บททั้งหมดของ Renaît Pour Se Venger: Revendiqué Par Le Milliardaire: บทที่ 21 - บทที่ 30

Olivia.Le lendemain matin commença comme tous les autres. Cassian m'agaçait avant même de partir au travail. Mon anxiété s'était enfin installée dans une sorte de routine.Mon bureau était juste devant celui de Cassian, et malgré le poids de sa présence qui pesait sur moi à chaque fois qu'il me regardait, je gardais la tête penchée vers mon travail.Je m'étais promis avant de venir travailler d'être professionnelle. Si c'était comme ça qu'il voulait que je travaille, alors je travaillerais comme ça.« Olivia », appela une voix.Je me figeai, l'estomac noué. Je savais à qui appartenait cette voix et je savais que sa présence n'était pas bonne.Je relevai lentement la tête, tous mes muscles tendus, et il se tenait là, à quelques mètres de moi.Sa mâchoire était si serrée que je crus qu'elle allait se briser.« Adrian, que fais-tu ici ? » demandai-je d'une voix plus ferme que je ne le pensais.« Qu'est-ce que je fais ici ? » répéta-t-il en élevant la voix. « La meilleure question, Olivi

Cassian.L'éviter aurait dû être facile, mais nous vivions sous le même toit.J'avais passé des années à perfectionner l'art du contrôle, chacune de mes décisions était calculée.Rien ni personne n'avait jamais échappé à mes défenses, jusqu'à Olivia.Ce baiser avait mis le feu aux murs que j'avais passé ma vie à construire, et le pire, c'était leur addiction.J'en avais envie davantage et je savais que je commencerais à être vulnérable en sa présence, et je n'avais pas prévu de l'être.Je n'avais pas d'autre choix que de faire ce que je savais faire le mieux : me retirer et l'ignorer complètement.Le lendemain matin de notre nouveau baiser, j'ai laissé la porte de mon bureau fermée, mon emploi du temps chargé d'interminables réunions inutiles, de conversations que j'écoutais à peine.Je ne pouvais pas la regarder quand j'ai finalement organisé une réunion avec le personnel. Je ne pouvais pas risquer de croiser son regard et de me souvenir du goût de sa bouche, de la façon dont son corp

Olivia.Dès que j'ai entendu la voix de Cassian à travers le silence de son bureau, j'ai su que j'étais pris au piège.Mes mains tremblaient tandis que je serrais le dossier, les mots et les photos d'Adrian que je voyais me terrifiaient encore.Je me suis retournée lentement et j'ai croisé son regard, indéchiffrable. J'ai essayé de me demander ce qu'il pensait, mais je n'ai rien trouvé sur le moment.« Que fais-tu ici ?» Sa voix était calme, ce calme qui était pire que la rage.J'ai dégluti, la gorge sèche. « Je pourrais te poser la même question », ai-je murmuré en brandissant le dossier de mes doigts tremblants. « Pourquoi as-tu ça ? Pourquoi as-tu toute la vie d'Adrian ici ?»Une lueur a traversé son visage, mais elle a disparu aussi vite qu'elle était apparue.Il s'est avancé, réduisant la distance entre nous, et m'a pris le dossier des mains.« Tu ne devrais pas toucher à des choses qui ne t'appartiennent pas.» Son ton était froid, mais je pouvais voir le muscle de sa mâchoire ti

Olivia.Je sentis la chaleur envahir mon visage. « Et alors ? Je voulais être belle, depuis quand est-ce un crime ? »Il se pencha plus près, son regard rivé au mien.« Ce n'est pas un crime », dit-il doucement. « Mais tu n'as pas besoin que d'autres hommes te disent que tu es belle. »La possessivité de son ton me fit cligner des yeux. Il se pencha un instant, mes lèvres s'entrouvrirent et je souhaitai qu'il franchisse à nouveau la ligne.Soudain, il recula : « Laisse tomber, on rentre. »Le trajet se fit en silence, chaque seconde s'écoulait et aucun de nous n'osait parler. Je regardais par la fenêtre, le cœur battant la chamade, mes pensées emplies de colère et de confusion.Pourquoi cela lui importait-il ?Pourquoi se souciait-il de qui me regardait ou comment ?Arrivés au manoir, Cassian sortit le premier, sans se retourner en entrant.Je suis restée quelques secondes près de la voiture, l'air froid de la nuit sur mes bras nus, mon cœur battait encore fort, refusant de se calmer

Olivia.Cassian se comportait bizarrement ces derniers temps. Il n'était pas aussi froid qu'à son habitude, il semblait agité, comme si quelque chose le tracassait et qu'il faisait tout son possible pour le cacher.Il est descendu prendre son petit-déjeuner ce matin, l'air à nouveau tendu.« Cassian », dis-je finalement en posant ma tasse. « Tu as été bizarre toute la matinée. »Il leva les yeux vers moi, son expression réservée reprenant aussitôt sa place. « Étrange? »« Tu n'arrêtes pas de me fixer comme si tu essayais de résoudre une équation. »Un coin de sa bouche se releva légèrement. « Tu n'es pas si compliqué. »« Je dirais le contraire », rétorquai-je.Ma réponse me valut un rire discret, mais sans chaleur, contrairement à celui de ce soir-là.Avant que je puisse insister, son téléphone vibra. Il lut le message et soupira : « On nous invite à un autre dîner ce soir. »Je haussai un sourcil. « Une autre réunion d'investisseurs ? »« Investisseurs et membres du conseil d'admini