All Chapters of Obsédée par mon demi-frère alpha : Chapter 21 - Chapter 30

CHAPITRE 21 SHANIAJe me suis réveillée en ayant l'impression d'avoir été écrasée par un camion. Mon corps était lourd, ma tête me faisait mal, et tout autour de moi semblait flou. Mon nez était si bouché et ma tête me semblait aussi lourde que tout mon corps. Je ne savais pas ce qui m'arrivait à ce moment-là, mais je n'aimais pas la façon dont je me sentais. L'air dans ma chambre était épais et chaud, et même si le soleil matinal était à peine levé, je transpirais déjà.Au début, j'ai pensé que c'était peut-être juste de la fatigue à cause de tout le stress, nouvelle maison, nouvelle école, nouveaux problèmes. Mais quand je me suis assise, la pièce a tourné si vite que j'ai dû m'accrocher au bord de mon lit juste pour me stabiliser afin de ne pas tomber.Génial. Une fièvre. Maman était sortie tôt pour faire quelques courses avec l'une des femmes de la meute. Elle m'avait demandé si je voulais l'accompagner, mais j'avais évidemment dit non. Je n’avais pas la force de sourire et de

Chapitre 23SHANIAQuand j'ouvris les yeux, la première chose que je vis fut un plafond blanc éclatant et le faible bruit d'une machine. Il me fallut un certain temps pour réaliser que je n'étais pas dans ma chambre. J'avais la tête lourde, les lèvres sèches, et en essayant de m'asseoir, une douleur fulgurante me parcourut les muscles fragiles.Puis, je le vis. Damon.Il se tenait juste à côté de mon lit, les mains enfoncées dans les poches de son jean, comme s'il était là depuis un moment. Son expression était difficile à déchiffrer, entre inquiétude et colère. Ses cheveux étaient en bataille, comme s'il y avait passé les mains trop souvent, et de légères cernes sous ses yeux.Pendant un instant, je restai immobile, à fixer le vide, essayant de reconstituer ce qui se passait dans ma tête. La dernière chose dont je me souvenais, c'était sa voix qui criait quelque chose comme quoi il ne fallait pas mourir. Je pensais avoir imaginé ce passage, mais le voir ici me suggéra que ce n'était

Chapitre 25DamonLa voix de mon père par liaison mentale était sèche et autoritaire, le genre de voix qui ne ressemblait pas à une requête, mais à une exigence. J'eus à peine le temps de quitter l'académie que je me retrouvai devant son bureau au Domaine Noir. Les immenses portes en chêne se rapprochaient de moi à mesure que j'approchais, et elles brillaient et étaient intimidantes, comme tout le reste de cette maison.J'inspirai profondément, frappai une fois, puis poussai la porte.Il était derrière son bureau, comme toujours, le regard plongé dans une pile de papiers qui concernaient probablement plus la gestion de la meute que la famille. Mais lorsqu'il leva les yeux, son expression, que je vis sur son visage, indiquait clairement qu'il ne s'agissait pas des affaires de la meute. Je savais qu'il s'agissait de moi.« Assieds-toi », dit-il d'une voix courte et saccadée.J'obéis sans discuter, même si une partie de moi savait déjà où cela allait mener. Mon père ne me convoqua pas pou

Chapitre 27DamonLe vent était vif et glacial cet après-midi-là, emportant une légère odeur de pin et le murmure des bavardages sur le terrain. Plutôt des ragots, en fait, c'était ça, cette école. Le pouvoir et les ragots. Il fallait faire quelque chose pour rester à flot, sinon son nom serait traîné dans la boue. C'était une journée normale à l'école pour tout le monde.Tout le monde sauf moi.Je me tenais au bord du hangar sportif, les bras croisés, les yeux fixés sur les pierres sous mes bottes. J'avais la poitrine serrée et j'avais beau me répéter de rester calme, dès que je sentais son odeur, ce calme que j'avais réussi à rassembler volait en éclats.Shania.Avant même de la voir, je la sentais. C'était comme cette attraction qui venait toujours sans que je la sollicite. Je ne comprenais pas, pas complètement. C'était sauvage et magnétique, comme un appel silencieux qui faisait battre mon cœur deux fois plus vite à chaque fois qu'elle était proche. Le lien. Je ne savais pas pour

Chapitre 29ShaniaLe rire me frappa comme une claque. Elles me suivaient toujours en riant de moi. Je m'arrêtai net.Ça commença doucement, un petit ricanement d'une des filles, puis il s'amplifia, dans toute la bibliothèque jusqu'à emplir tous les recoins de la pièce.« Oh, s'il vous plaît », dit l'une d'elles entre deux rires, se tenant le ventre en riant. « Vous avez tous vu ça ? Elle se prend vraiment pour une puissante maintenant. C'est mignon. »« Admirable », ajouta une autre d'un ton sarcastique. « Tu as enfin du courage, humaine. Mais le courage ne sert à rien si tu n'as pas le cran de le prouver. »Leurs rires revinrent, cette fois encore plus cruels et plus cinglants que le précédent.Je sentis mon visage devenir rouge et brûlant. La chaleur qui m'avait envahie une minute plus tôt, cette énergie étrange et inconnue, avait disparu, remplacée par la gêne. J'ouvris la bouche pour parler, mais rien ne sortit. Chaque mot que je voulais dire me semblait insignifiant et inutile.