All Chapters of Cœurs prédestinés : la salope rejetée de l'Alpha: Chapter 41 - Chapter 50

Point de vue d'Aiden.Voir Lawrence s'approcher d'Amber m'a rappelé un souvenir qui me taraudait depuis des jours.J'avais rencontré Lawrence Wilmore lors d'une convention d'affaires il y a trois ans. Il était seul à l'époque, et quand j'ai vu Amber sortir des toilettes, Lawrence a fait semblant de ne pas la connaître.Il a laissé le personnel emmener Amber.Il ne l'avait jamais présentée. Il avait fait comme si elle n'existait pas.Maintenant, elle portait son nom de famille et dirigeait son entreprise.Que diable s'était-il passé entre-temps ?J'ai regardé Lawrence se pencher vers l'oreille d'Amber, j'ai vu son visage changer lorsqu'il a murmuré quelque chose. La lumière de ses yeux s'est éteinte. Son corps s'est figé de peur.Quand Dex a tiré Lawrence, j'ai aperçu son sourire prédateur.Ils ont disparu dans le hall de réception, me laissant avec un sentiment de malaise. Peut-être qu'Amber n'était pas aussi bien lotie avec les Wilmore qu'on le pensait.Juste avant que je puisse rass

Point de vue d'AmberDex et Camelia se déplaçaient sur scène avec une aisance déconcertante, comme s'ils dansaient ensemble depuis toujours. Je les observais, impassible. Aucune jalousie. Aucune brûlure dans la poitrine. Juste un vide abyssal.La chaise à côté de moi grinca lorsqu'on s'assit. En me retournant, je vis le visage agaçant d'Uriel, étonnamment proche.Je gardai les yeux rivés sur la scène, refusant de remarquer sa présence.« La femme avec qui Dex danse est absolument sublime », dit Uriel d'une voix mielleuse et hypocrite. « C'est Camelia Roose. Héritière milliardaire. Sixième génération dans la famille. »Pas étonnant que Camelia danse si bien.Je restai silencieuse.« Pour quelqu'un comme Dex, qui est lui aussi fortuné, Camelia est sans aucun doute la partenaire idéale. »Ses paroles étaient destinées à me mettre en colère, mais je n'allais pas lui donner cette satisfaction.Uriel aurait tout fait pour me faire sentir comme une moins que rien, comme la pauvre fille qui n

Point de vue d'AidenCraig apparut sur le seuil de mon bureau, l'air contrit. « Alpha, la pause est terminée. Ils ont besoin de toi pour reprendre la réunion. »Je fronçai les sourcils, une vive irritation me traversant. La dernière chose que je souhaitais était d'assister à une nouvelle démonstration de force de Lawrence.En approchant de la salle de réunion, j'aperçus une scène qui me fit bouillir de rage. Lawrence tenait fermement le bras d'Amber dans son poing, le visage déformé par la colère, tandis qu'ils se disputaient à voix basse. Elle se débattait, essayant de se libérer de son emprise douloureuse.Dex surgit derrière elle, le visage sombre comme un nuage d'orage. Lawrence repoussa aussitôt la main d'Amber et la fit reculer avant de faire irruption dans la salle de réunion comme si de rien n'était.Dex la rattrapa avant qu'elle ne trébuche, ses mains douces massant son bras là où Lawrence l'avait saisie. La vue d'un autre homme la réconfortant, la touchant, fit naître en moi

Point de vue d'AidenMon estomac gargouillait comme un ours enragé. Je n'avais rien mangé depuis l'inspection du port, trop préoccupé par la quasi-noyade d'Amber pour penser à la nourriture. Il était minuit passé.Je cherchai mon téléphone pour éclairer la pénombre lorsqu'une notification d'e-mail apparut. Le nom de Craig s'affichait à l'écran.« Regarde ça, Alpha. Luther a emprunté de l'argent au maire pour le projet de logements sociaux de la meute. »Je sentais la colère monter en moi. « Combien ? » répondis-je.« On enquête encore sur la légitimité de l'emprunt. J'ai essayé d'obtenir un échantillon de cheveux d'Uriel, mais elle change de brosse tous les jours. J'ai récupéré sa tasse à café, par contre. Résultats ADN demain soir. »Mes mains tremblaient en reposant mon téléphone. Dix ans. Dix putains d'années depuis la mort de mes parents et le début des rumeurs empoisonnées de Luther. Six ans depuis que je suis devenu Alpha, et les rumeurs persistaient comme une maladie.L'échanti

Point de vue d'AidenLes larmes d'Uriel jaillirent comme un barrage qui cède. Ses sanglots emplissaient la pièce, rauques et désespérés, résonnant contre les murs comme une complainte funèbre.« Je sais que tu ne m'aimes pas », articula-t-elle difficilement entre deux halètements. « Mais tu ne peux même pas me respecter ? »Je fixai son visage qui se décomposait, le cœur vide comme une tombe. Le respect. Quelle farce. Comment pouvais-je respecter quelqu'un qui s'était insinué dans ma vie par la manipulation et le chantage ?« Va dans ta chambre », dis-je doucement.Elle tressaillit comme si je l'avais giflée. Mais au lieu de partir, elle secoua la tête avec obstination.« Je reste ici ce soir. »Je me détournai d'elle et m'installai dans le fauteuil de mon bureau. Mes doigts retrouvèrent le livre relié cuir que je lisais, même si les mots se brouillaient et devenaient indistincts sur la page.Qu'elle fasse ce qu'elle voulait. J'en avais fini de me battre contre des fantômes.---En qu