Todos os capítulos de His wife against my will (sa femme malgré moi ): Capítulo 11 - Capítulo 20

Mardi – 23h12 – Terrasse arrière de la villa, côté piscineLa nuit collait à la peau. Une humidité chaude faisait frémir les palmiers et le clapotis assourdissait doucement, comme un tambour lointain. La lumière des projecteurs rongeait les ombres, dessinant des silhouettes flottantes sur les dalles.Jade avançait à grands pas, talons claquant, robe noire de soie battant derrière elle comme une cape. Sa colère ne cherchait plus à se cacher — elle la portait comme un ornement.Elle trouva Lola étalée sur un transat, un cocktail à la main, l'air parfaitement ennuyé.— T'as pris ton temps, lança Lola sans lever les yeux.— Il ne m'a même pas touchée, cracha Jade. Pas un baiser. Rien.Lola haussa un sourcil, enfin attentive.— Sérieux ? Il t'a repoussée ?— Comme si j'étais dangereuse, dit Jade, comme si j'étais une anomalie. Moi ! Moi qui ai été à ses côtés, qui l'ai sculpté, qui ai gardé ses secrets ! Et cette gamine en blanc débarque — toute fragile — et il se détourne. Il fuit.Un pet

Le retour a la villa :Adrien poussa brutalement la porte vitrée de la villa, tenant Alayna serrée contre lui. Son pas était rapide, lourd de rage encore brûlante. Mais quand il baissa les yeux vers elle, la colère se fissura. Elle était pâle, les joues rougies par l'alcool, ses longs cils battant comme des ailes fragiles.— Alayna... souffla-t-il, presque dans un grognement, mi-colère, mi-détresse.Elle leva les yeux vers lui, flous, un sourire maladroit sur ses lèvres.— Adrien... enfin... tu es là...Dans la chambre :Il la déposa doucement sur le lit king-size, mais à peine ses doigts quittèrent sa taille qu'elle s'agrippa à sa chemise, l'attirant maladroitement à elle.— Reste... je veux toi... Sa voix était rauque, pleine de désir confus, ses mains glissant déjà contre son torse.Adrien serra la mâchoire, ses muscles tendus à se briser.— Tu es ivre, Alayna.— Et alors ? Tu es mon mari... tu peux... Elle rit faiblement, ses lèvres cherchant les siennes.Adrien l'attrapa par les

Au petit soir, la villa avait retrouvé un calme fragile. Mais ce calme n'était qu'une façade : tout le monde sentait que l'explosion de la matinée avait laissé des fissures profondes.Alayna, dans sa chambre d'amis, s'était réveillée d'une petite sieste avec des yeux gonflés de larmes. Elle avait à peine dormi, hantée par l'image de Jade, par ses cris, par cette violence qui avait failli s'abattre sur elle. Mais plus encore... elle était hantée par le souvenir brûlant du baiser d'Adrien. Un baiser qui avait enflammé tout son corps et laissé son cœur en désordre.Lorsqu'elle le croisa dans le couloir ce soir-là, elle leva timidement les yeux vers lui.— Adrien...Il la regarda, mais son regard était froid, distant. Il ne dit rien. Son visage impassible lui glaça le sang.Elle fronça les sourcils, la gorge serrée.— Tu... tu es fâché ?Il détourna le regard, ajustant distraitement les boutons de sa chemise.— On en reparlera plus tard.Et il passa son chemin, la laissant immobile, le cœ

Alayna était restée silencieuse durant tout le trajet.Ses mains délicates reposaient sur ses genoux, crispées contre le satin noir de sa robe, comme si elles cherchaient un point d'ancrage. Assise entre Dimitri et Lola, elle s'efforçait d'ignorer les éclats de rire qui provenaient de l'avant.Adrien, majestueux dans son costume parfaitement ajusté, était installé aux côtés de Jade. Une proximité qui lui brûlait la poitrine à chaque regard furtif. Jade riait fort, penchée vers lui, effleurant son bras comme pour marquer son territoire. Alayna baissa les yeux, incapable de soutenir plus longtemps cette vision. Pourtant, au fond d'elle, une petite voix murmurait qu'il n'était pas vraiment à elle, qu'il ne l'avait jamais été.La voiture de luxe glissa sur la route illuminée, avant de s'arrêter devant l'entrée privée du Mirage, l'un des clubs les plus prisés et sélects des Bahamas. À l'extérieur, une file d'attente interminable serpentait le long de la façade étincelante, mais pour la dél

Le matin, dans la villa de Nassau Le soleil baignait la villa d'une lumière dorée, mais l'air dans le hall d'entrée était glacial. Les talons d'Éléonore Delcourt claquaient sur le marbre blanc, résonnant comme des coups de marteau. Dans un tailleur Chanel immaculé, ses cheveux tirés en un chignon parfait, elle avait l'allure d'une impératrice venue rendre son verdict. Dans une main, un téléphone. Dans l'autre, un journal imprimé. Elle n'avait prévenu personne. Et quand son regard s'arrêta sur la une, son expression devint de marbre. Première page : Adrien, dans le carré VIP du Mirage, torse contre Alayna, lèvres proches. Plus bas : une photo floue, mais explicite : Jade, retenue par Tristan, prête à gifler Alayna. Un scandale en pleine lumière. Le hall se figea. Lola, Tristan, Noah, Dimitri... et Adrien, le regard creusé par une nuit blanche. Mais ni Jade... ni Alayna. — Un... séjour entre copains ? lança Éléonore d'un ton acide, balayant la villa d'un regard assassin. On rit