Semua Bab Trop tard, Monsieur le Milliardaire: Bab 71 - Bab 80

Sur l'écran, le visage d'Anne apparaissait en larmes.À l'image, on devinait qu'elle se trouvait sur un toit exposé au vent. La caméra tremblait légèrement sous les rafales, et les bruits de courant d'air ajoutaient à l'angoisse ambiante.Juste à côté d'elle, un grand bassin transparent, rempli lentement par un robinet resté ouvert. L'eau montait lentement mais sûrement, menaçante, centimètre après centimètre.Le compteur affichait déjà plus de cent mille spectateurs, et le chiffre continuait de grimper à vue d'œil.Le visage d'Alex s'est figé. En une seconde, il a fait volte-face et s'est précipité vers la porte sans dire un mot, porté par une urgence qui ne laissait place à aucun doute.En à peine quinze minutes, le nombre de spectateurs dans le live a dépassé les cent mille, et continuait d'augmenter à une vitesse vertigineuse.Anne était assise au bord du toit de la villa, vêtue d'une robe blanche. Ses jambes pendaient dans le vide, se balançant doucement dans l'air nocturne.

La nuit était tombée pour de bon, et le ciel d'encre ne laissait apparaître aucune étoile.Clara est rentrée chez elle. Le vestibule était plongé dans le noir. Elle a retiré ses chaussures à tâtons.Le salon aussi était silencieux, sans une seule lumière.Zoé avait insisté pour l'accompagner, mais Clara avait fini par refuser. Avec cette pile électrique dans les pattes, elle n'aurait sûrement pas fermé l'œil de la nuit.Elle a sorti son téléphone. L'écran s'est allumé, affichant une quinzaine d'appels manqués de la part de Sébastien.Elle a laissé glisser son doigt sur l'écran, rappelant aussitôt.La ligne a été décroché presque instantanément.« Clara ? Tu vas bien ? » La voix de Sébastien trahissait une légère tension.« Désolée... » Sa voix restait faible, un peu rauque encore à cause de la fièvre. « J'ai fait un peu de fièvre, mais j'ai dormi, ça va mieux maintenant. »« Tant mieux... T'as mangé ? Je suis dans le coin, je peux te ramener un truc si tu veux. »Il a parlé

« Madame Richard, votre mariage avec Monsieur Dubois, c'était un contrat, oui ou non ? »« Avez-vous payé des agences pour salir Anne Dupont sur les réseaux ? »« Vous avez vraiment vécu comme un couple avec Monsieur Dubois ? »« Madame Richard, un mot, s'il vous plaît ! »Les questions fusaient, de plus en plus agressives. Les micros frôlaient presque son visage.Autour d'elle, la foule se resserrait, compacte, oppressante.« Désolée, pour ce genre de questions, adressez-vous directement à Monsieur Dubois. »Sa voix était froide, maîtrisée.Elle s'est frayé un passage à travers la masse, bien décidée à quitter ce cercle étouffant.À la périphérie de la foule, plusieurs personnes se sont mises à crier en se précipitant vers Clara. À en juger par leurs vêtements et leurs pancartes, c'étaient sans doute des fans d'Anne.« C'est elle ! Elle n'a cessé de faire du mal à notre Anne ! »« C'est elle, la vraie voleuse de mari ! Elle lui a volé le titre de Madame Dubois pendant trois ans !

À peine avait-il commencé à lire que son regard s'était figé. Chaque mot semblait peser plus lourd que le précédent.[Dossier personnel : Clara Richard]Sexe : FémininÂge : 24 ansStatut familial : OrphelineParcours :6 ans : Recueillie par la famille Dupont (famille d'accueil).10 ans : Disparition signalée ; rupture de tout contact avec la famille Dupont.12 ans : — Arrivée seule à Beaumarin (modalités de déplacement inconnues). — Deux visites enregistrées au manoir Dubois. Motif : non communiqué.— Errance pendant environ trois mois.— Intervention devant le Collège Louis Aragon pour défendre une élève victime de harcèlement (Zoé Martin).— Admission en classe de CM1 à l'École primaire Paul Valéry, grâce au soutien financier de la famille Martin. ( Difficultés scolaires liées à des lacunes importantes ; intégration compliquée, marquée par des moqueries et situations d'exclusion répétées. )Les doigts d'Alex se sont figés sur le bord du dossier.CM1 ? Elle avait douze an

Dans l'après-midi, Alex a essayé d'appeler Clara, mais elle n'a pas décroché. Alors il est allé directement au Manoir Dubois.Certaines choses, il voulait les éclaircir lui-même.Mais il n'a pas passé dix minutes à l'intérieur qu'Albert l'a déjà mis à la porte.Furieux, le vieil homme a crié qu'il n'avait plus de petit-fils, et a ordonné qu'on le jette dehors sans ménagement.Mais Alex n'était pas vraiment parti.Il a contourné la maison et a trouvé Jacques, le majordome, en train de superviser les jardiniers.Jacques était au service de la famille Dubois depuis plus de trente ans. Dès qu'il a aperçu Alex, il s'est précipité vers lui.« Monsieur Alex, votre grand-père tousse beaucoup ces jours-ci. S'il vous plaît, ne le contrariez pas davantage. Quand il ira un peu mieux, je vous appellerai. »Alex a hoché la tête.« Merci, Jacques. Prenez bien soin de lui. Je suis juste venu jeter un coup d'œil. »Ensuite il a marqué une pause, baissant légèrement la voix.« Jacques, j'aimerais