All Chapters of REJETÉE PAR L’UN, RÉCLAMÉE PAR MES ALPHAS MOTARDS.: Chapter 31 - Chapter 40

Point de vue de JennaEntrouvrant les lèvres, j'allais dire quelque chose, n'importe quoi pour me sortir de cette situation inconfortable, mais je n'en ai pas eu l'occasion, car Nicolas a soudainement tendu la main vers moi.Ses griffes avaient disparu et sa peau était redevenue humaine, même si de fines traces de sang collaient à lui comme de la peinture.Pendant ce qui m'a semblé une éternité, j'ai fixé sa main.Après tout ce que je venais de voir, sa forme monstrueuse et sa façon de déchiqueter les loups comme s'ils n'étaient rien, je ne pouvais m'empêcher de trembler.Ma poitrine se serra, tous mes nerfs me criant de reculer.Mais une étrange force m'a fait lever mes doigts tremblants et les placer dans les siens, lui permettant de refermer sa main sur la mienne.Sa poigne était forte, inflexible, et pendant un bref instant, j'ai cru que je pourrais peut-être me tenir debout toute seule.À quel point avais-je tort ?Car dès que j'appuyai sur mon pied droit, une vive douleur me rem

Point de vue de JennaÀ l'arrivée de Nicholas, la tension était telle dans la pièce qu'elle aurait pu être tranchée à coups de couteau.Nathan et Nicholas se disputaient à nouveau, leurs voix s'élevant et leurs paroles étaient acerbes et lourdes.Je voulais bouger, dire quelque chose, n'importe quoi pour les arrêter avant qu'ils ne franchissent une ligne qu'ils ne pourraient plus revenir en arrière.Mais mon corps refusait d'obéir. J'avais la tête qui tournait et mon cœur martelait mes côtes comme un oiseau pris au piège.Soudain, une douleur aiguë me traversa la poitrine, suivie d'une soudaine bouffée d'air froid qui emplit mes poumons.Mes yeux se révulsèrent et, avant que je puisse crier, quelque chose d'invisible me saisit. La pièce autour de moi disparut et je fus engloutie dans un tourbillon d'ombres et de fumée.De nouveau, je me retrouvai au milieu de la forêt, mais cette fois, elle était plus sombre, plus dense et animée, avec des grognements et des mouvements.Des formes se

Point de vue du lecteurLe palais était calme ce matin-là.Le soleil doré derrière les hautes fenêtres projetait une lumière pâle sur le sol en marbre tandis que Jeriq avançait dans le couloir.Il avait les mains dans les poches, la mâchoire serrée en pensant et chaque pas qu'il faisait résonnait.Il avait été agité depuis le retour de Carmella et même s'il essayait de se dire que c'était le malaise habituel qui accompagnait sa présence, mais il savait mieux.C'était elle, Jenna.Il n'était pas furieux contre les frères pour avoir amené un loup-garou dans le palais, il était juste perturbé parce que cela lui rappelait à quelle vitesse tout devenait incontrôlable.Les jumeaux se démêlaient, la meute était divisée et au centre de tout cela se tenait une fille qui ne devrait même pas être là.Il était à mi-chemin vers l'aile ouest quand quelque chose de froid et de délicat s'enroula autour de son poignet et le tira en arrière.Avant qu'il ne puisse réagir, il fut pivoté vers le mur, fais

Point de vue de NicolasRadossé à ma chaise, un sourire narquois aux lèvres, je fixais le vieillard Owen, la bouche close.« Je m'en doutais bien », dis-je en écartant les mains. « Quand tu seras prêt, quand tu auras quelque chose à dire, je t'écouterai », dis-je en le regardant fixement.Le visage du vieil homme s'assombrit comme un orage, et pendant une seconde, je crus qu'il allait vraiment essayer de discuter, mais la pièce résonna lourdement de l'écho de ma provocation.Nathan était silencieux à côté de moi, mais je sentais le poids de son regard. Il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit, sachant que j'avais raison.Ces vieux fous préféraient faire de la politique plutôt que d'écouter des avertissements qui pourraient leur sauver la vie.Le reste de la réunion s'éternisa comme une lame émoussée sur la chair. Encore des querelles et encore de l'orgueil déguisé en raison.Ma patience était à bout depuis que j'étais entré dans cette salle, et lorsque le soleil commença sa lent

Point de vue de NicolasLe silence était pesant dans le couloir.Nathan et moi marchions côte à côte. Son expression était toujours dure et il revivait clairement la scène avec Carmella.J'étais tendu comme un roc, et juste au moment où je pensais pouvoir enfin rentrer tranquillement à nos quartiers, une main se serra autour de mon bras.La poigne était ferme mais tremblante, je n'eus pas besoin de me retourner pour savoir qui c'était.« Lâche-moi, Jeriq », dis-je les dents serrées, essayant de dégager mon bras.Mais il ne me lâcha pas. Il resserra même son étreinte, ses doigts s'enfonçant dans mon bras.« Nico, s'il te plaît », dit-il d'une voix brisée. « Écoute-moi un instant, s'il te plaît. »Ma patience ne tenait plus qu'à un fil, mais je m'arrêtai quand même et me retournai lentement. Ses yeux étaient rouges, cernés de culpabilité et d'épuisement.Et puis, avant que je puisse parler, Jeriq tomba à genoux, là, dans le couloir.« Qu'est-ce que tu fais ?» ai-je lancé d'un ton plus s