienne représentant un paysage grandiose, l'une des plus belles pièces de la collection de sa mère.Henri l'avait à peine regardée, doutant de son authenticité et la rejetant avec mépris.Aujourd'hui, même si cette œuvre devait finir au feu, elle ne l'aurait pas ressortie.Héloïse venait d'offrir un présent somptueux ; quiconque passerait après elle serait immanquablement relégué à l'arrière-plan.Clarette cherchait manifestement à l'embarrasser, espérant presque la chasser sur-le-champ.Sylvie a posé sur elle un regard calme et a demandé : « Pour l'anniversaire du grand-père, on en est donc à pourchasser les autres pour leurs cadeaux ? »Clarette s'est figée.« Tu es la femme du petit-fils de la maison, n'est-ce pas à toi d'offrir quelque chose ? »Sylvie a esquissé un sourire, ni humble ni arrogant : « Ah, cette fois-ci je suis bien la femme