LOGINQuand "Adrian", héritier d’une famille marquée par le sang et la perte, épouse "Mira", ce n’est pas par amour… mais par vengeance. Sous son regard froid et son contrôle absolu, il ne cherche qu’une chose : faire payer le nom qui a détruit le sien. Mais Mira n’est pas la proie fragile qu’il imagine. Derrière ses larmes et son silence se cache une femme née dans le feu de la rancune, portant en elle un plan aussi sombre que le sien. Ce mariage forcé devient alors un champ de bataille : entre haine et passion, blessures du passé et secrets enfouis, chacun pense manipuler l’autre — jusqu’à ce que le cœur décide de trahir la raison. Deux vengeances. Un seul amour interdit. Et quand la vérité éclatera, ni Adrian ni Mira ne sortiront indemnes.
View MoreAdrian sortit en titubant vers le premier bar qu’il croisa, s’assit et but le plus cher des vins rouges comme à son habitude. L’ombre de ses lèvres de Mira restait enflammée dans sa bouche à chaque gorgée.Il sortit du bar chancelant, comme dépossédé de son esprit, prit la voiture sans vraiment savoir où il allait et se retrouva devant la tombe de sa mère. Il gara la voiture au bord du chemin et se laissa tomber sur la tombe comme s’il voulait s’y enterrer.Il resta un moment silencieux, puis la voix brisée il avoua :— «Je l’aime, maman… je l’aime, et elle ne m’aime pas. J’aime sa faiblesse et sa force, j’aime ce regard qui m’a détruit… J’aime son secret et son rire… mais elle ne m’aime pas. J’adore ses larmes et le miel qui coule de ses lèvres… et pourtant elle dit qu’elle me déteste… elle dit que c’est impossible qu’elle m’aime…»Il pleura presque jusqu’à se perdre, puis se releva, se lava le visage de la poussière et regagna sa voiture.Sans s’en rendre compte, il se retrouva deva
Mira se réveilla au vacarme qui montait du rez-de-chaussée.Elle se pencha au haut de l’escalier et vit Adrian hors de lui, hurlant, les yeux lançant des éclairs tandis qu’il bousculait Abdessami au point de presque le renverser.Elle descendit en hâte, oubliant qu’elle ne portait qu’une chemise.— Laisse-le, Adrian, et dis-moi plutôt ce que tu as à dire… Tu portes aujourd’hui le masque de l’ange ou celui du démon ?Il tourna lentement le visage vers elle, arracha la nappe de la table et la jeta sur ses épaules pour couvrir sa corps.— Habille-toi d’abord, et je mettrai ensuite le masque que tu voudras.Puis, d’un regard de feu à Abdessami :— Le spectacle te plaît ? Déguerpis avant que je ne t’arrache les yeux qui la détaillent !Abdessami s’enfuit, affolé.Adrian saisit le bras de Mira, la tira brutalement à l’étage, la poussa dans sa chambre et claqua la porte si fort que les murs en frémirent.— Tu peux m’expliquer comment tu sors de prison sans m’en avertir ? Et comment tu demand
Adrian entra dans le commissariat, le visage tendu, prêt à exploser.Il se dirigea droit vers le bureau du chef de district.— Bonjour, Monsieur Kamal… Vous vous souvenez de moi ? dit-il en lui tendant la main.Kamal se leva, souriant, et lui serra la main :— Bien sûr, Monsieur Adrian. Que se passe-t-il ? Vous allez bien ?Adrian secoua la tête violemment, un souffle lourd sortant de sa poitrine. Sa voix tremblait de tension :— Non, je ne vais pas bien, Monsieur Kamal. J’ai appris que la police a arrêté ma femme ce matin. Je veux savoir pourquoi !Kamal, surpris, lui demanda :— Votre femme ? De qui parlez-vous, Monsieur Adrian ?Adrian frappa la table de ses deux mains, hors de lui :— Mira Al-Ghâli ! Ma femme ! Ils l’ont arrêtée ce matin. Je veux comprendre la raison !Kamal soupira, montra un dossier posé devant lui :— Écoutez, Monsieur Adrian… Votre épouse est actuellement en garde à vue pour consommation et trafic de stupéfiants.Adrian s’écria, abasourdi :— Quoi ?! C’est abs
Le matin, Adrian se tenait devant le lavabo, se passant de l’eau glacée sur le visage pour éteindre les restes d’une nuit blanche.À peine releva-t-il la tête que le téléphone sonna : le nom de son oncle s’afficha.Il répondit d’un ton sans entrain :— Bonjour, mon oncle… Qu’est-ce qu’il y a ?— Pardonne-moi, Adrian, je t’ai sûrement réveillé, mais c’est urgent…— Parle. Qu’est-ce que tu veux ?— La marchandise dont toi et Samih avez finalisé l’affaire est arrivée au port. Il faut passer à la douane avant la fin du délai.— S’il te plaît, fais court… J’ai mal à la tête. Toi ou Samih, réglez la douane !— Justement, le problème est là… On a besoin de ta signature et d’un visa officiel de la mairie. Personne d’autre que toi ne peut le faire.Adrian soupira, la main crispée sur le bord du meuble :— Pfff… Toujours la même histoire… J’arrive.Il coupa et appela Rajab :— Je sors. Quand Mira se réveillera, donne-lui ses médicaments et surveille-la. Tu ne la laisses PAS seule, compris ?Il
Adrian se tenait près de la fenêtre, silencieux, le regard perdu dans le vide.Mira était assise dans un coin de la pièce, les genoux serrés contre sa poitrine, les yeux fixés dans le néant, les larmes glissant sur ses joues.Puis soudain, ses pleurs se changèrent en un rire hystérique.Elle se leva brusquement et se mit à parler comme si elle voyait l’invisible.— Salih… hahaha… qu’est-ce que tu fais ici ? Tu ne m’as pas vendue ? C’est toi qui m’as vendue !Puis sa voix se brisa :— Pourquoi m’as-tu laissée ? Pourquoi m’as-tu jetée dans le feu de tes propres mains ? Je croyais que tu m’aimais… haha ! Tu es en prison… c’est Adrian qui t’y a mis ! Va-t’en ! Je ne veux plus te voir… je t’ai dit VA-T’EN !Adrian entra, portant un plateau de petit déjeuner, mais elle le frappa des deux mains, hurlant :— Dis-lui de sortir ! Adrian, dis-lui de sortir !Il ferma la porte, posa le plateau sur la table, puis s’approcha d’elle lentement, la voix douce mais chargée d’une peine profonde :— De q
La nuit, Adrian emmena Mira dans sa maison de montagne, là où l’on n’entend que le vent et, au loin, l’aboiement des chiens.La demeure était calme, froide, encerclée de pins et d’un écho de silence.Il la déposa doucement sur le lit, prêt à sortir pour la laisser se reposer, mais sa voix tremblante l’arrêta.— Hum… donne-moi… je sais que tu as une dose sur toi… juste un peu, s’il te plaît… ma tête me fait mal… tout mon corps tremble… une seule “tire”, je t’en prie… dit-elle en agrippant sa main, en larmes.Il s’assit près d’elle, le cœur plein d’impuissance ; pour la première fois, il se sentit faible… comme le jour de l’accident où il avait perdu les siens.Il se pencha et dit d’une voix rauque, mêlée de douleur :— Mira, il faut chasser ce poison de ton corps… il faut redevenir cette montagne que le vent ne fait pas vaciller. Plus de cocaïne. Plus d’autodestruction. Tu dois te reposer.Puis il referma la porte derrière lui, le regard brisé et le cœur en miettes.Son cri la déchira












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