Semua Bab Il m'a épousée pour se venger de ma famille: Bab 71 - Bab 80

Adrian se tenait dans l’embrasure de la porte, observant Mira de loin pendant qu’elle caressait son ventre avec une tendresse brisée, murmurant à sa fille d’une voix qui se fêlait à chaque mot :— « Zizou…Ta mère t’aime tellement… assez pour te laisser à ton père.Ta mère a fait des choses… des choses que tu ne devrais jamais voir.Tu es innocente… et moi, je suis tachée, abîmée.Je veux te protéger… de moi. »Chaque phrase s’enfonçait dans la poitrine d’Adrian comme des lames de verre.Il voulut intervenir… mais son téléphone sonna.Il jeta un regard à l’écran, se détourna légèrement et répondit :— « Oui, Monsieur Abdeljalil…L’audience, c’est aujourd’hui ? »Sa voix changea immédiatement.— « Écoutez-moi bien…Contactez l’avocat de Mira et dites-lui de ne PAS lui annoncer le divorce.Pas maintenant.Son état psychologique est fragile… toute secousse pourrait mettre le bébé en danger.Organisez tout, je veux les documents à la maison. »Il raccrocha, le souffle court.Il avait l’im

Ils rentrèrent à la maison…Et Mira restait incapable de marcher normalement, figée dans un corps encore trop fragile.Elle évitait même de porter Zahra trop longtemps,comme si la tenir contre elle risquait de briserla dernière défense qui lui permettait de tenir debout.Elle avait peur de s’attacher.Et plus encore… de se séparer.Elle posa devant Adrian une pile de livres.Il fronça les sourcils :— « Qu’est-ce que c’est ? »— « Des livres pour toi. Pour apprendre à t’occuper de Zahra. »Puis elle détourna le regard vers la fenêtre, fuyant ses yeux.Adrian s’approcha, lentement, la voix grave, mais étrangement douce :— « Mira… écoute-moi bien. Ne m’interromps pas.Je reconnais que notre histoire a commencé dans le pire…et s’est terminée dans un encore plus grand désastre.Mais ni toi ni moi ne pouvons nier une chose :on s’est aimé. Follement. Jusqu’à se détruire. »Il se plaça derrière elle, assez près pour sentir sa respiration trembler.— « Ta décision de laisser Zahra… de pa

Trois ans plus tard… Adrian entra dans la cuisine… Il trouva Mira debout, penchée sur une casserole, la tête inclinée avec une concentration dramatique… et les pâtes devant elle étaient devenues une seule masse compacte… presque de la pâte à modeler. Il s’approcha derrière elle, l’entoura de ses bras, et déposa un baiser léger sur sa nuque. — « Chérie… qu’est-ce que tu fabriques ? Je ne sens rien de brûlé… ce qui m’inquiète encore plus. Hahaha. J’espère que tu as préparé quelque chose de comestible, j’en ai marre de la nourriture à emporter. » Il jeta un œil dans la casserole. — « Pourquoi torturer les pauvres pâtes comme ça ? Sors-les avant qu’elles ne deviennent une bouillie ! » Elle se retourna vers lui, les yeux rieurs : — « Tu te moques de moi parce que je ne sais pas cuisiner ? Très bien, tais-toi et cuisine toi-même. Moi je m’assois et je te regarde. » Elle lui tendit la cuillère et se retourna pour partir. Il éclata de rire : — « Je la mangerai même si elle es

La nuit était plus calme que d’habitude.Un calme inquiétant…Le genre de silence qui serre les nerfs sans raison.La maison était presque plongée dans l’obscurité,seule une lueur douce provenant du salon éclairait les murs.Zahra dormait profondément.Adrian travaillait encore dans son bureau, penché sur quelques dossiers.Et Mira…Mira était assise dans le canapé, enveloppée dans une couverture, le regard perdu dans le vide.Elle sentait quelque chose d’étrange.Pas une douleur.Pas un vertige.Quelque chose de plus lourd… de plus profond.Sa main reposait sur son ventre,comme si elle cherchait à rassurer son bébé avant même de rassurer son âme.Elle leva les yeux, comme pour appeler Adrian,mais se ravisa.Elle ne voulait pas l’inquiéter… pas après ce que la gynécologue avait dit.Elle soupira.Et dans son esprit, les pensées se bousculaient :“Et si cette grossesse m’épuisait vraiment ?Et si je redevenais l’ancienne Mira… celle qui ne tenait plus debout ?Et si… il arrivait que

Mira était assise devant la grande table de travail de son bureau, donnant sur le jardin. La lumière du soleil se brisait contre la vitre, tandis que ses doigts faisaient glisser des esquisses minutieuses de nouvelles pièces de joaillerie.Des formes géométriques, des pierres fines, des lignes élégantes… tout ce qui reflétait sa personnalité.Une lueur d’enthousiasme animait son visage — ce genre d’éclat qui n’apparaissait que lorsqu’une idée naissait d’abord dans son cœur avant son esprit.Malika, son assistante, entra avec plusieurs dossiers et des modèles 3D.— « Madame, voici les pierres et prototypes que vous avez demandés hier. Les ateliers ont validé la réalisation des premières pièces. »Un large sourire éclaira le visage de Mira.— « Parfait… Le projet commence enfin à prendre vie exactement comme je l’imaginais. »Sa main glissa instinctivement sur son ventre — ce geste involontaire qui l’accompagnait dès qu’elle se sentait pleinement inspirée.Malika esquissa un sourire timi