All Chapters of La femme contractuelle du médecin milliardaire: Chapter 61 - Chapter 70

Cassidy esquissa un sourire forcé, un sourire appris par cœur, en levant les yeux vers Dave. Son inquiétude était si palpable, mais elle ne pouvait se résoudre à aggraver son fardeau. « Je vais bien », mentit-elle, d'une voix assurée malgré un cœur qui battait la chamade. « Vraiment, tout va bien. »Dave lui tendit la main et repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille. Il n'en était pas convaincu, pas un instant. Il connaissait Cassidy mieux que quiconque, et la tension dans son regard, le léger tremblement dans sa voix, il savait qu'elle mentait. Il se sentait si coupable d'avoir obéi à ses ordres, d'avoir accepté d'épouser Mira, se demandant s'il avait fait le bon choix. Peut-être n'aurait-il pas dû accepter. Mais d'un autre côté, son entreprise, l'héritage de sa famille, étaient en jeu.Le sourire de Cassidy s'élargit, presque douloureusement, comme si elle pouvait convaincre Dave et elle-même que tout allait bien. Elle souhaitait plus que tout que Dave renonce à épouser Mi

Dave continuait de faire les cent pas dans sa maison, son téléphone serré dans sa main, les yeux rivés sur l'écran d'appel muet. Il avait essayé de la joindre à plusieurs reprises, mais chaque tentative se soldait par le même message vocal. L'air froid de la nuit lui mordait la peau, mais il y prêtait à peine attention, trop préoccupé par le fait que Cassidy ne répondait pas et par ses appels incessants. Que se passait-il ? Pourquoi ne répondait-elle pas ?Après ce qui lui parut une éternité, sa patience s'épuisa. Il décida d'aller chez elle. À son arrivée, les lumières étaient éteintes et aucun bruit ne provenait de la maison. Il entra sans frapper et vérifia presque partout, mais elle n'était pas là. Son cœur se serra davantage, l'angoisse lui nouant l'estomac. Il n'avait aucune idée d'où elle pouvait être ni comment la joindre.Dave se mit à errer sans but dans son jardin, le froid de la nuit lui pénétrant jusqu'aux os. Pourquoi ne voulait-elle pas lui parler ? Alors qu'il faisait

Le lendemain matin, Dave se réveilla en gémissant, accablé par le poids de la fatigue. En se traînant hors du lit, il perçut une odeur familière de nourriture. Mais au lieu du parfum réconfortant d'un copieux petit-déjeuner, c'était autre chose, quelque chose qui ne fit qu'attiser son irritation. Il suivit l'odeur jusqu'à la cuisine, où Mira se tenait, en train de remuer une casserole de nouilles. Pour le petit-déjeuner. La vue de cette chose le fit bouillir de rage.Ce n'était pas la première fois que les agissements de Mira l'agaçaient, mais là, c'était tout simplement absurde. Qui, sain d'esprit, prépare des nouilles pour le petit-déjeuner ? C'était comme si elle cherchait délibérément à le provoquer. La partie calme et rationnelle de son esprit lui disait de laisser tomber, de s'en aller. Mais il ne pouvait pas. Pas aujourd'hui.« Mira !» La voix de Dave fendit l'air, plus sèche qu'il ne l'aurait voulu. Elle se tourna vers lui, l'air surpris, la louche s'arrêtant net de remuer. «

Cassidy se gara dans l'allée de la maison de sa mère, coupant le moteur et prenant une profonde inspiration. Si sa mère l'appelait ainsi, elle savait que quelque chose n'allait pas, alors elle ne força pas le pas. Elle devait comprendre pourquoi sa mère l'avait convoquée si brusquement. En sortant de la voiture, elle remarqua un véhicule inconnu garé à proximité. Étrange, pensa-t-elle. Sa mère recevait rarement de la visite.En entrant dans la maison, une délicieuse odeur de cuisine fraîchement préparée embauma l'air. « Maman ? » appela Cassidy, sa voix résonnant dans le silence. Aucune réponse. Elle entra dans le salon et s'arrêta net.Assise élégamment sur le canapé, les jambes croisées et un sourire narquois aux lèvres, se trouvait Mira.« Mira ? » La surprise de Cassidy était flagrante. « Que fais-tu ici ? »Mira leva les yeux de son téléphone et croisa le regard de Cassidy avec une lueur malicieuse. « Eh bien, bonjour à toi aussi », répondit-elle d'un ton sarcastique.Cassidy cho

Point de vue de LilaAprès deux jours d'hospitalisation sous étroite surveillance médicale, j'ai enfin pu sortir.« Tu es sûre de pouvoir marcher ? Je peux leur demander de t'apporter un fauteuil roulant », dit Dexter, la main posée sur le bas de mon dos.Un froncement de sourcils marqua mon visage et un soupir m'échappa.« Allez, chéri. Je suis enceinte, pas malade. Les fauteuils roulants, c'est pour les trop faibles. Je peux très bien me servir de mes jambes. Quelle serait ta réaction quand je serai enceinte jusqu'aux dents ? » demandai-je en souriant et en secouant la tête, incrédule.Dexter me sourit, sa main toujours fermement serrée contre la mienne tandis que nous nous dirigions vers l'ascenseur. J'ajustai la bandoulière de mon sac, soulagée de pouvoir enfin rentrer chez moi après ce qui m'avait paru une éternité.L'amour que Dexter me portait le poussait à faire des choses bizarres que je trouvais étrangement attirantes. « Eh bien… Premièrement, personne n’est là pour te voir