All Chapters of Déchirée entre les Lycans: Chapter 21 - Chapter 30

|| POINT DE VUE D'HENRI || « Votre Majesté ! Vous n'auriez pas dû l'amener... ici... Vous allez susciter la controverse. »« Renvoyez-le. Il n'a pas le droit de fouler votre sol. Avez-vous oublié votre serment ? »Ma marraine et les autres ne cessaient de donner leur avis. Le mécontentement régnait lorsque j'ai amené Alexandre à la maison d'hôtes pour le soigner. Ils disaient que « les liens du sang sont plus forts que tout ». Je commençais à le croire après ce qui s'était passé aujourd'hui. Je n'aimais pas le voir mourir sous mes yeux, même si j'avais très envie de le tuer.Ses hommes étaient réticents à le laisser venir ici, mais pour une raison quelconque, Alexandre avait décidé d'accepter mon invitation pour la nuit. Je répondis sèchement à leurs commentaires déplacés :« Personne ne peut contester ma décision. PERSONNE ! De plus, il n'est ici que pour la nuit. »Ma marraine s'opposa à cette idée, l'air dégoûté :« Mais tu aurais pu le renvoyer après avoir soigné sa blessure. Pou

|| Point de vue d'ISABELLE || Ce n'était pas un ordre de mon compagnon, mais un ordre de mon roi. J'ai donc ravalé ma salive et ramené mes jambes tendues. Il m'a clouée sur place de son regard et m'a attendue comme un prédateur enragé. Mes jambes étaient engourdies lorsqu'elles m'ont portée jusqu'à lui, debout devant lui.Henri semblait satisfait de mon arrivée. Il a brandi l'arc, m'emprisonnant entre ses bras. J'étais si petite dans son étreinte que tout son corps m'enveloppait comme une couverture chaude. Il a soufflé ses mots à mon oreille :« Concentre-toi ! »J'ai essayé de me concentrer sur ses paroles, mais sa proximité excitait ma louve. Elle lui avait beaucoup manqué après que nous ayons fait l'amour, mais je ne pouvais pas franchir la ligne après ce qu'il m'avait dit. Dans un sifflement, la flèche a traversé l'air et a atteint la cible avec précision. J'étais impressionnée par la rapidité et la précision de son geste. Ma louve ne pouvait qu'être fière de son compagnon. Je m

|| Point de vue d'HENRI ||Une semaine plus tard... J'ai continué à éviter Isabelle pendant toute la semaine. C'était simplement parce que je ne pouvais pas réprimer mon désir dès que j'étais près d'elle. J'avais demandé à Nico de trouver un autre sorcier pour briser le lien qui nous unissait, mais il ne m'avait toujours pas donné de nouvelles.Mes yeux étaient rivés sur la jeune fille dans le jardin, qui cueillait des fleurs fraîches. Isabelle souriait et discutait avec une servante. Sa pureté était à couper le souffle et j'ai dû puiser dans toutes mes forces pour ne pas la plaquer contre l'arbre. Mon bêta est apparu, le visage sombre et pâle, et s'est précipité vers moi.« Votre Majesté ! J'ai une nouvelle importante à vous annoncer. »Je lui ai lancé un regard sec avant d'approuver :« Vas-y ! »Mon bêta a répondu après avoir baissé les yeux sur la lettre, la mâchoire serrée :« Votre cousine Lusia a été arrêtée par les membres de la meute d'Alexandre. Elle est soupçonnée d'avoir

|| Point de vue d'Henri || « Entrez ! »J'ai laissé échapper ces mots alors qu'on frappait deux fois à la porte. J'avais fini par boire trop de verres. Mon intention était claire : oublier Isabelle. C'était pour la même raison qu'Agatha avait été invitée dans ma chambre aujourd'hui.Agatha entra, l'air timide, le visage couvert d'un long voile rouge transparent. Un sentiment désagréable monta en moi, mais je l'ignorai et dis à la place :« Assieds-toi sur le lit, Agatha, jusqu'à ce que j'aie fini de boire. »Je devais être complètement ivre pour faire ce qu'elle voulait. Alors que je me servais un autre verre, Agatha ne semblait pas vouloir obéir à mon ordre. À ma grande surprise, elle a retiré sa longue robe rouge, se retrouvant nue. Ses longs cheveux lui ont permis de couvrir ses seins. Agatha m'a dit timidement en s'approchant lentement de moi :« Je pensais... que tu m'aimerais davantage comme ça. Je te connais, Henri. Je sais que tu aimes que tes femmes soient brutales et je sui

|| Point de vue d'ISABELLE || « Je déteste les raisins ! Apportez-moi des baies ! »« Ah ! Ce steak est délicieux. »J'observais une belle femme, coiffée d'une petite couronne, manger et apprécier son repas. Je compris rapidement que cette femme n'était autre que Lusia, la princesse préférée d'Henri. Elle ne semblait pas être emprisonnée ici.La voix d'Alexandre résonna à mes oreilles, empreinte de froideur :« C'est aussi ma cousine. Elle reste ici de son plein gré et ne veut pas le dire à Henri. Cela ressemble donc à un enlèvement, mais elle est ici en tant qu'invitée. »Je fus envahie par la culpabilité en réalisant que j'avais jugé Alexandre trop rapidement. Je l'avais giflé si fort que ma paume me brûlait encore. Déglutissant péniblement, je me suis retournée pour m'excuser, la voix tremblante :« Je... suis désolée... Votre Majesté ! Je n'aurais pas dû vous gifler... Je suis vraiment... »Il m'a saisie par les bras avant de m'entraîner loin de là. Une fois de retour dans le cou